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écologie - Page 109

  • Enercoop à Attigny

    Enercoop est, comme son nom l'indique, une coopérative spécialisée dans la fourniture d'énergie renouvelable. Une antenne vient d'être créée dans les Ardennes, à Attigny. Voici l'information reprise du moniteur.fr :

    Une société coopérative d'intérêt collectif, Enercoop Ardennes, vient de voir le jour à Attigny. Elle a été cofondée par Enercoop, l'agence l­ocale de l'énergie 08, Ecoterritoires et le développeur belge de parcs éoliens Vents d'Houyet. Cette société a pour but d'investir dans des moyens deEcly1-3347b.jpg production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.

    Voici, d'après son responsable, la philosophie de Enercoop : (voir le site moniteur.fr)

    L'électricité fournie est 100% renouvelable, et elle représente l'unique offre. La structure juridique, société coopérative, permet au quotidien une gouvernance plus démocratique. Quel que soit le montant du capital que vous apportez, vous ne disposez que d'une seule voix. Autre spécificité, enercoop est une société coopérative d'intérêt collectif , structure qui n'est reconnue en France que depuis 2000. Cet agrément n'est obtenu que si l'on arrive à démontrer que l'entreprise relève d'avantage de la notion de service public que de l'intérêt privé.

     

    Cette démarche est interessante à plusieurs titres : Elle est locale, elle prend la forme coopérative, elle se place sur le terrain des énergies renouvelables.

    Rappelons que l'ALE 08 est en lien sur L'An Vert, nous suivrons avec attention le devenir et les réalisations de cette coopérative.

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  • une heure pour la planète

    Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes , près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    PARTICIPEZ A CETTE OPÉRATION SUR http://www.earthhour.fr/

    L’année 2009 est une année décisive pour notre planète. C’est en effet dans les douze prochains mois que se décideront les politiques mondiales earth-hour-2009-le-28-mars-a-20h30-eteignons-nos-lumieres-!_large.jpgde lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.

    wwf_big.gifLe WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    A ce jour, dans 62 pays dont la France, pas moins de 74 métropoles, dont Cape Town, Chicago, Copenhague, Dubaï, Hong-Kong, Istanbul, Las Vegas, Lisbonne, Londres, Los Angeles, Manille, Mexico, Moscou, Nashville, Oslo, Rome, San Francisco, Singapour, Sidney, Toronto et Varsovie, se sont déjà engagées à éteindre leur lumière le samedi 28 mars 2009 de 20h30 à 21h30.

    Le 28 mars offrons une heure pour la planète !

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  • Déchets nucléaires : la routine

    Le transport des déchets nucléaires est devenu une triste réalité, presque une banalité . Des centaines de tonnes de matières dangereuses sont transportées par route, voies ferrées ou voie maritime. Comme pour toute activité, un accident est possible, et la probabilité augmente avec le nombre de voyages.

    Que se passera-t-il le jour d'un accident sérieux ? C'est la question que se pose "La voix du Nord"dans un article daté de ce jour .dans-la-nuit-paisible-163-tonnes-de-de-1611959.jpg.jpg

    En voici la conclusion, qui peut malheureusement s'appliquer à beaucoup d'autres communes traversées par ces déchets.

     

    S'il ne nous appartient pas de commenter les faits - c'est même interdit par la loi (sic !) - en revanche, on peut légitimement s'interroger pour rassurer la population : quelles seraient les mesures prises en cas d'accident ferroviaire d'un convoi de déchets nucléaires sur la commune ? Y a-t-il un plan d'urgence ? Si oui, quel est-il ? Réponse... Ces convois relevant du « secret défense », même les plus hautes autorités comme la préfecture ne sont pas toujours informées des dates et heures de passage du « périple ». On apprend simplement qu'il existe un plan départemental des risques majeurs avec une cellule ad hoc. Au niveau local... certes, il y a bien, à Fourmies, un édile chargé de la sécurité (Jacques Derigny) mais ce dernier n'a reçu aucune instruction sur le sujet, y compris sur une distribution de pilules d'iodes qui serait recommandée.

