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écologie - Page 111

  • Le deuxième EPR pour Chooz ?

    La vallée de la Meuse est déjà défigurée par la centrale de Chooz, verrue gigantesque posée par l'Homme dans les boucles du fleuve qui ont fait rêver tant de promeneurs, dont Arthur Rimbaud . Le Nord et le Nord-Ouest des Ardennes sont en train de mettre en place un parc naturel .double_chooz.jpg

    Nos politiques veulent y implanter une deuxième centrale nucléaire, polluant pour des générations ce site. La pollution est bien sûr visuelle :la ou les centrales elles-mêmes, les lignes à très haute tension qui hachent la forêt . La pollution c'est encore  le réchauffement des eaux de la Meuse, déjà problématique avec une centrale . La pollution, ce sont aussi les rejets, dont le contrôle est effectué par EDF elle même : ses laboratoires viennent de se faire épingler par l' Agence de Sûreté Nucléaire pour non conformité . Notre note du 12 janvier vous informe à ce sujet .

    On est pas là pour faire peur, on ne parlera pas d'un accident possible...

    Le premier EPR construit en Finlande prend un retard de plusieurs années, avec un surcoût considérable . Le deuxième construit à Flamanville est l'objet de malfaçons importantes dans sa structure . Voici un commentaire de "Greenpeace" à ce sujet :

    20030727-epr-danger-peint-sur-la-tour-de-la-centrale-nucleaire.jpgL’annonce du retard, bien que démentie, arrive après une succession de mauvaises nouvelles sur le chantier EPR de Flamanville. Bouygues a annoncé plusieurs mois de retard dans le bétonnage de la dalle du réacteur selon l’édition des Échos du 27 octobre dernier. Dans la foulée, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à Areva, suite à des non-conformité dans le contrôle qualité « d’apporter la démonstration de la qualité des pièces du pressuriseur récemment fabriquées » qu’elle a sous-traité en Italie. Le pressurisseur est un composant imposant (14 mètres de long et 140 tonnes) et majeur du circuit de refroidissement du futur réacteur. Une mauvaise qualité mettrait en jeux la sûreté du réacteur. Enfin la semaine dernière, EDF a été contraint d’avouer devant la Commission locale d’information l’échec total des travaux de creusement du tunnel pour la future canalisation de rejet en mer. L’électricien a annoncé qu’il allait totalement de stratégie et de méthode de travaux, chose qui allait nécessiter une nouvelle enquête publique et provoquer plus d’un an de retard sur cette partie du chantier !

    9782913165441FS.gifNos responsables politiques font donc la course à l'EPR, ne tirant pas les leçons de l'implantation de la première centrale de Chooz : son arrivée n'a pas empêché la perte d'emplois pour les Ardennes, pas plus que la crise pour la pointe de Givet (voir Vireux, Cellatex à Givet et plus récemment Sopal toujours à Givet ou Godart à Fumay, entre autres ) .

    La solution pour créer de l'emploi pour les Ardennes passe plus par le développement des énergies renouvelables, avec toutes les filières qui s'y rattachent : recherche et développement de solutions écologiques, mise en place d'une filière bois performante, avec une gestion qui permette le renouvellement  et la préservation des forêts .

    L'industrie du solaire, de l'éolien, de la biomasse , les techniques et matériaux pour l'isolation peuvent créer des emplois durables et soleil.jpgaccessibles aux Ardennais . C'est là que les aides de l'état doivent se porter, car ses secteurs sont ceux de notre avenir .

    Voici selon Challenges.fr, qui cite le JDD, la situation de la compétition entre les sites candidats à l'EPR n° 2 :

    Selon le Journal du dimanche du dimanche 18 janvier, Nicolas Sarkozy s'apprêterait à attribuer le deuxième réacteur nucléaire à EDF, qui le construirait à Chooz, dans les Ardennes, afin de revitaliser la région. En juillet dernier, l'Elysée avait annoncé la construction de ce deuxième EPR, et avait souhaité qu'une décision d'implantation soit prise "d'ici à 2009", et que la "première pierre soit posée en 2011".
    Toujours selon le
    JDD, GDF-Suez, également candidat à la construction de ce deuxième EPR, pourrait obtenir rapidement la construction d'un troisième EPR ou se voir confier l'exploitation d'un réacteur construit par EDF.
    Le premier EPR mondial est toujours en cours de construction en Finlande. Il devait initialement entrer en activité mi-2009, puis mi-2011, mais le groupe énergétique finlandais TVO et le groupe français Areva parlent désormais de 2012. Cette année-là devrait également être mis en service par EDF le premier EPR français, à Flamanville (Manche).

