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chomage - Page 6

  • Chômage : l'état d'urgence permanent.

    Cela fait plus de 3 ans que François Hollande est à la tête de l'Etat, et ses ministres commentent mois par mois les chiffres du chômage. Ceux d'octobre 2015, publiés ce jour, sont à nouveau mauvais. L'embellie du dernier mois (moins 23 800 inscrits en catégorie A) est annulée en octobre ( plus 42 000 inscrits en catégorie A).

    La ministre en charge de l'emploi, Myriam El Khomri, commente ces chiffres, qu'elle qualifie de "pas satisfaisants". On ne peut qu'être d'accord avec elle. Comme habituellement, elle tente de mettre en avant les secteurs moins sinistrés, en particulier les jeunes. Mais ce résultat plus positif s'explique par des contrats aidés, bienvenus pour ces jeunes, mais qui ne correspondent à un véritable emploi stable. Et d'autre part l'existence d'une mauvaise moyenne avec un bon résultat dans un secteur implique de mauvais chiffres par ailleurs : c'est le cas en particulier pour les plus âgés et pour les chômeurs de longue durée.

    Un nouvel argument est mis en avant pour expliquer cette hausse : "La reprise de notre économie est engagée (+0,3 % de croissance et 14 900 créations nettes d’emplois au troisième trimestre) mais elle est encore insuffisante pour se traduire par une diminution durable du nombre de demandeurs d’emploi compte tenu de la hausse de notre population active."

    La hausse de la population active est une chance pour un pays, qui peut ainsi renouveler sa population et augmenter mécaniquement la consommation globale. C'est un des mécanisme de la croissance, mais la ministre semble en faire un obstacle à la baisse du chômage.  Elle fait preuve ainsi d'une  bien courte vue dans son analyse politique.

    Voici les chiffres officiels, qui permettent voir que ce mois-ci notre Région et notre Département sont moins touchés que la moyenne.

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  • Les ministres passent, le chômage monte toujours, hélas ...

    Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du travail fait dans la continuité. Elle doit commenter les chiffres du chômage du mois d'août parus ce jour, et ces chiffres sont mauvais : 20.000 demandeurs d'emploi en plus en catégorie A, soit 0,6% d'augmentation sur un mois et 4,6% sur un an.

    Comme son prédécesseur, la ministre tente de minimiser et de relativiser cette mauvaise nouvelle. Elle écrit : "Les résultats au mois le mois doivent être analysés avec prudence ; seule la tendance compte (...)". Cette évidence, nous la partageons avec elle, mais il faut bien reconnaître que la tendance depuis le début de l'année est mauvaise, comme depuis le début du septennat de François Hollande.

    François Hollande a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne se représenterait pas si le chômage ne baissait pas à la fin de son mandat. Sur quelle période compte-t-il se baser pour mesurer cette baisse éventuelle ? Un mois ? Un trimestre ? Une année ? Il entretient une incertitude qui le sert bien, en le laissant juge et partie de la durée significative. Il semble pourtant logique et pertinent que ses résultats doivent être mesurés sur le temps où il a exercé son mandat : or, plus on avance dans le temps, plus il devient évident que les mois qui restent avant la prochaine élection présidentielle ne permettront pas de résorber toute cette hausse déjà constatée.

    Voici les chiffres officiels de la DARES et de la DIRECCTE Champagne-Ardenne

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  • François Rebsamen part sur un échec

    François Rebsamen a décidé de quitter le gouvernement pour reprendre le poste de Maire de Dijon, devenu vaquant depuis le décès de son successeur.

    Son bilan concernant le chômage est loin d'être positif, avec sur un an 3,9 % d'augmentation pour les personnes en catégorie A (chômeurs sans aucune activité) et 6,6 % d'augmentation pour les personnes en catégories A, B et C, c'est-à-dire en incluant les chômeurs ayant une activité réduite.

    Pour la catégorie A, on compte plus de 3,5 millions d'inscrits, il faut se rappeler qu'en son temps François Mitterrand se battait sur la ligne de crête des 2 millions de chômeurs.

    François Rebsamen retient dans son communiqué les catégories les moins défavorisées et conclut par cette phrase :

    "L’engagement de tous, et en particulier celui des entreprises qui bénéficient de l’effort de la Nation, reste plus que jamais nécessaire afin que le chômage recule durablement."

    Il compte donc sur le bon vouloir des entreprises, feignant de croire que celles-ci pourraient embaucher largement dans un contexte économique plus que morose. Fait-il rappeler qu'en économie libérale, les entreprises, qu'elles soient déficitaires ou bénéficiaires, n'ont pas pour objet de créer de l'emploi. Les embauches éventuelles ne sont qu'une variable d'adaptation en cas d'activité croissante, ne pouvant pas être satisfaite par de gains de productivité.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Chômage : changement de tendance ou changement des règles.

    C'est de bonne guerre, le ministre se réjouit dans son communiqué de la quasi stabilité du nombre de demandeurs d'emploi en juin 2015. Il insiste cependant sur le fait qu'il faudra une confirmation sur plusieurs mois pour pouvoir parler d'une diminution durable.