    Quant à informer la population, n'en parlons même pas... circulez, y'a rien à voir !

  • Enfouissement des déchets nucléaires : le débat continue

    Notre(pas encore enterré) confrère "L'Union" rapporte les débats que continue de susciter le projet d'enfouissement des déchets nucléaires . Dans la région, aucune communes des Ardennes n'a répondu positivement, mais dans la Marne plusieurs ont fait acte de candidature .

    La proximité du centre de Bure dans la Meuse fait qu'il existe localement un mouvement d'information indépendant de l'Andra, agence qui gère ces problèmes pour le gouvernement .(voir le site de Bure ).

    Au sein de conseils municipaux qui ont voté pour accueillir éventuellement un centre d'enfouissement, le débat n'est pas clos. Ainsi à Maurupt, il anucleaire-tue-avenir.gif été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)

    A trois kilomètres de là, à Pargny sur Saulx, un débat a eu lieu à l'initiative des opposants. Une centaine de personnes ont assisté à cette soirée pour entendre des arguments qui étaient absents dans les documents officiels : tout à été fait pour présenter sous un jour favorable ce projet qui engage un territoire pour des centaines de milliers d'années.

    Quand on leur présente des arguments, les populations locales sont interessées et se sentent concernées.

    Comment sur un sujet si important a-t-on pu demander aux communes de s'engager sans véritable débat contradictoire ?

    Manifestement la tentative de passage en force ne se passe si bien que cela pour l'Andra. Les compensations financières annoncées apparaissent de plus en plus pour ce qu'elles sont : un moyen de masquer les véritables enjeux et de ne pas parler des risques de ce projet .

  • Mox attaque

    Greenpeace a mis en lumière un transport très important de combustible nucléaire entre la France et le Japon : la moitié de la planète à parcourir, avec des tonnes de produit très dangereux . Greepeace dénonce les conditions de ce transfert :

     

    FranceCherbourg / Paris, mercredi 4 mars. Dans la nuit de mardi à mercredi, la première partie du plus important convoyage de plutonium jamais effectué au monde a eu lieu entre l’usine Areva de La Hague et le port de Cherbourg. L’imposant convoi de 5 camions et de dizaines de véhicules d’escorte a quitté l’usine de retraitement à 3h 30, pour arriver au port à 5h15. Greenpeace avait disposé des observateurs tout au long du parcours de 20 kilomètres pour protester et témoigner de l’évolution du convoi. Un second transport de même cherbourg-paris-le-4-mars-2.jpgtype aura lieu la nuit prochaine.

    Les navires de PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited) arriveront quant à eux à Cherbourg jeudi pour embarquer les 1800 kilos de plutonium contenu dans les 65 assemblages de MOX et les convoyer vers le Japon.

    « Areva nie le fait que le plutonium issu de réacteur dit « civil » puisse être utilisé à des fins militaires. L’ahurissant dispositif policier déployé pour ce premier convoi en est un démenti évident ! Le Mox est une matière extrêmement dangereuse et proliférante !, déclare Yannick Rousselet chargé de Campagne nucléaire à Greenpeace France. Prétendre, comme le fait Areva, que le Mox n’est pas dangereux parce qu’il a un usage civil revient à dire que la dynamite ne pose pas de problème transvessel.jpgpuisqu’elle peut servir à creuser des tunnels !...»

    « Par cette action de protestation, Greenpeace veut montrer le côté obscur de l’énergie nucléaire, ajoute Yannick Rousselet.De nombreux citoyens dans tous les pays savent maintenant que cette dangereuse cargaison va traverser la planète pendant les deux mois qui viennent ! Nous allons continuer à faire la lumière sur la suite de ce transport et montrer ce qu’Areva et l’Etat français veulent cacher aux populations. »

  • AZF n'a pas suffit

    Le procès qui débute nous remet en mémoire la catastrophe d'AZF à Toulouse et ses très nombreuses victimes . Pourtant sous prétexte de simplification administrative, une réforme des installations classées pour leurs risques est proposée.

