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ecologie - Page 109

  • Alter Tour 2009

    L'alter tour passera dans les Ardennes les 19 et 20 juillet.


    Une information reprise du site d'ATTAC 08

     

     

    AfficheAT2009_ArcEnCiel-250.pngVoici le programme de ces deux jours qui s'annoncent vivifiants :

    samedi 18 juillet : couchage à Thonne les Près à coté de Montmedy dans la ferme de M Guillaume. Après la douche et le repas du soir, nous projetterons (20h30)et débattrons du film l'Herbe (l'agriculture en question)
    dimanche 19 juillet : départ de la caravane vélo vers 9h : traversée de parc éolien, visite d'une chaufferie Bois et repas à la scierie de Vendresse puis visite d'une ferme "Biogaz"
    dimanche 19 juillet : couchage à la Grange aux Bois (Belval) après une conférence débat (20h30) sur les énergies renouvelables organisée par l'Agence Locale de l'Energie.

    N'hésitez pas à venir pédaler, débattre ou camper avec nous.
    Il y a déja une vingtaine d'inscrits (allez voir sur le site pour tous les renseignements).
    http://www.altertour.net

  • le charbon, c'est dépassé

    Paris, le 23 juin 2009 - Ce matin, à 10h00, les activistes de Greenpeace ont déversé 8 tonnes de charbon devant le ministère de l'environnement pour protester contre l'implantation d'un terminal de charbon à Cherbourg. Six activistes se sont également enchaînés sur le tas de charbon devant le portail du ministère

     

    Par cette action, ils demandent de manière très explicite au ministre de l'environnement, M. Borloo, qu'il se prononce dès maintenant contre ce projet. Cette action fait suite à une campagne de mobilisation organisée sur internet par Greenpeace, demandant aux internautes concernés par la lutte contre les changements climatiques de soutenir cette opposition. Elle est la traduction dans la réalité d'une cyber mobilisation qui a rassemblé à ce jour 9000 personnes. Plus d'information sur http://www.greenpeace.fr/stop-charbon/

    Ce terminal devrait voir transiter jusqu'à 4 millions de tonnes de charbon par an en provenance de Colombie et à destination le-23-juin-2009-des-activiste.jpgdes centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.

    Le ministre doit se prononcer et dire non à la matière première du changement climatique. Ce projet de terminal charbonnier est en incohérence totale avec les ambitions françaises en matière de lutte contre les changements climatiques. D'un coté, le Président Sarkozy et son ministre d'Etat multiplient les discours incantatoires, notamment en vue des négociations internationales sur le climat, de l'autre, en acceptant un tel projet, ils alimentent la filière et la manière de produire de l'électricité la plus émettrice qui soit : le charbon.

    Pour l'heure, le projet a été soumis à autorisation et enquête publique par le pétitionnaire, la SAS Cherbourg Terminal Vrac. Face à une opposition et une mobilisation importante contre ce projet à Cherbourg et dans la région, face à certaines incohérences du dossier, celui-ci va faire l'objet d'une nouvelle enquête publique à la rentrée prochaine.

    Pour l'instant, le Ministère de l'Environnement ne s'est pas exprimé face aux demandes répétées de Greenpeace. Il est pourtant en mesure, avec le préfet de la Manche, d'autoriser ou non ce projet. « Le gouvernement français ne peut pas valider un tel projet et –pour créer quelques dizaines d'emplois et réanimer le port de Cherbourg- faire entrer la France dans une nouvelle « ère du charbon » . Le charbon c'est très clairement l'énergie du passé, celle de la révolution industrielle ! », explique Emilie Johann, chargée de campagne climat pour Greenpeace. « Quelle sera la légitimité de la France à Copenhague si elle autorise ce projet ? Surtout quand on sait que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 40% d'ici 2020. »

    Des scénarios alternatifs existent. Ils misent sur les renouvelables et l'efficacité énergétiques. Ces énergies nouvelles créeront beaucoup plus d'emplois pérennes que ne le feront jamais un terminal ou une centrale à charbon.

    Greenpeace attend une réponse de la part du ministre de l'environnement.

