La pollution aux algues vertes est particulèrement forte cette année.
Ces algues se développent quand elles trouvent un milieu favorable.
Certaines pratiques agricoles sont à l'origine des nitrates, un des principaux facteurs de cette prolifération. La Bretagne concentre des productions animales (porc surtout), qui sont pratiquées dans des conditions où les rejets ne sont plus maitrisés.
Ces pratiques évoluent peu malgré le travail des militants écologiques locaux. De forts enjeux financiers sont en cause, et les gros producteurs bénéficient d'appuis politiques.
Malgré la gravité de la situation, ce ne sont pas les responsables qui sont menacés, mais des militants qui font un travail d'information qui dérange des situations acquises.
La FNE dénonce les pressions qui s'exercent sur ces militants écologiques. Voici son comminiqué :
André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime d'intimidations et de menaces. France Nature Environnement et Côtes d’Armor Nature Environnement lui apportent tout leur soutien.
 
 Les mottes de paille déposées devant chez lui. Un avis d’obsèques dans sa boîte aux lettres. De l’huile dans le réservoir de son camion. Du fumier devant sa porte. André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes, a été victime de menaces à répétition. Face à une situation devenue insupportable, une plainte est déposée.
 
 France Nature Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature, et Côtes d’Armor Nature Environnement, fédération départementale, lui témoignent tout leur soutien.
 
 Le courage des militants
 Les associations locales alertent les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur la prolifération des algues vertes. « Elles ont énormément travaillé sur le sujet et sont constamment confrontées à l’hostilité ouverte de certains agriculteurs. Il faut du courage pour militer dans ces conditions », souligne Thierry Dereux, président de Côtes d’Armor Nature Environnement et administrateur de FNE. « De notre côté, nous leur apportons tout notre soutien, moral, mais aussi logistique, en les appuyant dans leurs démarches administratives, juridiques » continue-t-il.
 
 « Les associations concernées se retrouveront lundi soir, précise Thierry Dereux. « Nous souhaitons accompagner André Ollivro dans ses plaintes et réfléchir à la suite des évènements. »
 
 Représenter les associations au niveau national
 Sébastien Genest, président de France Nature Environnement : « Nous soutenons pleinement le combat mené avec courage par les militants des Côtes d'Armor contre les marées vertes. Nous exprimons tout notre soutien à André Ollivro et l'accompagneront si besoin pour saisir la justice. »
 
 France Nature Environnement demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement.
 
 Sébastien Genest conclut : « Une fois encore, comme nous le prouve André Ollivro, la défense de l’intérêt général n’est pas toujours une partie de plaisir. Malgré une prise de conscience de plus en plus forte des problèmes environnementaux, les écologistes sont toujours victimes de pression. La force du mouvement France Nature Environnement, c’est d’être là pour ses militants dans ces moments difficiles à vivre. » 

« Ce sondage répète une évidence, analyse Sébastien Genest, président de France Nature Environnement. Les Français ont fait de la protection de l’environnement l’une de leurs premières préoccupations. La circulation des véhicules en dehors des voies ouvertes à la circulation publique est lourde de conséquences pour bon nombre d’espèces, des mammifères aux insectes. Les pratiquants de loisirs motorisés ne peuvent plus l’ignorer. Par ailleurs, au moment où les énergies fossiles se raréfient et où la réduction des gaz à effet de serre est dans tous les esprits, la pratique des loisirs motorisés semble d’un autre siècle. »

survenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1, en arrêt pour une opération de maintenance. Un assemblage constitué de 264 « crayons » qui contiennent le combustible nucléaire est resté accroché aux structures internes supérieures au cours des opérations d'enlèvement.
Cet incident technique a ensuite été qualifié par la direction de la centrale de Gravelines, citée par La Voix du Nord, d'« exceptionnel » et de « délicat ». « Cet incident est grave, » explique Jean Séname, membre de la Commission Locale d'Information de la Centrale Nucléaire de Gravelines et président de l’Adelfa. « Déclarer, comme l'a fait le directeur adjoint du CNPE de Gravelines que la chute éventuelle de cet assemblage serait sans incidence réelle sur la sécurité des personnels et de la population n'est que pure supputation. »
« Le fait que cette information soit diffusée par l’ASN, composée de directeurs juridiquement irresponsables et inamovibles, et non par un ministre responsable devant le Parlement, démontre une fois de plus que le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie », souligne Arnaud Gossement, porte parole de la fédération.
principes écologiques et de vie en commun sont mis en pratique : marché bio, nourriture végétarienne, toilettes sèches, temps calmes...
nucléaire, une consommation de 1.000 TWh en 2000 (contre 474 TWh en réalité) d'où le surdimensionnement du parc nucléaire, d'une douzaine de tranches, qu'on a connu.