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amnesty international - Page 45

  • Violences faites aux femmes en France : Amnesty International poursuit l'action

    En 2010, 146 femmes sont décédées, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, selon l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple réalisée par la Délégation aux victimes du ministère de l’Intérieur. Assassinats, meurtres, coups et blessures volontaires suivis de mort ; en France, une femme meurt tous les deux jours et demi. Bien que les violences au sein du couple soient commises dans la sphère privée, ce sont des violations des droits humains et elles concernent donc l’Etat.

    vcf_france250366.gifDans son rapport public de février 2010 "Lutte contre les violences faites aux femmes. La France doit mieux faire" (à télécharger en bas de cette page), Amnesty International France (AIF) a pointé les dysfonctionnements de la lutte contre ces violences.

    En février 2011, AIF a adressé le "Manifeste pour les droits humains – constats et perspectives 2011-2012" aux autorités françaises. Ce document souligne les avancées réalisées depuis quatre ans et met en avant les progrès qui restent à accomplir pour assurer une meilleure prise en compte des droits humains en France notamment dans le domaine des violences faites aux femmes.

    Le nouveau plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 prévoit plusieurs mesures pour lutter contre les violences au sein du couple et plusieurs actions du plan recoupent certaines de nos recommandations.

     

    Début novembre 2011, AIF a adressé des courriers aux divers ministères concernés pour obtenir des précisions sur la mise en œuvre effective de ce plan .

    Pour renforcer et améliorer la lutte contre les violences faites aux femmes en France, AIF demande :

    • la mise en place d’une réelle coordination interministérielle entre les différents acteurs
    • le renforcement de la formation de tous les acteurs concernés par la lutte contre les violences faites aux femmes
    • la mise en place systématique d’un dispositif d’accueil et de prise en charge des victimes dans les commissariats, les unités de gendarmerie et les services médicaux ;
    • un déploiement des moyens financiers indispensables à la réalisation du plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 et à la mise en œuvre de la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants.
  • Syrie : les patients et le personnel soignant des hôpitaux sont pris pour cibles


    Le gouvernement syrien a transformé les hôpitaux en instruments de répression alors qu’il met tout en œuvre pour écraser l’opposition, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 24 octobre.



    Intitulé Health Crisis: Syrian Government Targets the Wounded and Health Workers, ce document d'Amnesty International de 39 pages dénonce le fait que des patients soignés dans au moins quatre hôpitaux publics ont été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements, y compris de la part de professionnels de la santé.

    Les personnels hospitaliers soupçonnés de soigner les manifestants et autres personnes blessées dans le cadre des troubles ont eux-mêmes été confrontés aux arrestations et à la torture.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les autorités syriennes auraient donné carte 144965.jpgblanche aux forces de sécurité dans les hôpitaux, et que dans bien des cas le personnel hospitalier aurait infligé des actes de torture et des mauvais traitements aux personnes même dont ils sont censés s’occuper, a indiqué Cilina Nasser, chercheuse sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.

     

    Des patients aggressés

     

    « Étant donné l’ampleur et la gravité des blessures dont souffrent bien des Syriens à travers le pays, il est inquiétant de constater que beaucoup pensent qu'il est plus sûr de ne pas se faire soigner que de se rendre dans des centres médicaux adaptés. »

    D’après les informations recueillies par Amnesty International, des patients ont été agressés par des médecins, des professionnels de santé et des agents de sécurité dans les hôpitaux nationaux de Banias, Homs et Tell Kalakh, et dans l’hôpital militaire de Homs.

    Un médecin de l’hôpital militaire de Homs a raconté à Amnesty International qu’il avait vu quatre médecins et plus de 20 infirmières infliger des violences à des patients.

    Ahmed a été amené inconscient à l’hôpital national de Tell Kalakh le 22 août, après avoir été frappé par des membres des forces de sécurité. Un témoin l’a vu dans la salle des urgences :

    « Il était entouré par sept ou huit agents de sécurité, dont certains armés de fusils, et par des infirmières en blouse blanche. Il a ouvert les yeux et a dit : " Où suis-je ? " Tout à coup, ils se sont rués sur lui et ont commencé à le rouer de coups. »

    En outre, certains patients ont été arrêtés dans les hôpitaux. Le 7 septembre, des membres des forces de sécurité qui recherchaient un opposant au gouvernement, commandant sur le terrain présumé, ont fait une descente dans l’hôpital al Birr wa al Khadamat à Homs. Ne le trouvant pas, ils ont emmené 18 blessés.

    Un professionnel de la santé présent au moment du raid a raconté à Amnesty International qu'il avait vu au moins un patient inconscient se faire enlever son respirateur artificiel avant d’être emmené.