    France Nature Environnement qui regroupe de nombreuses associations de protection de la nature, proteste contre cette réforme . La FNE arton475.jpgdemande l'organisation d'états généraux du risque industriel . Voici leur communiqué :


    Installations classées : pour le retrait de la réforme. Le plan de relance voté en janvier au Parlement assouplit considérablement les conditions d’autorisation et de contrôle des activités industrielles en créant une procédure « d’autorisation simplifiée ». Sous couvert de simplification du droit, certains intérêt économiques lobbys ont obtenu la création d’une usine à gaz qui ne simplifiera pas la vie des associations de défense de l’environnement ni même celle de bien des industriels ! En résumé, la plupart des activités soumises à autorisation pourront être créées sans aucune étude d’impact ou de danger, sans enquête publique, etc….

    Pour Gilles Huet, délégué régional de l’association « Eaux et Rivières de Bretagne : « Nous nous battons depuis deux ans contre cette réforme dont nous demandons le retrait pur et simple. Nous ne pouvons pas accepter un tel recul de la concertation, de l’information et de l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux. Nous boycotterons la réunion du Conseil supérieur des carling_small.jpg&mask=120x120.pnginstallations classées et demandons l’arrêt de la casse du droit de l’environnement ».

    Raymond Léost, vice président de FNE ajoute : « Notre but est clair : renforcer les moyens de l’administration de l’écologie et de la police de l’environnement et éviter une privatisation du contrôle des activités industrielles ».

    Mercure : il faut passer aux actes ! France Nature Environnement participe depuis deux ans à la campagne internationale « ZERO MERCURE » contre les dangers du Mercure. FNE s’est félicitée de l’action de la France à Nairobi qui a permis le vote unanime d’une interdiction du Mercure. Toutefois, FNE demande à ce que Madame Jouanno invite les industriels utilisant le mercure à abandonner ce procédé obsolète et à le remplacer sans plus attendre.

    Après AZF : il reste tant à faire ! A la suite de la catastrophe d’AZF, une loi votée le 30 juillet 2003 prévoyait des mesures de sécurité industrielle et de maîtrise de l’urbanisation à proximité des sites dangereux : on est encore loin du compte.

    Pour Marc Sénant, chargé de la campagne risque industriel à FNE : « Juste un exemple : 421 plans de prévention des risques technologiques installation_classee.jpgdestinés à protéger les riverains des sites industriels devaient être adoptés avant le 31 juillet 2008. Aujourd’hui…seuls 5 plans ont été finalisés ! ».

    Pour en sortir : des Etats Généraux du risque industriel. Arnaud Gossement, porte parole de FNE, conclut : « Pour mettre un terme à l’activisme de certains lobbys, pour engager un dialogue environnemental entre salariés, élus locaux, associations et exploitants, des Etats Généraux du risque industriel sont indispensables. Il est urgent de le faire en s’assurant que les associations qui se battent sur le terrain soient écoutées et entendues »

  • Chooz A démantelée

    Notre (toujours à la pointe) confrère "L'Union" nous informe des travaux de démantèlement de la centrale de Chooz A . Cette centrale atomique a été une des premières construite en France. Elle a fonctionné de 1967 à 1991, et les travaux de démantèlement ont débuté en 2009 pour la partie proprement nucléaire .

    Il n'y a pas de référence de déconstruction d'une centrale nucléaire, le chantier de Chooz sert donc de test aux méthodes qui pourraient être main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=225&g2_serialNumber=2utilisées pour la suite .

    On apprend que plus de 40 ans après la service de l'unité ardennaise, il n'existe pas de filière pour les déchets les plus contaminés(cuve du réacteur) . Des dizaines de centrales ont pu être construites depuis celle de Chooz A, sans que le problème du démantelèment soit étudié et résolu . Cela donne une idée du sérieux des arguments donnés par EDF et le lobby pro-nucléaire : pour eux tout va toujours bien, et aucun problème grave ne se pose  .

    C'est vrai quand on ne s'attaque pas aux problèmes, on risque moins de se rendre compte des difficultés réelles ; on verra plus tard est une attitude bien peu responsable .