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Actualité vouzinoise - Page 245

  • 4 voies, pour qui ? pour quoi?

    Lors  de la réunion dans le cadre des assises des territoires ruraux, Benoit Huré est revenu sur le désenclavement du secteur de Vouziers.

     

    f0dho_1432215448_vouziers_route_de_reims.jpgIl a répondu à une remarque d'un participant, qui signalait qu'à son avis, une route à 4 voies vers Rethel ne s'imposait pas. Le président du conseil général a déclaré que le choix n'était pas validé, la liaison devait rejoindre l'autoroute soit par Rethel, soit par Le Chatelet sur Retourne.

    Mais il a aussitôt ajouté que cette deuxième variante présentait des inconvénients importants, en particulier en raison de richesses archéologiques présentes sur le tracé.

    En clair, rien n'est décidé, nous allons pouvoir choisir entre une quatre voies vers Rethel et une quatre voies vers Rethel.

    Pourtant bien des questions ne sont pas tranchées sur ce dossier.


    Une quatre voies pour quoi ?

     

    Il s'agit a priori de désenclaver le Vouzinois.

    Il est évident que le territoire souffre d'une dépopulation, et personne n'espère un repeuplement massif du secteur. Comme il a été rappelé lors de la soirée, un maintien démographique serait déjà un succès.

    De même dans le domaine économique, on  ne vit plus sur l'espoir de l'arrivée d'une ou plusieurs grosses unités.

    Alors quelle utilité aurait une quatre voies : les routes ne sont pas saturées, les chiffres de fréquentation le prouvent.

    Vers Mazagran, le trafic routier tourne autour de 5000 véhicules/ jour, y compris la circulation locale. Une route nationale peut supporter sans gêne perçue 8500 véhicules par jour, la saturation étant atteinte à 15000 véhicules/jour.

    Sur une quatre voies, le trafic peut aller jusqu'à 25 000 véhicues/jour sans entraîner de ralentissement, la saturation se faisant à 45 000 véhicules/jour.

    Prévoir une quatre voies aboutit à un sur-équipement, coûteux en argent et en terrains.

     

    Une quatre voies pour qui ?


    autoroute.jpgOn peut se demander à qui profiterait une telle route. On remarquera qu'il n'existe pratiquement aucun exemple en France d'un tel embranchement "borgne". Les autoroutes et routes à quatre voies forment un réseau, sauf à desservir une agglomération de grande taille.

    Cet équipement présente le risque d'aspirer les forces vives vers l'extérieur, sans contrepartie. Même avec une quatre voies, vous n'aménerez pas un Rémois ou un habitant de Charleroi à Vouziers s'il n'a pas une bonne raison de venir.

     

    Vouziers existe en équilibre avec son environnement proche. Pour les habitants du territoire de l'Argonne ardennaise, l'utilité est encore plus faible.

    Un tel axe ne renforce en rien la cohérence et le dynamisme du Vouzinois. Les habitants des cantons d'Attigny et de Le Chesne vont plus facilement vers Charleville, cette 4 voies n'a guère d'intérêt pour eux. De même pour les habitants des cantons de Grandpré et de Monthois, qui ne passeront pas par là pour se rendre à Châlons ou à Reims.

    Même les habitants de Vouziers seront peu gagnants : quelques minutes de moins au maximum, avec un consommation de carburant majorée. A l'heure du Grenelle de l'environnement, les nouvelles quatre voies ne devraient plus voir le jour.


    D'autres proposition existent-elles ?



    La situation actuelle n'est pas satisfaisante du pont de vue des routes dans le secteur.

    Notons d'abord que le problème du transport devrait se poser de manière plus globale : transports en commun, voies ferrées, canal.01-carte-ardennes.jpg

    En regardant une carte, il apparaît que les chefs-lieux de canton rayonnent dans toutes les directions à partir de Vouziers, et que les routes qui y mènent aboutissent  au-delà à des centres ou des axes importants.

    C'est ainsi qu'est structuré le Vouzinois, c'est ce schèma qu'il faut prendre comme base de réflexion.

    Il existe un axe Reims-Luxembourg qui passe par Machault, Vouziers et Buzancy.Les "rurbains" rémois s'installent à la périphérie de notre secteur sur cet axe.

    L'axe Vouziers-Sainte-Ménéhould structure l'Argonne et il avait été reconnu prioritaire lors d'une précédente étude sur un pays d'Argonne inter-départemental. Il rejoint également un axe autoroutier qui ouvre l'Argonne sur l'Europe de l'est.

    L'axe Vouziers-Charleville, par Le Chesne ou par Attigny a été signalé comme une des rares zones possible de développement démographique du secteur.

