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Le conseil municipal a voté la mise en place d'un lotissement au quartier du Maroc . Il se situe à la place du terrain du club canin, derrière le stade municipal . Les travaux de voirie ont débuté pour ce lotissement qui doit accueillir 7 constructions . Pour la durée des travaux , la circulation est interdite à cet endroit .
L'entreprise Breda va s'installer à Vouziers , près de l'entreprise Dufils sur la route de Reims . Les derniers corps de métier s'affairent dans le bâtiment : début 2009 l'activité devrait être transférée de l'installation provisoire rue Gambetta .
L'entreprise Euro Bengale est implantée à Sauville, sa spécialité est la confection de feux d'artifice . L'emploi de poudre et les risques qui en découlent obligent l'entreprise à respecter des réglementations particulières et contraignantes . C'est aussi pour cela qu'elle a eu bien du mal à 
trouver un terrain nécessaire à l'augmentation de son activité .
Le conseil général des Ardennes a proposé une localisation proche du terrain de golf des Poursaudes, et une promesse de vente à été signée . Mais ce même conseil général souhaite maintenant vendre le golf dont il est propriétaire . Et une entreprise à risques à proximité semble poser problème ( à l'acheteur potentiel ?)
Le conseil général revient donc en arrière, et se retrouve au tribunal, attaqué par Euro Bengale . Espérons 
pour l'entreprise qu'elle n'ait pas besoin de subvention du conseil général, la réponse aurait peu de chance d'être positive .
Dans une note d'hier, nous vous avons informé des retards pris dans la mise en place de terrains d'accueil pourc les gens du voyage . Des communes se cachent derrière de prétextes divers pour ne pas réaliser ces équipements, et continuent à offrir aux gens du voyage des 
conditions de vie indécentes .
On est désagréablement surpris de trouver parmi ces villes la commune de Charleville-Mézières, dont la gestion est assurée par une équipe de gauche . Le chef-lieu du département ne peut sérieusement affirmer manquer de terrain .
Pourtant, L'Union relate un échange lors d'une séance du conseil général :
GENS DU VOYAGE
A propos des aires d'accueil des gens du voyage, Christophe Léonard s'est étonné qu'aucune demande de financement de la ville de Charleville-Mézières ne soit parvenue au conseil général. « La ville a fait savoir qu'elle n'avait pas de terrain », a répondu Alain Guillaumin, le directeur général des services.
Allez faire un tour du côté du "Bois d'Amour" où sont stationnés actuellement les gens du voyage : pas de quoi être fier d'être ardennais .
"Y'a yauque à respirer", comme dit le slogan, mais ce ne doit pas être pour eux .
Le blog d'Attac 08 (en lien sur ce blog) publie une note sur la pietonisation de la place Ducale . Nous la reproduisons ici, car la réflexion vaut pour
ailleurs que Charleville .
Ce samedi 6 décembre, des commerçants du centre-ville de Charleville se sont rassemblés Place Ducale pour manifester leur mécontentement face à la "piétonisation" de ladite place. La présence dans leurs rangs de personnalités "en vue" du microcosme politique a malheureusement montré le caractère politicien de ce rassemblement, alors qu'il s'agit d'un sujet bien plus important qu'un rapport de force politique.
En effet, il s'agit d'un choix de cadre de vie: le tout voiture et ses travers (pollution, vitesse, bruit, stationnement sauvage sur le trottoir...) ou une place Ducale rendue aux piétons ? Une place Ducale soumise au diktat de la société de consommation (puisqu'apparemment la survie des commerces dépend d'une place-parking) ou un espace retrouvé pour admirer dans son intégralité ce patrimoine architectural ?
Les habitants de Charleville doivent se réapproprier leur ville, repenser collectivement les modes de déplacement et donc leur cadre de vie; ils doivent tous se demander si les difficultés économiques sont ou seront dues au déplacement d'un parking à quelques dizaines de mètres ou à un système économique (en crise) où la majorité de la population voit son pouvoir d'achat réduit comme "peau de chagrin".
Avec plus de 650 notes et 150 commentaires, il devient parfois difficile de retrouver un texte dans ce blog . C'est pourquoi il existe depuis
quelques semaines des catégories qui apparaissent dans la colonne de gauche et qui permettent de trier une recherche .
Depuis ce jour dans cette même colonne, en dessous de la rubrique catégories, vous trouverez une fenêtre de recherche . Ce moteur vous permet d'arriver aux notes contenant le mot clé que vous aurez entré .
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La loi c'est la loi, et en particulier quand on est préfet, ce principe s'applique avec fermeté . Ainsi a-t-on vu des communes au tribunal 
administratif pour ne pas avoir appliqué le service minimum en cas de grève dans les écoles .
Que les enseignants dépendent de l'éducation nationale et donc de l'état ne change rien : c'est aux communes à se substituer à l'état dans cette situation .
Que la garde des enfants ne représente en rien un service minimum d'éducation ne rentre pas en compte .
Que l'ordre public ne soit pas gravement troublé n'a que peu d'intérêt, la loi c'est la loi , puisqu'on vous le dit .
Le préfet est garant de l'application des lois républicaines, et on peut compter sur lui pour les faire respecter .
Quoique !
Il existe une loi (loi Besson) qui oblige les communes d'une certaine taille à aménager un terrain pour les gens du voyage . Il y a même un 
schéma qui fixe la taille et l'implantation des terrains pour chaque département, document élaboré par les services de la préfecture . Pour les Ardennes , ce schéma existe depuis plusieurs années, et une commission en assure le suivi .
Cette commission vient de réunir pour la première fois depuis mi 2006, alors qu'elle devrait sièger tous les 6 mois . Simple oubli . Il y a plus grave : dans notre département, seules deux aires d'accueil sont fonctionnelles, alors que le schéma devrait s'appliquer en totalité . Les choses sont en route pour Sedan, commencent à bouger à Vouziers, sont au point mort à Charleville, Nouzonville et Bogny . Seuls Givet et Rethel ont rempli les obligations prévues .
Les textes prévoient d'actualiser le schéma de départ dès maintenant, alors qu'il n'est pas encore mis en place . Pendant tout ce temps, des familles campent sur des terrains vagues, sans eau, sans électricité, sans installation sanitaire . Que des nourrissons et des enfants vivent dans ces conditions ne doit pas constituer un trouble sérieux à l'ordre public . L'obligation faite aux communes est elle moins nécessaire quand cela concerne des gens qui ont un autre mode de vie ?
La loi c'est la loi, enfin parfois .