    Ayant peur de se rendre dans un hôpital du gouvernement, de nombreux Syriens choisissent de se faire soigner soit dans des cliniques privées, soit dans des hôpitaux de campagne de fortune, sous-équipés.

    Des médecins de l’hôpital national de Homs ont expliqué que le nombre d’admissions pour blessures par balles avait sensiblement chuté depuis le mois de mai, lors même que le nombre de victimes et de blessés ne cesse d’augmenter dans les rues.

    En Syrie, la Banque centrale du sang est seule habilitée à fournir du sang. Elle est sous contrôle du ministère de la Défense, ce qui plonge les cliniques privées dans un cruel dilemme. Un médecin qui travaillait dans une clinique privée de Homs a expliqué à Amnesty International :

    « Nous étions confrontés à un dilemme à chaque fois qu’un patient blessé par balle arrivait et avait besoin d’une transfusion de toute urgence : si nous envoyions une demande à la Banque centrale du sang, les services de sécurité apprendraient où il se trouvait et il courrait le risque d’être arrêté et torturé, voire de mourir en détention. »


    Des médecins menacés


    Les travailleurs médicaux sont eux-mêmes pris pour cibles par les forces de sécurité, certains parce qu’ils soignent les blessés, d’autres parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir participé à des manifestations ou d’avoir filmé les manifestants.

    Le 7 août, une vingtaine de soldats et de membres des forces de sécurité ont attaqué un hôpital gouvernemental dans le gouvernorat de Homs et arrêté sept membres du personnel. L’un d’entre eux a décrit à Amnesty International leur interrogatoire, au cours duquel certains de ses collègues ont été passés à tabac :

    « La personne chargée de l’interrogatoire a demandé : " Tu veux être torturé ou tu veux parler ? " Il m’a accusé ainsi que mes collègues de soigner les blessés sans en avertir les autorités et m’a demandé les noms des blessés. »

    gal_4435.jpgAmnesty International a invité les autorités syriennes à donner des instructions précises et claires à tous les hôpitaux, qui doivent accueillir et soigner tous les blessés sans délai, et accorder la priorité à l’intérêt des patients avant toute autre préoccupation.

    « Les professionnels de la santé syriens se retrouvent dans une situation impossible, contraints de choisir entre soigner les blessés et préserver leur propre sécurité, a déploré Cilina Nasser.

    « Les autorités syriennes doivent entendre raison et prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent afin que tous les patients bénéficient de soins, sans discrimination fondée sur leurs affiliations ou activités politiques présumées.

    « Toute personne, qu'il s'agisse d'un membre du personnel de santé ou d’un membre des forces de sécurité, soupçonnée d’avoir retardé, entravé ou interféré dans le travail des professionnels de santé prodiguant des soins aux blessés, doit être tenue de rendre des comptes. »

  • Troy Davis exécuté : honte à la justice américaine

    Communiqué d'Amnesty International

     

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    Après l’exécution lâche et honteuse de Troy Davis, Amnesty International France appelle à poursuivre le combat pour l’abolition universelle de la peine de mort.

    « Aujourd’hui, la Géorgie n’a pas seulement tué Troy Davis, elle a aussi tué la confiance de tous les soutiens de Troy, à travers le monde, dans le système judiciaire aux Etats-Unis », déclare Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.

    Troy Davis est mort à 5h08 (heure de Paris), après quatre heures d’une insoutenable attente.

    En effet, trois minutes après l’heure d’exécution prévue, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de se donner un délai pour examiner le recours des avocats de Troy Davis.

    Recours qu’elle a rejeté sans motivations peu après 04h30 réactivant la mise à mort.

    « Nos pensées vont à Troy Davis, sa famille et ses proches », déclare Geneviève Garrigos, « Nous pensons également à la famille de l'officier de police, Mark Allen MacPhail. Cette exécution ne lui rend pas justice ».

    « Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n’avais pas d’arme. Continuez à chercher la vérité », sont les dernières paroles de Troy Davis. 

    Dans le monde entier, depuis de nombreuses années des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en faveur de Troy Davis. Hier soir encore, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris, mais aussi à Lille, Marseille, notamment, à l’appel d’Amnesty International France et d’autres associations abolitionnistes.

    Les paroles de Troy Davis portent un message qui fait de lui un symbole : « Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n'est pas gagné ou perdu à travers moi […]. N’arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !" »

  • Empêchez l'exécution de Troy Davis !

    Communiqué d'Amnesty International

     

    Pour voir le dossier d'enquête complet  en 4 videos, cliquer sur ce lien vers la page d'AI

     

    La Géorgie vient de signer l'arrêt d'exécution contre Troy Davis, pour une exécution le 21 septembre 2011.  Son ultime recours, le Comité des grâces de Géorgie.