     

  • Discours de Nicolas Sarkozy : L’écologie n’est toujours pas la clé de voûte des politiques publiques

     

     

    Le Président de la République vient de prononcer un discours fixant les priorités de la seconde partie du quinquennat dans un contexte de crise économique, écologique et sociale très grave. Réaction de FNE qui reste sur sa faim.

    Où en est le New Deal Ecologique ? A la veille de la crise économique, lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, Nicolas Sarkozy avait placé l’écologie parmi les priorités de l’Etat en annonçant un « New Deal Ecologique ».

    ecologie.jpgDeux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Nicolas Sarkozy a certes souligné son attachement à un modèle de développement durable et nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais l’écologie n’est toujours pas au cœur des politiques publiques. Si le Chef de l’Etat tient compte de la crise écologique, elle n’est toujours pas la clé de voûte de ses choix. ».

    Sébastien Genest poursuit : « Après le Grenelle de l’environnement, nous attendons toujours l’Acte II de cette révolution verte annoncée. Certes des décisions importantes ont été prises comme le moratoire sur les OGM ou les investissements dans le bâtiment mais depuis la présentation du plan de relance en janvier, le Grenelle a été mis à mal. Le discours de Nicolas Sarkozy était l’occasion de redonner du souffle au Grenelle : nous restons sur notre faim ».

    Et les moyens ? Pour Arnaud Gossement porte parole de FNE : « Si Nicolas Sarkozy a évoqué le Grenelle de l’environnement, il ne s’est presque pas prononcé sur les moyens à mettre en œuvre pour traduire en faits les engagements de son discours d’octobre 2007. Seule la taxe carbone est évoquée. Sur le plan de la gouvernance à 5, de la mécanique gouvernementale, du développement massif des greentechs, Nicolas Sarkozy ne nous a pas expliqué comment l’Etat compte faire pour donner une même réponse à la crise économique et sociale, dans un contexte où bien des responsables continuent d’opposer économie et écologie ».

    Où sont passés les partenaires environnementaux ? Le Président de la République a annoncé une grande consultation des acteurs du pays dans le domaine syndical, éducatif ou culturel par exemple pour définir les priorités nationales. Toutefois, les associations de défense de l’environnement n’ont pas été citées alors même que le Président de la République s’était engagé à instituer une « gouvernance à 5 ».

  • Déforestation au Brésil

    La forêt amazonienne continue de souffrir d'une exploitation intense pour laquelle les pays développés ne sont pas innocents.


     

    Greenpeace a enquêté sur cette déforestation massive:

    FranceParis, le 10 juin 2009 - Après 3 années d'enquête détaillée au cœur de la filière de l'élevage brésilien, Greenpeace publie un rapport en forme de réquisitoire contre ce qui est le 1er moteur actuel de la déforestation au Brésil et dans le monde. Ce rapport démontre l'urgence d'actions – à tous les niveaux - sur la filière bovine brésilienne pour préserver la forêt amazonienne et le climat.

    pou-ama07-183-bd.jpgL'élevage brésilien : 1er criminel forestier et climatique en pleine expansion

    L'élevage est en effet responsable de 80% de la déforestation amazonienne, ce qui représente 14% de la déforestation annuelle de la planète. La destruction progressive de la forêt amazonienne, par abattage et brulis, fait du Brésil le 4ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays possède le plus grand cheptel commercial du monde. Il est le premier exportateur mondial de bœuf et de cuir et son gouvernement entend voir sa part sur le marché mondial doubler d'ici à 2018. « Mais cette expansion se fait sur l'avancée des frontières de la déforestation  où les éleveurs profitent d'un manque patent de gouvernance », explique Grégoire Lejonc, chargé de campagne forêts chez Greenpeace France.

    Le gouvernement brésilien supporte l'élevage et légalise la déforestation illégale
    Le gouvernement brésilien a lui-même une attitude plus qu'ambiguë vis-à-vis de la préservation de la forêt amazonienne et du climat. D'un deforestation-novoprogresso.jpgcoté, le président Lula a annoncé récemment un plan d'action contre le changement climatique qui doit voir ce pays réduire de 72% le déboisement illégal d'ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90% de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées illégalement pour l'élevage ont été adoptées récemment », explique Grégoire Lejonc. « Le gouvernement est l'un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l'élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne », poursuit-il.