    Les responsables locaux réclament depuis très longtemps la mise hors gel d'au moins un des axes importants de notre arrondissement, pour maintenir tout au long de l'année des relations avec le réseau national.

    Des améliorations sont à apporter sur les routes qui conduisent à Reims, à Charleville, à Stenay, Rethel ainsi qu'à Sainte-Menehould ou Verdun.

    Une quatre voies ferait probablement bien sur une carte du département. Toutes les sous-préfectures reliées au fameux Y ardennais!

    Mais cet axe Reims-Charleville-Belgique intéresse en fait assez peu notre secteur. Il faut revenir à une vision locale, argonnaise de la situation.

    Les solutions retenues reposeraient sur les constats et le vécu des habitants du secteur, et seraient différentes de la proposition du président du conseil général.

     

  • Entente Aisne-Oise

    On a entendu parler de l'entente Aisne Oise lors de la soirée sur les assises des territoires ruraux.


    Les passages en italique et soulignés sont tirés du site de l'Entente.



    Mais, en fait, qu'est-ce que cette entente  ?


    On a pu entendre que le conseil général des Ardennes n'était pour rien dans le projet de barrage à Savigny.

    Le site de l'entente nous apprend que : L'Entente interdépartementale pour la protection contre les inondations de l'Oise, de l'Aisne, de l'Aire et de leurs affluents, un établissement public de coopération interdépartementale, créé le 25 septembre 1968 par les Conseils généraux de l'Aisne, des Ardennes, de la Marne, de la Meuse, de l'Oise et du Val d'Oise qui en sont membres

    L'Entente est administrée par un Conseil d'administration de trente membres titulaires (cinq conseillers généraux par département).

     

     

    Voici les membres au titre des Ardennes en 2008

     

     


    DEPARTEMENT DES ARDENNES
    Noël BOURGEOIS Attigny Patrice GROFF Monthois
    Thierry DION Château-Porcien Dominique GUERIN (M) Machault
    Mireille GATINOIS Asfeld Marc LAMENIE Tourteron
    Michel MARCHET Carignan Joseph AFRIBO Rethel
    Clément SERVAIS Vouziers Jean-Luc WARSMANN Grandpré


     

    Le département des Ardennes est donc membre fondateur et administrateur de la structure.

    On s'apperçoit que des administrateurs étaient présents à la réunion de Vouziers : dommage que leur modestie ne leur ait pas permis de se faire connaître.

     

     


    Quels sont les buts officiels ?


    Il s'agit de protéger les secteurs urbanisés situé en aval en utilisant les territoires ruraux situés en amont.

    Il est entendu a priori qu'un territoire urbanisé, même de manière anarchique voire illégale a plus de valeur qu'un territoire naturel.

    Pour renforcer ses arguments l'entente n'hésite pas compter la population rémoise dans celle du bassin de l'Aisne : Le bassin compte une trentaine d’agglomérations de plus de 10 000 hab., dont Reims (215 000 hab.), Cergy-pontoise (185 000 hab.) et Compiègne (plus de 90 000 hab).

    On laisse donc entendre que les crues de l'Aisne toucheraient la ville de Reims ! La Vesle peut déborder, mais un barrage à Savigny n'y changera sûrement rien.

    La zone amont est caractérisée par sa démographie, son potentiel agricole ou écologique étant oublié ou secondaire : Son amont connaît en revanche des densités de population très faibles (mois de 20 hab. au km2 dans le sud-est du bassin).

     

    Elle ( L'Entente, note de l'An Vert) participe également à la préservation de l'environnement naturel du bassin hydrographique de l'Oise, de l'Aisne et de leurs affluents sans modifier la vocation existante des espaces concernés, sauf s'il s'agit de mettre en place des dispositifs de lutte contre les inondations

     

    Le "sauf si..." prend toute sa saveur quand le but principal de l'Entente est de lutter contre les inondations, principalement par la mise en place de dispositifs de retenue.

     

    activites_clip_image002.jpg

     

     

    Le Barrage de Savigny ne serait qu'un projet encore en discussion.

     

    On a pu entendre  cette affirmation lors de la soirée à la salle des fêtes de Vouziers. Les textes montrent que le barrage de Savigny est intégé à une programmation, dont le budget est bouclé.

    Avancement du Programme d’actions de prévention des inondations sur les bassins de l’Oise et de l’Aisne 2000-2006

    Le vote des nouveaux statuts de l’Entente modifiant la clé de répartition des départements membres a permis, en réaffirmant la solidarité de bassin, de relancer le programme intégrant au-delà des sites de Longueil-Sainte-Marie et Proisy, quatre autres sites d’étude : Boureuilles en Meuse, Savigny sur Aisne en Ardennes, Saint-Michel et Watigny dans l’Aisne.