    L’Etat de Géorgie (Etats-Unis) vient de signer un arrêt contre Troy Davis, fixant sa date d’exécution le86983.jpg 21 septembre 2011.  C’est maintenant, ultime recours, au Comité des grâces de Géorgie de décider si Troy Davis, condamné pour le meurtre d’un policier, doit vivre ou mourir.

    "Cette exécution n’est pas inévitable, déclare Geneviève Garrigos, présidente AIF. Le Comité des grâces de Géorgie peut changer la donne.
    En juillet 2007, il a déclaré que ses membres ne confirmeront l’exécution que s’ils sont absolument convaincus qu’aucun doute sur la culpabilité de Troy Davis ne persiste dans leur esprit. Or, depuis cette date les doutes quant à sa culpabilité n’ont fait que croître. Restons tous mobilisés pour Troy !
    ".

    Amnesty International va rapidement appeler à une mobilisation citoyenne pour éviter la mort d’une personne, peut-être innocente.

    Le 28 août 1991, Troy Davis a été condamné à mort, sans aucune preuve matérielle, pour le meurtre du policier Mark Allen MacPhail commis deux ans plus tôt. Sept des neuf témoins du procès se sont depuis rétractés ou ont contredit leur témoignage initial dans des déclarations sous serment, certains accusant la police d’avoir fait pression sur eux. L’un des deux derniers témoins est le principal suspect, mis en cause par d‘autres témoins.

    Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quels que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode utilisée par l’Etat pour exécuter.

     

    Seule la mobilisation de l'opinion publique peut le sauver SIGNEZ
  • Tunisie : il est temps de venir en aide aux "doubles" réfugiés

    L'intervention militaire en Lybie ne devait durer que le temps nécessaire à protéger les populations civiles de Benghazi et de sa région.

    Elle se transforme de plus en plus en guerre directe contre le régime libyen, et semble s'installer dans une longue guerre de position.

    Des réfugiés ont été obligés de fuir la Libye, et se retrouvent "doubles réfugiés" en Tunisie : ils doivent être pris en charge par la communauté internationale. Voici une analyse de la situation par Amnesty International.

     

     

    Au camp de Choucha, la vie est difficile. Dans le désert tunisien près de la frontière avec la Libye, le soleil brûlant de midi s’abat sur les rangées de petites tentes où des milliers de réfugiés s’abritent de la chaleur, des vents de sable et des scorpions.

    Les hommes, les femmes et les enfants, parmi lesquels des malades et des personnes âgées, se rassemblent en petits groupes dans les tentes, pour essayer de recréer une vie normale et un esprit de communauté dans cet environnement impitoyable. Ils mangent ensemble, gèrent de petites boutiques, donnent naissance, élèvent leurs enfants et même se marient. Mais la vie ici n’a rien de normal.


    La majorité des habitants du camp de Choucha sont des réfugiés originaires du Soudan, de Somalie, d’Érythrée et de la Côte d’Ivoire qui vivaient ou se trouvaient en Libye au moment où le conflit a éclaté.


    tunisia-choucha280.jpgNéanmoins, contrairement aux milliers de travailleurs migrants qui ont été rapatriés depuis longtemps, ces personnes ne peuvent rentrer chez elles à cause des persécutions et des guerres auxquelles elles seraient confrontées dans leurs propres pays : ce sont des "doubles" réfugiés, déplacés de chez eux puis de Libye. Alors pour l’instant, ils sont coincés au camp de Choucha et attendent que leurs problèmes soient résolus pour retrouver un peu d’apaisement.


    Des délégués d’Amnesty International sont venus dans le camp ces derniers jours pour rencontrer des réfugiés ainsi que pour documenter les conditions de vie. Faduma, une mère somalienne, ses deux petites filles assises à côté d’elle, nous a raconté : "Ici, le problème principal, c’est que nous ne sommes toujours pas en sécurité. Je suis si inquiète pour mes filles que je n’en dors pas la nuit. Je n’ai pas de mari et personne ici ne peut nous protéger."


    Azmina, une autre femme originaire de Somalie, mère de jeunes enfants, nous a expliqué : "Cela fait des mois que nous attendons ici. La vie ici n’est pas supportable, et beaucoup de personnes de notre communauté sont reparties en Libye parce qu’elles ne pouvaient pas rester. Il n’y a pas d’espoir ici."

    Pour de nombreuses personnes, la seule solution serait une réinstallation dans un autre pays pour commencer à reconstruire une vie et retrouver réellement et durablement paix et sécurité.

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a émis un appel d’urgence demandant aux pays européens ainsi qu’aux États-Unis et à l’Australie, entre autres, de participer à la réinstallation d’un grand nombre des réfugiés de Choucha afin qu’ils puissent trouver la paix et la sécurité dont ils ont tant besoin.