    Le tour du monde des marques complices indirectes de la déforestation
    photo-copie-1.jpgAu bout d'une filière complexe, Greenpeace a pu remonter jusqu'aux produits de l'élevage et donc de la déforestation amazonienne. Du cuir des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande des plats préparés servis sur le réseau SNCF, ou les produits commercialisés par Carrefour ou Casino au Brésil, le rapport fait un véritable « tour du monde » des marques impliquées indirectement dans la déforestation amazonienne. Répondant à l'interpellation de Greenpeace, nombre de ces marques déclarent ne pas avoir connaissance de l'implication de leurs fournisseurs dans la déforestation. « On a affaire à une filière aveugle et tentaculaire. Nous appelons toutes les entreprises impliquées à moraliser leurs approvisionnements », conclut Grégoire Lejonc.

    Le rapport a été salué par le ministre de l'environnement brésilien lui-même, Carlos Minc, lors d'une conférence de presse le mardi 2 juin.

    Greenpeace demande que :
    - les nombreuses entreprises et marques citées dénoncent leurs contrats avec leurs fournisseurs et cessent d'alimenter la déforestation
    - le gouvernement brésilien cesse de cautionner l'avancée de la déforestation en subventionnant et en légalisant le développement anarchique de l'élevage
    - un fonds international de lutte contre la déforestation tropicale soit adopté, dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique (conférence de Copenhague), prévoyant un mécanisme de contribution obligatoire des pays industrialisés.

  • Signez l’appel pour le climat !

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    Lundi 25 mai, à l’occasion de l’ouverture du Forum des grandes économies, qui rassemble durant deux jours les représentants des 17 économies les plus riches mais aussi les plus émettrices de gaz à effet de serre, Greenpeace et 10 ONG françaises ont lancé l’appel “Ultimatum climatique” lors d’une conférence de presse.

    Signez l'appel pour le climat ! (cliquez ici)

     

     

     


     

     



    Œuvrant dans des domaines aussi variés que l’action humanitaire, le développement, la défense des droits de l’homme et la protection de l’environnement, c’est une coalition inédite d’organisations qui lance un grand appel qui vise à rassembler 1 million de signatures d’ici le début du mois de décembre pour que la France, au sein de l’Union Européenne, prenne la tête du combat contre les changements climatiques et contribue à la conclusion d’un accord ambitieux sur le climat à Copenhague en décembre.

     

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    la forêt amazonienne en train de disparaître
  • fête de la nature

    Ce week-end, se déroule la fête de la nature, avec de nombreuses sorties organisées à la découverte de l'environnement. Le programme est sur le site fetedelanature.com

    On est surpris de ne voir aucune manifestation annoncée sur le programme pour les Ardennes. Le territoire ne manque pourtant ni de sites remarquables, ni d'associations ou de structures qui peuvent mettre en place une sortie.

    D'ailleurs, la fédération des clubs "Connaître et Protéger la Nature" est partenaire de cette journée, et son siège est à Boult-aux-Bois.

    S'agit-il d'un manque de communication, d'un oubli, ou d'un refus de participer à cette journée?

    fete-de-la-nature,1210,image1,fr,L250.jpg
  • EPR : le fiasco finlandais se confirme

    AREVA, l'entreprise de pointe dans le nucléaire,  a été surtout très en pointe dans les incidents et accidents de l'an dernier (Tricastin, ...).

    Elle veut promouvoir les nouvelles centrales EPR, et a fait du site finlandais un site pilote, qui devait montrer ses compétences.

     

    Mais le chantier s'embourbe dans les retards, les prix explosent et l'autorité de sûreté locale dénonce les comportement de l'entreprise. La vitrine est en train de devenir un boulet pour AREVA, qui doit provisionner des pertes dans ses comptes.

    Voici l'analyse de Greenpeace, qui a toujours dénoncé le danger et les coûts d'une telle centrale.