    (..)la concertation agricole relative au site de Savigny-sur-Aisne sera relancée en 2008.

     

     



     

    Le programme 2007-2013, mis en œuvre et animé par l’Entente en concertation avec les acteurs locaux, devrait permettre de réaliser
    5 sites supplémentaires

    Deux axes ont ainsi été retenus pour la programmation 2007-2013

    - Des aménagements du lutte contre les inondations portant le dispositif d’écrêtement des crues à 7 sites (Longueil-Sainte-Marie et Proisy dans le cadre du CPER 2000-2006, Saint-Michel, Watigny, Boureuilles, Savigny, une localisation sera à préciser sur l’Aisne).

     

     

     

    On peut donc affirmer que les documents de l'Entente Aisne Oise montrent sans ambiguïté l'implication du département des Ardennes dans la structure et donc dans les choix.

    Ils montrent également que le but est de préserver des zones urbanisées d'aval du risque d'inondation. La préservation des zones rurales d'amont, pour leur intérêt agricole et/ou écologique est tout à fait secondaire voire inexistant.

    Ces documents montrent enfin que les choix sont validés, et le site de Savigny est bien intégré dans les aménagements retenus.

     

     

     

    Document complémentaire : appel d'offre

    AVIS DE MARCHE
    Maitrise d’oeuvre dans le cadre du projet d’aménagement d’une aire d’écrêtement des crues de l’Aisne
    sur le site de Savigny-sur-Aisne (Ardennes)


    Section 1 : Pouvoir adjudicateur et procédure
    Entente Interdépartementale pour la protection contre les inondations de l’Oise, de l’Aisne, de l’Aire et de leurs
    affluents.
    Adresse : direction des services – 11 cours Guynemer – 60200 Compiègne
    Le marché fait l’objet d’une procédure d’appel d’offres ouverte en application des articles 57 à 59 et 74 du code des
    marchés publics.
    L’avis de marché a fait l’objet d’une publication au JOUE et au BOAMP le 17 juillet 2009.


    Section 2 : Objet et caractéristiques principales du marché
    La consultation a pour objet de désigner un maître d’oeuvre qui sera chargé de la conception d’un projet
    d’aménagement d’une aire d’écrêtement des crues de l’Aisne sur le site de Savigny-sur-Aisne (08) et, le cas
    échéant, du suivi de la réalisation des travaux.
    Estimation prévisionnelle du montant des travaux établie par le maître d’ouvrage : 8 500 000 euros HT


     


  • Andy Seck à Vouziers

    Le musicien et conteur sénégalais Amdy Seck était cet après-midi à Vouziers.

     

    335541-0114.jpg?t=1392La bibliotèque municipale poursuivait son animation africaine, qui avait débuté par la venue de l'écrivaine Ken Bugul.

    Amdy Seck venait en voisin puisqu'il réside actuellement à Reims, où il fait connaître la culture traditionnelle africaine.

    Un public nombreux, plus de 80 personnes, a pu apprécier ses talents. Il est conteur, chanteur, musicien et il sait faire participer son public. Les plus jeunes ont plus particulièrement aimé sa prestation.

    L'exposition des association Argonne-Manengouba et Vouziers-Civol était toujours là pour découvrir la vie des africains par des photos , des objets venus de loin.

    Cette exposition restera présente à la bibliothèque jusqu'à la fin de la semaine.

    A la fin du spectacle, les personnes présentes ont pu déguster des spécialités africaines : Fruits, thé à la menthe et Bissap (boisson à base d'hibiscus).

    Cette initiative de la bibliothèque se termine comme elle a commencé : un franc succès et une ambiance conviviale.

  • Assises des territoires ruraux

    Des généralités pour une réunion alibi.....

    Ouvrir, en 2 heures et demie, un débat sur l'avenir de la ruralité  à travers 3 thèmes principaux :"Développer les activités économiques"; "Territoires ruraux au quotidien»; «Organisation et animation des territoires ruraux», entre Le Préfet des 127639-0096.jpg?t=3638Ardennes  , Le Sous-préfet de l'arrondissement, les deux sénateurs UMP et  le député UMP de la circonscription, et environ 200 auditeurs réunis dans la salle des fêtes de Vouziers relevait plus de la nécessité de tenir une réunion alibi que de celle d'écouter vraiment les acteurs locaux.

