La réaction rapide du réseau "sortir du nucléaire" à la décision de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a fait son effet.
La note précédant celle-ci vous a informés sur la décision de cette CRE, qui revient à taxer un procédé qui économise l'énergie et écrête les 
pontes de consommation d'électricité.
Cette taxation dédommage EDF et les fournisseurs d'énergie pour le manque à gagner, conséquence de la diminution de consommation.
Le ministère de l'écologie s'est rendu compte de l'effet négatif de cette prise de position. Nous avons reçu sur l'adresse de ce blog un communiqué venant directement du ministère. Cela prouve que les responsables sont inquiets des conséquences, cela prouve aussi que ce bolg est répertorié dans les hautes sphères (nos respects du soir aux personnalités qui nous lisent)
Vous trouverez ci-dessous un extrait significatif de ce communiqué. A noter la dernière phrase: priorité aux économies d'énergie, dans les respect des intérêts de chacune des parties.
L'intérêt d'EDF est de vendre le plus possible d'électricité, on ne peut rendre compatible deux logiques inverses. Notre position est qu'une politique vraiment innovante dans le domaine écologique ne se fera qu'en tournant le dos au logiques de profit qui dominent le fonctionnement de notre société.
Ce choix demandera des compromis et du temps pour être mis en oeuvre, on ne change pas du tout au tout des choix de fonctionnement, sans tenir compte de la réalité du terrain. Mais il faut au moins que les objectifs soient clairement définis et fermement tenus.
Par une délibération publiée le 17 juillet 2009, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a estimé que « la loi du 10 février 2000 impose, dans le cadre du mécanisme d’ajustement, que l’opérateur d’effacements diffus rémunère les fournisseurs dont les clients se sont effacés pour l’énergie injectée par ces fournisseurs et valorisée par l’opérateur d’effacements diffus ».
Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer a pris connaissance de cette délibération, qui met en évidence l’existence d’obstacles juridiques et financiers au développement d’offres innovantes d’économies d’énergie.
En conséquence, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer demandera au groupe de travail de proposer les évolutions nécessaires au cadre légal et réglementaire et aux règles du mécanisme d’ajustement, avec pour objectif prioritaire de favoriser les économies d’énergie et dans le respect des intérêts de chacune des parties prenantes.

Voici le programme de ces deux jours qui s'annoncent vivifiants :
des centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.
Deux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.
L'élevage brésilien : 1er criminel forestier et climatique en pleine expansion
coté, le président Lula a annoncé récemment un plan d'action contre le changement climatique qui doit voir ce pays réduire de 72% le déboisement illégal d'ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90% de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées illégalement pour l'élevage ont été adoptées récemment », explique Grégoire Lejonc. « Le gouvernement est l'un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l'élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne », poursuit-il.
Au bout d'une filière complexe, Greenpeace a pu remonter jusqu'aux produits de l'élevage et donc de la déforestation amazonienne. Du cuir des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande des plats préparés servis sur le réseau SNCF, ou les produits commercialisés par Carrefour ou Casino au Brésil, le rapport fait un véritable « tour du monde » des marques impliquées indirectement dans la déforestation amazonienne. Répondant à l'interpellation de Greenpeace, nombre de ces marques déclarent ne pas avoir connaissance de l'implication de leurs fournisseurs dans la déforestation. « On a affaire à une filière aveugle et tentaculaire. Nous appelons toutes les entreprises impliquées à moraliser leurs approvisionnements », conclut Grégoire Lejonc.