  • Des milliards pour l'automobile, pourquoi faire ?

    Communiqué de France Nature Environnement :

    François FILLON a annoncé ce matin lors des premiers Etats Généraux de l’industrie automobile une aide de l’Etat de l’ordre de 5 à 6 Milliards d’euros pour le secteur. Des efforts de la part des constructeurs sont attendus par l’Etat mais les objectifs initiaux du Grenelle en matière de transport sont oubliés. Pour France Nature Environnement, cette aide ne profitera pas au contribuable, ne sauvera pas un secteur industriel en fin de cycle et ne contribuera en rien à une meilleure préservation de l' environnement...

     

    1724AA96A126318582F88A5FAD976.jpgRéactions de France Nature Environnement

    Non à des aides sans aucune contrepartie en matière d’environnement !

    La crise structurelle du secteur de l’industrie automobile, accentuée par la crise économique, ne trouvera pas d’issue par une vision à court terme de la filière.

    Pour Michel DUBROMEL, responsable Transports à FNE : « Des sommes colossales sont promises par les pouvoirs publics pollution-automobile-01.jpgpour aider la filière industrielle automobile. Cet argent public ne peut en aucune façon se contenter de contreparties uniquement sociales et économiques. Les critères environnementaux doivent être pris en compte, c’est la seule option à long terme de restructuration de la filière. Mais rien n’a été dit à ce sujet ce matin ! Cessons de penser qu’il est impossible de marier l’environnement, le social et l’économie. »

    Oui à des aides pour relever les défis environnementaux de demain !

    C’est grâce à une politique publique prenant en compte l’ensemble des enjeux liés aux transports et à la mobilité durables qu’il sera possible de relever les défis environnementaux de demain.

    Michel DUBROMEL poursuit : « L’industrie automobile doit aujourd’hui relever trois grands défis : moins consommer d’énergie, moins de territoires et réduire les impacts sanitaires. La promotion du « véhicule décarboné » ne peut pas constituer une solution miracle. Des changements de comportements et de culture quant à l’objet voiture sont nécessaires et sont en fait déjà en marche. Les pouvoirs publics doivent anticiper ces évolutions, notamment en matière d’essor de la demande de transports collectifs."

    beijing.jpegInquiétudes concernant la Banque européenne d’Investissement

    La Ministre de l’économie vient d’annoncer que le Gouvernement français soutiendrait, en relation avec d’autres Etats membres, une modification de la stratégie d’investissements de la BEI pour aider l’automobile. Michel DUBROMEL s’inquiète : « La BEI soutient en général des projets allant dans le sens de l’environnement. Il est inquiétant de voir la France proposer une telle modification de stratégie au niveau européen ».

    France Nature Environnement s’inquiète des aides colossales au secteur automobile sans contreparties en matière d’environnement et sans vision de moyen et long terme concernant les transports et la mobilité durables.

  • Grenello-compatible ?

    L'alliance pour la planète regroupe de très nombreuses associations écologiques .logo.jpg

    Elles lancent une enquête pour connaître les réalisations et projets qui seraient non conformes au Grenelle de l'environnement .

    Cette enquête est ouverte à tous, vous pouvez y participer .

     

    L’année 2009 est décisive dans la course contre la montre pour enrayer le dérèglement climatique et stopper l’hécatombe de la biodiversité. Hélas, de trop nombreux projets s’inscrivent, au cœur de nos territoires, en contradiction totale avec l'esprit et les mesures du Grenelle de l’environnement, qui auraient pourtant dûs marquer une rupture décisive !

    Pour en savoir plus : découvrez la carte de France de l'Alliance pour la Planète des projets "Grenello-incompatibles".

    Il existe un projet Grenello-incompatible près de chez vous ? Faites-le nous savoir et participez à la mise à jour de la carte de l'Alliance pour la Planète ! Faire connaitre un projet Grenello-incompatible

  • Un allié de poids

    Dans son combat pour l'écologie, L'An Vert vient de recevoir le renfort d'un allié de poids . L'Osservatore romano, très officiel organe du Vatican, prèche pour une nouvelle croisade dont le sujet est l'écologie .

    La formulation est peut-être encore un peu maladroite, mais on perçoit un effort pour rejoindre le combat pour une terre non polluée .1527d85a98a3cdd5a852586d1326e030.jpeg

    Les scientifiques du Saint-Siège ont découvert une source majeure de pollution : la pilule contraceptive !

    C'est vrai, parfois on exagère un peu dans nos propos, mais là c'est vrai, même si c'est difficile à croire . On cite(Le Monde, une" bible" dans son genre) :

    La pilule contraceptive a "des effets dévastateurs sur l'environnement" et est en partie responsable de "l'infertilité chez l'homme", écrit samedi le journal du Vatican, l'Osservatore Romano.