     

    Paris, le 07 mai 2009 - Greenpeace vient de demander en Finlande, l'annulation du permis de construire de l'EPR, actuellement en construction sur le site d'Olkiluoto dans ce pays.
    Ce recours fait suite à la révélation d'une lettre de l'autorité de Sûreté et de Contrôle, STUK, adressée à Areva, lors d'une 20070404-action-greenpeace-epr-finlande.jpgémission de la télévision finlandaise. Celle-ci fait état de graves problèmes, ainsi que d'un manque de «réels progrès» dans la conception, notamment des systèmes électroniques de contrôle de sécurité. «
    Cela signifie que la construction va s'arrêter et qu'il n'est pas possible de commencer les essais », déclare dans cette lettre Jukka Laaksonen Directeur général de STUK.

    Les systèmes de contrôle sont pourtant une des composantes les plus essentielles d'une centrale nucléaires, pour assurer la sécurité du réacteur. Or, le respect de la réglementation en matière de conception des systèmes de contrôles électroniques faisait partie des conditions posées par l'autorité de régulation finlandaise, avant l'attribution du permis de construire, accordé en 2005. Aujourd'hui ces conditions ne sont plus remplies.

    Greenpeace avait déjà tiré la sonnette d'alarme, dès 2005, car la conception du prototype apparaissait insuffisante et parce qu'AREVA ne garantissait pas un respect de la réglementation sur le nucléaire.
    Dans la lettre, envoyée à la directrice d'Areva, Anne Lauvergeon, en Décembre 2008, la STUK déplore un sérieux manque de professionnalisme dans la construction du réacteur Olkiluoto 3, et fait valoir que «
    l'attitude ou le manque de connaissances professionnelles » d'Areva empêche tout progrès dans la résolution des erreurs et malfaçons. Selon la lettre, STUK est toujours dans l'attente qu'Areva lui fournisse un « modèle qui satisfasse les principes de base de la sécurité nucléaire ».

    Ces révélations sur le chantier du réacteur d'AREVA à OLKILUOTO ne sont que les dernières d'une longue série depuis quatre ans. A cause de malfaçons, de problèmes continus et du manque de sérieux d'AREVA, le chantier accuse maintenant 3 ans de retard et une augmentation de plus de 50% de son coût initial.

    «
    L'industrie se targuait de pouvoir construire un réacteur de type EPR rapidement et pour 3 milliards d'euros... Nous sommes loin des promesses de départ ! Et pourtant Areva et le gouvernement français s'entêtent et continuent de promettre des miracles grâce à ce programme nucléaire » déclare Laura Hameaux, chargée des questions énergie à Greenpeace France.

    75405.jpg«
    C'est un coup dur porté à AREVA, alors que le constructeur a fait de ce prototype une vitrine commerciale à l'international et présente l'EPR comme un projet sûr. Une fois encore, de graves problèmes sont découverts, les principales règles de sécurités ne sont pas respectées mais l'entreprise française reste muette. Cela devrait refroidir les pays qui envisageaient encore de construire des EPR sur leur territoire ! Ainsi, les acheteurs potentiels d'EPR devraient suivre l'exemple des producteurs d'électricités d'Afrique du Sud ou de ceux des USA qui ont décidé d'annuler les constructions d'EPR qu'ils avaient prévus », ajoute Laura Hameaux.

    En France, un réacteur de type EPR est actuellement en construction sur le site de Flamanville, dans la Manche et là aussi, le chantier cumule les problèmes.
    L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a déjà ordonné l'arrêt du chantier à l'été 2008 -ce qui est exceptionnel dans l'histoire du nucléaire français-, pour des malfaçons dans la qualité du béton et du liner, qui nécessitait un fort taux de réparation des soudures. Et le 4 février 2009, elle demandait à EDF de «
    présenter un plan pour améliorer significativement la qualité de leur réalisation et, dans l'attente de nette amélioration, de les contrôler à 100% ».

    Face à ces irrégularités constantes, Greenpeace demande l'arrêt immédiat du programme EPR dans sa globalité, qu'il s'agisse de Olkiluoto 3, Flamanville 3 ou du projet de Penly, annonçait le 30 janvier dernier, par le Président de la République. L'industrie ne peut plus continuer à présenter le nucléaire comme la solution à la crise énergétique et au changement climatique. Elle ne doit plus empêcher le développement des vraies solutions.