    Il oublie par contre de signaler l'avertissement joint à la publication des chiffres par la DARES. On y apprend que des méthodes d'investigation nouvelles ont été utilisées, faisant baisser le nombre d'inscrit en catégories A, B et C. En admettant que ces nouvelles méthodes aboutissent à des résultats plus fiables, il reste certain qu'il devient difficile de faire des comparaisons sur des périodes observées avec des outils différents. D'autres sources d'erreur sont pointées par la DARES qui demande d'interpréter la baisse de juin 2015 avec prudence.

    Ce constat de stabilisation sur un mois ne peut donc donner lieu qu'à aucun commentaire fiable, attendons la fin de l'été pour voir si une tendance se dessine nettement.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Chômage : une hausse "ininterprétable"

    Comme nous l'avons souligné à de nombreuses reprises, les chiffres du chômage publiés chaque mois doivent être interprétés avec prudence. Ils ne prennent une signification qu'en comparant des périodes longues, ce qui permet d'éviter des conclusions hâtives. Ce mois-ci, l'analyse des chiffres est encore plus délicate, puisque pôle emploi reconnait publier des statistiques non fiables du fait des nombreux jours fériés de mai. Les ponts du mois de mai ont entrainé des modifications dans l'actualisation des fichiers et dans la relance des pointages. La seule chose qui semble sûre, c'est que la hausse continue, mais son importance n'est pas certaine.

    En 3 ans de présidence Hollande, on compte 1 million de chômeurs de plus pour les catégories A, B et C (et 629 000 de plus pour la seule catégorie A, les personnes sans aucun emploi). Il reste deux années de mandat, et si les chiffres peuvent se stabiliser en fin d'année, on n'imagine pas une baisse considérable pour les quelques mois qui termineront le quinquennat Hollande. Nous pouvons réaffirmer que l'objectif d'une baisse du chômage sur la durée du mandat ne sera pas réalisée.

    Voici les chiffres officiels publiés par la Dirrecte Champagne-Ardenne

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  • Et le ministre se félicite de son action ....

    "Notre politique de l’emploi a permis de limiter les effets de la crise pour de très nombreux Français" déclare ce jour François Rebsamen, dans le communiqué officiel qui accompagne la publication des chiffres du chômage pour avril 2015.

    Avec 50 000 chômeurs de plus en catégories A, B et C, soit une augmentation de 1 % sur un mois et de 7 % sur un an, il semble évident que la pente suivie reste mauvaise, mais le ministre ne voit pas la même réalité que tout le monde. Il signale que cela aurait pu être pire (c'est sûr !) et que cela ira mieux demain(c'est possible).

    Plus de 5 500 000 personnes recensées dans ces catégories A, B et C, cela fait quand même beaucoup de gens qui n'ont pas perçu les effets positifs de la politique de l'emploi du gouvernement actuel.

    François Hollande a déclaré que le bilan de son mandat se ferait sur les chiffres du chômage. Son quinquennat a largement dépassé la moitié de sa durée, et la hausse des demandeurs d'emploi est très élevée depuis son élection. Il est certain que les deux ans qui lui restent ne permettront pas de revenir au chiffre initial, et encore moins de constater une baisse. Au mieux, on pourra observer une stabilisation, voire une  petite amélioration dans les derniers mois. Mais sauf erreur de notre part, un bilan est bien la différence entre les chiffres d'arrivée et les chiffres de départ.

    Selon toute probabilité, François Hollande sera en lice pour une nouvelle candidature, il sera intéressant de voir comment il manipulera les chiffres pour les présenter comme conformes à ses promesses.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Chômage: "amélioration de la tendance" mais "pas de baisse du nombre de demandeurs d'emploi"

    Tout le monde ne peut pas être ministre, il faut des compétences exceptionnelles pour atteindre ce niveau de responsabilité. François Rebsamen, ministre en charge du travail et de l'emploi, possède une des qualités essentielles au bon accomplissement de la tâche qui lui a été confiée : il parle couramment la langue de bois.

    Les chiffres du chômage pour mars 2015 viennent d'être publiés, et le communiqué officiel note une amélioration de la tendance. Faut-il comprendre que le nombre de demandeurs d'emploi diminue ? Non, il continue d'augmenter, de 0,4 % sur un mois et 4,9 % sur un an pour la catégorie A (et 0,5 % pour un mois et 6,7 % sur un an pour les catégories A, B et C). Un simple calcul montre que ces chiffres sont tout à fait dans la moyenne de ces 12 derniers mois.

    Il faut vraiment triturer les chiffres dans le sens que l'on veut leur faire dire pour voir "une amélioration de la tendance". L'augmentation persiste, et sur un rythme comparable à celui des 12 mois précédents. Le rôle d'un responsable est, entre autres, d'insuffler un peu d'optimisme et remonter le moral des Français. Mais à force de se réjouir de chiffres catastrophiques, et d'entretenir un espoir pour une échéance qui recule sans cesse, c'est plutôt un sentiment d'abandon et une attitude de rejet que le ministre suscite.

    Voici les chiffres officiels :

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