    1138643e-b4b8-11dc-8847-ca6d5c781bfd.jpgLa pilule "a depuis des années des effets dévastateurs sur l'environnement en relâchant des tonnes d'hormones dans la nature" à travers les urines des femmes qui la prennent, affirme l'auteur de l'article, le président de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques, Pedro José Maria Simon Castellvi.

    "Nous avons suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine (marquée par une baisse constante du nombre de spermatozoïdes chez l'homme) en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule", poursuit-il, sans donner plus d'explications.

  • voeux

    Un voeu pour 2009, l'espoir fait vivre

     

    humour_gag_joke_le_chat_ecologie-520x393.jpg
    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 1 commentaire Pin it!
  • nucléaire : les centrales ne suffisent pas

    Vague de froid : la France atomique sauvée par...

     

    l’Allemagne antinucléaire !

     

    L’option nucléaire face au réchauffement climatique n’est pas seulement dangereuse, elle est aussi parfaitement inefficace

    http://www.sortirdunucleaire.org/

    A partir de ce samedi, une forte vague de froid est annoncée sur la France, avec des températures négatives sur une grande partie du territoire. A cette occasion, l’absurdité de l’option nucléaire française va une fois de plus être démontrée : en effet, bien qu’engagée dans un plan de sortie du nucléaire, c’est l’Allemagne qui va approvisionner une bonne partie des chauffages électriques de l’Hexagone.

    L’explication est simple : pour "justifier" leur politique nucléaire, EDF et l’Etat français ont procédé à l’installation de millions de chauffages électriques. Or, chaque fois que la température baisse, la consommation due aux convecteurs électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé : ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, principalement allemandes, qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique".

    Le fait est que les centrales nucléaires ne sont pas du tout adaptées aux variations de puissance, elles fournissent une puissance constante... quelle que soit la demande en électricité.

    Comme EDF continue de promouvoir le chauffage électrique, on note le recours de plus en plus important à des centrales thermiques.

    D’ailleurs, dans son Rapport d’information n° 357 de juin 2007, le Sénat constate que "la France, pour assurer sa sécurité d’approvisionnement, doit consolider ses moyens de pointe. En effet, le parc de production dispose de surcapacités en base autorisant des exportations d’électricité mais semble insuffisant pour assurer la pointe".

    Résultat, comme l’ont récemment reconnu le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), l’utilisation du chauffage électrique entraine de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français.

    Ces données disqualifient de fait la réponse "de bon sens" qui nous est parfois faite, c’est à dire... augmenter le nombre de réacteurs nucléaires : cela ne répondrait en rien au problème de la consommation de pointe. De toute façon, il serait techniquement dangereux et financièrement suicidaire pour EDF d’utiliser des réacteurs nucléaires seulement pour couvrir les pointes de consommation, et de les laisser à l’arrêt le reste du temps. Voilà la France bien handicapée, face à de fortes chutes de température, avec ses 58 réacteurs nucléaires incapables d’alimenter des millions de chauffages électriques.

    De fait, depuis 5 ans, c’est l’Allemagne qui est exportatrice nette d’électricité vers la France (*), et non l’inverse comme le prétendent ceux qui, par ignorance ou mauvaise foi, clament que l’Allemagne sortirait du nucléaire... en important l’électricité nucléaire française. Certes, la question de la lutte contre le réchauffement climatique reste entière, mais il est important de comprendre que la "solution" nucléaire n’est pas seulement dangereuse, elle est aussi totalement inefficace et aggrave même la situation.

    Une fois de plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la seule option d’avenir consiste à économiser l’énergie et développer massivement les énergies renouvelables. C’est seulement ainsi qu’il sera possible de sauver la planète du réchauffement climatique... et du péril atomique.

    NB : Voir la campagne en cours "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org)

     

    Lien permanent vers ce communiqué :

    http://www.sortirdunucleaire.org/ac...

  • Pêche à la baleine :Greenpeace poursuivi

    Greenpeace a mis en évidence un trafic de viande de baleine au Japon . Les militants locaux ont saisi la police locale, mais l'affaire a été classée très rapidement, et ce sont les militants japonais qui se retrouvent en prison pour vol .

    Arrêtez-moi aussi ! La chasse baleinière en justice, pas ses opposants!

    Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin chasse_baleines1-300x199.jpgdes persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.

    Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.

    Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse photo_0302_459_306_19763.jpgà la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.

    Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir chasse-baleine.jpgdénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».