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François Rebsamen part sur un échec

François Rebsamen a décidé de quitter le gouvernement pour reprendre le poste de Maire de Dijon, devenu vaquant depuis le décès de son successeur.

Son bilan concernant le chômage est loin d'être positif, avec sur un an 3,9 % d'augmentation pour les personnes en catégorie A (chômeurs sans aucune activité) et 6,6 % d'augmentation pour les personnes en catégories A, B et C, c'est-à-dire en incluant les chômeurs ayant une activité réduite.

Pour la catégorie A, on compte plus de 3,5 millions d'inscrits, il faut se rappeler qu'en son temps François Mitterrand se battait sur la ligne de crête des 2 millions de chômeurs.

François Rebsamen retient dans son communiqué les catégories les moins défavorisées et conclut par cette phrase :

"L’engagement de tous, et en particulier celui des entreprises qui bénéficient de l’effort de la Nation, reste plus que jamais nécessaire afin que le chômage recule durablement."

Il compte donc sur le bon vouloir des entreprises, feignant de croire que celles-ci pourraient embaucher largement dans un contexte économique plus que morose. Fait-il rappeler qu'en économie libérale, les entreprises, qu'elles soient déficitaires ou bénéficiaires, n'ont pas pour objet de créer de l'emploi. Les embauches éventuelles ne sont qu'une variable d'adaptation en cas d'activité croissante, ne pouvant pas être satisfaite par de gains de productivité.

Voici les chiffres officiels :

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 551 600 en France métropolitaine fin juillet 2015. Ce nombre baisse par rapport à la fin juin 2015 (-0,1 %, soit -1 900). Sur un an, il croît de 3,9 %.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 860 900 en France métropolitaine fin juillet 2015 : sur un mois, il augmente de 0,3 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +6,8 % sur un an) et de 1,3 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +15,7 % sur un an).
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 412 500 en France métropolitaine fin juillet 2015 (5 717 800 en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 0,3 % (+15 100) au mois de juillet. Sur un an, il augmente de 6,6 %.

 

Les chiffres pour la Région et les Ardennes, avec une petite baisse qui devra être confirmée les mois suivants pour être significative.

Fin   juillet   2015,   dans   le   département   des   Ardennes,   17   568 personnes  sont  inscrites  à  Pôle  emploi  en  catégorie  A.  Ce  nombre diminue de 0,8 % par rapport à fin juin 2015 ( - 133). Sur un an, il est en augmentation de 5,2 %.
Le  nombre  de  demandeurs  d'emploi  inscrits  en  catégorie  A,  B,  C s'établit à 25 467 dans le département des Ardennes, fin juillet 2015.
Ce nombre diminue de 0,4 % (soit - 115) sur un mois. Sur un an, il augmente de 6,7 %.   

En   Champagne-Ardenne,    le    nombre   de   demandeurs    d'emploi inscrits  en   catégorie  A  augmente  de   0,2 %   par  rapport   à  juin 2015 (soit  + 4,2 % en un an).
En   Champagne-Ardenne,   le   nombre   de   demandeurs   d'emploi inscrits  en  catégorie  A, B, C diminue de 0,3 % par rapport à juin 2015 (+ 6,0 % en un an).

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Commentaires

  • Dans l'article, il est dit que: "..., les entreprises.....n'ont pas pour objet de créer des emplois...." C'est vrai.
    Mais les emplois se créent normalement pour combler ou satisfaire des demandes de biens ou de services. D'ailleurs ce sont les emplois les plus solides.
    Les emplois qui seraient créés par des entreprises dont le seul objectif serait justement de créer des emplois, ne peuvent pas tenir longtemps. Ils seraient créés par des mesures artificielles comme bénéficient ceux dus aux subventions. Le concept de création d'emplois soutenus par l'impôt n'a donc pas beaucoup de sens.
    Seules, les entreprises publiques ou privées offrant une utilité à la société sont en capacité réelle de créer des emplois.
    Daniel

  • Il semble que les collectivités territoriales, les associations, et même les particuliers soient également en capacité de créer des emplois.

  • C'est vrai. En terme économique et social, les associations sont des entreprises. A mon avis, les associations, comme les entreprises à statuts coopératifs ou mutualistes, doivent viser progressivement à l'autofinancement et à établir leur équilibre budgétaire. Les emplois n'en seront que plus solides et donc plus durables.
    Daniel

  • Admettons que les associations, les collectivités territoriales soient des entreprises comme les autres, ou qu'elles doivent tendre à le devenir. Difficile à admettre, mais prenons cette hypothèse comme exacte.
    Tout emploi créé devrait donc générer un financement correspondant à son coût, ce qui implique une marchandisation de toute la société : L'école, la santé, la justice et, pourquoi pas, la police et l'armée.
    Cet ultra-libéralisme, nous le refusons et nous en combattons les conséquences : voilà au moins un choix politique clair.

  • L'école, la santé, la justice, la police, l'armée, doivent garder leur statut dans l'administration de l'Etat. Que de la part des responsables au pouvoir, il y ait une recherche de bon résultat par unité d'euros dépensée, c'est louable et les foyers imposables ne demandent que cela.
    Dans mon propos, je ne parle que des associations, des coopératives, des mutuelles, auxquelles j'ajoute les syndicats, toutes ces organisations qui rendent un service public, doivent tendre, selon moi, à plus d'indépendance budgétaire notamment pour les raisons que j'ai dites. Cela ne nuit pas à la démocratie.
    J'affirme aussi être contre l'ultra libéralisme.
    Daniel

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