Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Opération anti drogue à l'école

    Suite au commentaire de Vincent ( sur la note du 02.12  l'école un lieu pour tous)portant sur un contrôle anti-drogue au collège de Marciac, voici des liens pour des infos sur ce sujet . Vous pouvez vous faire une opinion d'après ces différents articles:P889714D759508G_apx_470__w_ouestfrance_.jpg

    L'AFP

    nouvelobs.com

    lepost.fr

    europe1.fr

    Lien permanent Catégories : société Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Patrick Rémy secrétaire de la section PS Bar-Argonne

    967074-0037.jpg?t=9570

    Nous avons donné la parole au secrétaire de la section de Vouziers du PS. Nous avons demandé également à Patrick Rémy, secrétaire de la section Bar-Argonne de nous transmettre une note sur son analyse de la situation au PS . Voici son texte :

     

     

    << La France a besoin d’un Parti Socialiste fort avec des propositions ambitieuses, réalistes et concrètes et une vision claire. Elu(e)s, militant(e)s et sympathisant(e)s doivent être fiers de ses valeurs, de son histoire et de ses actions. Il n’y a rien à inventer. Nous devons être plus offensifs et audibles face à la droite. Aux discours vagues et aux orientations floues, je préfère des propositions précises et susceptibles de mobiliser le peuple de gauche : sur les salaires, sur les retraites, sur l’école, sur les services publics, sur la réforme des institutions, sur la démocratie dans les médias. Nous devons retrouver le chemin des luttes sociales auprès des syndicalistes et des autres forces de Gauche. Il est inutile de vouloir caresser le rêve de concilier socialisme et libéralisme. C’est l’unité de toute la Gauche qui donnera demain l’espoir. Le Parti Socialiste n’a de raison d’exister que s’il est à Gauche >>

     

    Patrick REMY

    Section BAR-ARGONNE

  • corruption africaine

    L'association "transparence international France" vient de déposer une plainte contre des dirigeants africains soupsonnés de corruption . Ces amis de la France auraient fait l'acquisition de biens immobiliers en France avec de l'argent public détourné . Voici le communiqué de l'association :

     

    TI France et un citoyen gabonais, Gregory Ngbwa Mintsa, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile pour recel de détournements d’argent public visant les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d’Etat Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou N’Guesso (Congo-Brazzaville) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale). Cette plainte vise les mêmesphoto_0302_459_306_17609.jpg

    Le dépôt de ces plaintes n'a pas été sans conséquences pour la sécurité des co-plaignants congolais et gabonais, parties à la plainte déposée en juillet. L’intensification des menaces sur son intégrité physique et celle de ses proches a été telle que Béatrice Miakakela-Toungamani, ressortissante gabon_france_200.jpgcongolaise et membre de la Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité, a finalement décidé de ne pas poursuivre. Gregory Ngbwa Mintsa a lui aussi subi des pressions croissantes de la part de certains membres du gouvernement gabonais qui ont jusqu’au dernier moment tenté de le convaincre de se retirer.


    En se constituant partie civile, TI France et M. Ngbwa Mintsa ont la possibilité de surmonter le classement sans suite des deux précédentes plaintes intervenu malgré les résultats très probants d’une enquête préliminaire diligentée en 2007. Cette action a pour objectif l'ouverture d'une information judiciaire, un processus automatique si l'intérêt à agir des plaignants est reconnu. Or l’objet social de TI France étant spécifiquement la lutte contre la corruption, la recevabilité de la plainte devrait en toute logique être reconnue.
  • Des terroristes libérés

    Dans l'enquête sur les destruction de caténaires des voies de TGV, beaucoup ont vite crié au terrorisme et désigné des coupables parmi "l'ultra-gauche".

    Nous avons dénoncé à la fois le peu de chaarges qui pesaient sur les inculpés, et l'exploitation politique d'une enquête en cours par le TGV1.jpggouvernement (voir le communiqué de la LDH dans la note du 29 11 dans ce blog) .

    Les inculpés ont donc eu droit au grand jeu des lois antiterroristes (mise au secret, garde à vue prolongée, ..) .

    Les prévenus ont fait appel de leur maintien en détention : la cour d'appel vient de leur donner raison, et de les remettre en liberté :il semble bien que les juges ne soient pas convaincus par les éléments fournis usual%20suspect-petit.jpgpar l'enquête, voici la dépêche de Reuters reprise par Le Monde :

    La cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté de quatre personnes écrouées depuis le 15 novembre dernier dans l'enquête sur un sabotage des lignes de TGV de la SNCF, ont annoncé leurs avocats.

    Les trois magistrats de la chambre de l'instruction n'ont pas suivi le parquet général, qui avait requis vendredi le maintien en détention des quatre suspects, deux femmes et deux hommes, dont le supposé leader du groupe Julien Coupat.

  • L'école, un lieu pour tous les enfants

    L'école doit être un lieu préservé,où tous les enfants peuvent venir s'instruire en sécurité . La politique de chasse à l'immigré du gouvernement ne respecte même pas ce lieu : voyez ce qui s'est passé à Grenoble .

    Une première en Isère : des enfants raflés à l'école

    Bonsoir,
    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention
    enfant-ecole.jpg(qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides. C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
    Merci,

    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38

     

    resf.jpg

     

    Sur le site de RESF 38, on trouve un communiqué des syndicats enseignants :

     

    Grenoble, le 25 novembre 2008


    Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère
    Monsieur le Préfet de l’Isère

    Nous avons appris lundi 24 novembre 2008 que 3 enfants d’une même famille, scolarisés à l’école du jardin de ville à Grenoble, ont été retirés de l’école pendant les heures de classe par leurs parents sous escorte policière.

    Cette famille de quatre enfants avait fait apparemment une demande de titre de séjour.
    Elle a été immédiatement conduite au centre de rétention de Saint Exupéry.

    bodega-resf-2008web.jpgC’est à notre connaissance une première dans une école de l’Isère.
    Les syndicats signataires s’indignent et sont profondément choqués par de telles pratiques.

    Nous exigeons des explications et des informations complètes de la part de Monsieur le Préfet et de Madame l’Inspectrice d’Académie de l’Isère sur ce qui s’est passé pour cette famille.
    Nous demandons que ces enfants retrouvent immédiatement leurs camarades de classe.

    SNUipp, Sud éducation, SE-UNSA, FSU, SGEN CFDT, PAS 38

     

    On y trouve également un communiqué d'un groupe de parents de l'école en question :

    Lundi 24 novembre vers 15h30, nos enfants ont assisté au départ précipité des 3 de leurs camarades. Encadrés par des policiers jusque dans l’enceinte de l’Ecole maternelle, leurs parents sont venus chercher Jashko, Ricardo et Muhamed en pleine classe.

    Ils ont été expulsés de France mardi matin à la première heure sans possibilité effective de recours. Comme nos enfants, nous sommes Popol-prof-Fr.jpgchoqués par cet évènement. Nous tenons à exprimer notre profonde indignation :

    - face à la présence de la police dans l’enceinte de l’école,

    - face au départ contraint de trois enfants pendant la classe.

    Nous demandons au Préfet des explications sur cette intrusion policière dans l’Ecole. Une audience au service de la préfecture a été demandée pour le jeudi 27 novembre à 18h00. Une délégation de Parents d’élèves quittera l’école à 17h45 pour se rendre à la préfecture. La place de ces enfants est à l’école pour poursuivre leur année scolaire au côté de leurs camarades !

    Collectif de parents d’élèves du jardin de ville