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Y’a tout de même une justice !

Michel-Léopold Jouvin, le directeur du
groupement hospitalier Sud Ardennes est sur le
départ pour la direction d’un établissement
hospitalier spécialisé des environs immédiats de
Metz. J’ai souvent dénoncé dans ce journal et au
conseil d’administration de l’hôpital le
management autoritaire de ce directeur qui
n’hésitait pas à prendre des mesures brutales,
blessantes voire humiliantes pour certains
personnels. Quelques uns ont eu le courage
d’engager des recours devant le tribunal
administratif. Citons simplement deux exemples
récents.
Le Directeur a refusé de signer le
renouvellement du contrat d’engagement de
service public exclusif à compter du 1er novembre
2003 du Docteur Ona Embo, chirurgien
hospitalier, ouvrant droit à une indemnité
spécifique. Le Ghsa a été condamné, par le
tribunal administratif, en audience à Chalons en
Champagne le 23 novembre 2004, en appel à
Nancy le 7 septembre 2006. Un pourvoi en
cassation devant le Conseil d’Etat a été engagé.
Vous vous souvenez sans doute de « la
mise au placard », brutale et injustifiée de
madame Annick Billard, directrice du service des
soins infirmiers décidée le 30 décembre 2002. En
audience publique le 6 mars 2007, le tribunal
administratif a prononcé l’annulation des
décisions prises par le directeur jugées illégales.
Il aura fallu 4 ans pour qu’enfin cet acte
arbitraire soit annulé. Certes il y a une justice
mais pour la victime, en l’occurrence Madame
Billard, la satisfaction est minime et ne répare
absolument pas le préjudice moral, professionnel,
personnel si douloureux à vivre à l’époque des
faits. Les lenteurs de la justice administrative
découragent souvent les salariés qui renoncent à
engager des recours.
Ces exemples montrent qu’il ne faut
jamais se résigner devant des décisions injustes,
arbitraires.
Michel COISTIA

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