     

    La plus grande partie du temps fut occupé par des exposés, des témoignages parfois intéressants comme ceux de Benoît Dave sur l'agriculture et de M. Clabaux, PDG de l'entreprise Dupuy SA de Quatre Champs sur le développement d'une activité industrielle dans le Vouzinois. Le questionnement suscité par l'intervention de M. Philippe Demoulin, directeur d'Argonne, à propos de la vie quotidienne  resta malheureusement  trop général. Peu d'interventions et  de questions sont venues de la salle. Elles ont donné l'occasion à chaque fois aux personnalités assises en tribune de vanter la qualité de leurs actions, de leurs choix et de se féliciter de la volonté gouvernementale de prendre vraiment en compte la ruralité. Les conclusions énoncées dans la synthèse du Préfet en fin de réunion relevaient de 625227-0106.jpg?t=7683l'évidence. Il n'était pas besoin de tenir une telle grande messe pour  les énoncer; il suffisait tout simplement de reprendre les conclusions  de l'un des nombreux débats tenus sur le même thème dans le Vouzinois depuis des dizaines d'années.

     

    Résumons: "L'agriculture joue un rôle essentiel dans les territoires ruraux. Les choix politiques actuels, au niveau européen, la fragilise. Il faut donc rectifier le tir. La campagne a besoin d'équipements performants en matière de communication en particulier (téléphonie, internet très haut-débit, TNT). Elle a besoin également d'être bien desservie par les moyens de communication. L'augmentation de la population  est un objectif prioritaire: former les jeunes pour qu'ils puissent travailler au Pays, permettre aux anciens d'y terminer leur vie. Evaluer les structures de gestion des services et supprimer celles qui s'avèrent inutiles. Préserver le potentiel nature et la bio-diversité. Augmenter l'attractivité du territoire en développant, en particulier, les services aux personnes .

    Voilà pour l'essentiel !

     

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  • Condamné et fier de l'être

    Il semble bien que l'on retrouve de plus en plus de personnes condamnées qui se permettent de commenter le jugement les concernant.

     

     

    Logo_ghsa.gifAprès ce journaliste qui utilise son quotidien pour revenir sur sa condamnation par un tribunal, voici un directeur d'hôpital qui juge infondée une décision judiciaire le concernant.

    Michel-Leopold Jouvin, puisqu'il s'agit de lui est interrogé par notre (en pleine santé) confrère L'Union. Le conseil d'Etat, la plus haute juridiction française en ce domaine, vient de confirmer les jugements des tribunaux administratifs. Le docteur Ona Embo voit donc son bon droit reconnu contre le GHSA , dont le directeur était M-L Jouvin au moment des faits.

    Pour des précisions complémentaires voie les notes du 25/05/2007 et du 24/10/2009

    Celui-ci conteste encore aujourd'hui la version du droit du conseil d'Etat, il a une opinion qui vaut manifestement plus que ces "petits juges".

    Il déclare en conclusion :"C'est une affaire passée, les choses ont été très difficiles dans l'établissement mais si c'était à refaire, je le referais ».

    C'est ce qu'on appelle l'exemplarité de la peine!?


  • Un débat sans retenue

    Ce soir se déroulait à la salle des fêtes de Vouziers un débat dans le cadre des assises des territoires ruraux.

     

    Nous ferons demain un compte rendu de cette réunion.

    Les habitants de Savigny et du secteur ont profité de l'occasion pour manifester leur opposition au projet de barrage sur l'Aisne.606323-0112.jpg?t=9610

    L'entente Aisne-Oise regroupe les départements concernés par les inondations de ces rivières. Elle projette des "casiers de sur-stockage" pour limiter les conséquences des inondations en aval.

    Les habitants du secteur de Savigny, où doit être édifier un tel ouvrage, y voient surtout des inconvénients et regrettent de n'avoir pas été informés plus tôt.

    Leur présence lors des assises de Vouziers n'est pas passée inaperçue .



  • Vaccination grippe : un frémissement

    Dans les centres de vaccination pour la grippe H1N1, on perçoit un frémissement.

     

    La participation qui était très modeste au départ commence à prendre de l'ampleur. On a même frôlé l'émeute à Metz en fin de semaine dernière, 461211-0091.jpg?t=3703les équipes présentes étant manifestement trop peu nombreuses.

    A Vouziers également les chiffres de participation augmentent. On arrive à 70 à 80 vaccinations par séance : avec 4 séances hebdomadaires , cela fait environ 300 personnes par semaine.

    Le vaccin sans adjuvant est arrivé, il est réservé aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 2 ans.

    Du fait de l'augmentation des volontaires à la vaccination, les personnes qui n'ont reçu de bon sont priées de revenir à leur tour,sauf cas particulier.

    Les équipes médicales et administratives sont maintenant rodées. Il faut savoir qu'à Vouziers une dizaine de personnes est mobilisée à chaque séance.

    Les séances se pousuivent dans les jours qui viennent avec en complément la mise en place de vaccinations dans les collèges et lycées.