    Par Charlotte Phillips, chercheuse sur les droits des réfugiés et des migrants pour Amnesty International.

  • Traité sur le commerce des armes : il est temps de passer aux choses sérieuses


    Paris, le 28 février 2011 -

    Aujourd’hui, à l’occasion d’une réunion aux Nations unies, les ONG membres de la plate-forme française « Contrôlez les Armes » appellent les Etats à s’assurer qu’aucune arme ou munition ne soit vendue aux responsables de violations des droits humains. Les diplomates du monde entier se réunissent du 28 février au 4 mars en vue des négociations du Traité international sur le commerce des armes (TCA) - un traité juridiquement contraignant visant à réguler le commerce international des armes conventionnelles.

    h-20-1716993-1254178767.jpgCette réunion s’ouvre alors que des manifestations pacifiques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont réprimées par la violence armée. A ce titre, la plate-forme française accueille favorablement les sanctions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies samedi 26 février à l’encontre des autorités libyennes, incluant notamment un embargo sur les armes. Celui-ci couvre un large éventail d'armes, de munitions, d'équipements et de types de transferts. Il s’agit d’un important précédent sur lequel les Etats doivent impérativement s’appuyer au cours des négociations sur le TCA afin d'éviter de nouvelles tragédies.

    « Les gouvernements des pays producteurs d'armes doivent comprendre que dorénavant les populations n'accepteront plus le « laissez faire » dans la vente d’armements à des gouvernements qui n'ont ni honte ni remords à les utiliser contre leurs propres citoyens », a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.

    La plate-forme française fait part de sa plus grave préoccupation à l’idée de savoir que des armes françaises pourraient avoir participé à commettre des exactions en Libye. Elle estime qu’un tel risque existe pour d’autres pays destinataires de matériels de guerre français.

    Selon Zobel Behalal du CCFD- Terre Solidaire, « Le monde a besoin de façon urgente d'un instrument préventif destiné à empêcher d’autres tragédies. Un traité sur le commerce des armes réduira et préviendra l’éventualité que des armes se retrouvent entre les mains de dirigeants qui les utilisent pour violer les droits humains et hypothéquer le développement de leurs pays.»

    (....)

     

    La Plate-forme française « Contrôlez les armes » est composée d’Amnesty International France, Oxfam France, le Secours catholique - Caritas France., le CCFD-Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement), Handicap International, l'Observatoire des armements, Justice et Paix France, Pax Christi France, Réseau Foi et justice Afrique-Europe, la Ligue des droits de l'Homme, Médecins du monde.

  • Il est temps que la Banque mondiale prenne les droits humains au sérieux

    Communiqué d'Amnesty Internartional

    Les grandes entreprises peuvent avoir un impact négatif considérable sur les droits des personnes et des groupes humains. À travers ses recherches, Amnesty International a montré que ces conséquences peuvent prendre diverses formes, allant de moyens de subsistance menacés ou détruits à des expulsions forcées visant à laisser place à des opérations d’extraction.

    Le Groupe de la Banque mondiale, entre autres fonctions, finance les activités de grandes entreprises dans des pays en développement, par le biais d’une institution appelée Société financière internationale (IFC). L’IFC soutient fréquemment des industries de nature particulièrement invasive telles que le pétrole, le gaz et les projets miniers. Ces industries sont souvent associées à des dommages environnementaux et des atteintes aux droits humains.

     

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    Gazoduc en construction dans la Région d'Ayacucho au Pérou, projet financé par l'IFC. Septembre 2009

     

     

     

     


    L’IFC doit veiller à posséder de solides garanties pour empêcher les atteintes aux droits humains résultant de ses activités.

    Malheureusement, la Banque mondiale refuse de prendre les droits humains au sérieux. En mai 2011, l’IFC adoptera de nouvelles directives de gestion des risques sociaux et environnementaux liés aux activités qu’elle soutient. Cependant, non seulement elle propose d’adopter des garanties qui sont insuffisantes pour empêcher les effets négatifs en termes de droits humains, mais elle REFUSE même de s’engager à respecter ces droits.

    Venant d’une institution qui prétend avoir pour vocation de lutter contre la pauvreté et d’améliorer la vie des populations, et qui est gouvernée par des États membres ayant des obligations internationales en matière de droits humains, cela est totalement inacceptable.

    Les entreprises ne peuvent pas être exonérées de toute responsabilité pour leur impact négatif sur les droits humains. Passez à l’action, en faisant savoir au vice-président exécutif de l’IFC qu’il est maintenant temps de prendre les droits humains au sérieux !

     



    Agissez SIGNEZ la pétition au vice-président exécutif de l’IFC  (sur notre site international)