Dans cadre de la campagne des régionales, Jean-Paul Bachy présentait sa liste et son programme ce soir à Vouziers.
La salle des fêtes de Vouziers était bien remplie pour une des dernières réunion de cette campagne électorale.
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Dans cadre de la campagne des régionales, Jean-Paul Bachy présentait sa liste et son programme ce soir à Vouziers.
La salle des fêtes de Vouziers était bien remplie pour une des dernières réunion de cette campagne électorale.
Comme annoncé dans L'An Vert, une soirée solidaire s'est déroulée Vendredi.
Hier soir, en la salle des fêtes de Vouziers, un concert de chorales a été donné devant un bel auditoire. La manifestation n'était pas un simple divertissement mais constituait un acte concret de solidarité avec les sinistrés d'Haïti puisque 'il s'agissait de réunir des fonds pour la reconstruction d'une crèche à Port -au -Prince.
L'association "Enfants d'Haïti" veillera à la bonne utilisation des fonds collectés.Trois groupes se sont succédés sur scéne avec toujours le même plaisir pour les amateurs de chant choral: le trio Cécilia -parfois quatuor- , choeur d'hommes au répertoire mêlant rythmes et thèmes trés différents, le groupe choral de l'école Dodeman dirigé par la tendre baguette de Bernard Schmitt et enfin la Chorale Cécilia au grand complet imposante et virtuose sous la direction de Gilles Déroche.
La belle chanson de'Yves Duteil interprétée par l'ensemble des choristes conclut joliment cette soirée de solidarité réussie.
Il était très difficile de trouver du pain ce matin à Vouziers.
Devant la boulangerie, une queue débordait sur le trottoir. Et le boulanger de Vouziers n'avait plus de baguettes à vendre dès midi.
La tempête a frappé aussi le Vouzinois, heureusement avec moins de conséquences que dans l'ouest du pays. Cependant des arbres ont été arrachés en ville et sur des routes vers Chestres et Quatre-Champs et dans d'autres secteurs de l'Argonne.
Des lignes électriques ont été rompues, privant de courant de nombreux abonnés. Parmi ceux-ci, des boulangeries, qui n'ont pas été en mesure de préparer leur fournée. D'où la foule qui s'est rabattue sur les artisans ouverts.
Cette tempête met à nouveau en évidence notre dépendance à des réseaux (électricité, téléphone,...) qui sont souvent aériens. La neige, le froid ou le vent peuvent mettre à bas ces lignes, et désorganiser tout un pays quand les conditions défavorables se généralisent.
Le coût de ces interruptions et des réparations est très élevé. Il serait nécessaire d'étudier, en particulier dans les secteurs boisés, la faisabilité d'un enfouissement des réseaux.
Comme annoncé lors du dernier conseil municipal de Vouziers, le chantier du raccordement de la zone communautaire ont commencé.
Il s'agit de relier cette zone aux réseaux de la ville, aussi bien pour les eaux usées que pour les eaux pluviales.
Le diamètre des canalisations existantes n'aurait pas suffit à absorber tout le débit qui va découler de ce raccordement. Il faut donc refaire à neuf toutes les canalisations entre la zone communautaire (derrière Leclerc) et le bas de la rue D Gueilliot.
C'est à ce niveau, vers la rue de la Mutualité, que les ouvriers s'activent. Pour quelques jours cette rue est interdite à la circulation.
La suite concernera la route de Sainte-Marie, de l'autre côté du carrefour de la rue Gambetta.
Difficile de fixer un cap clair, quand tous les repères basculent.
Claude Ancelme paraissait presque désorienté dans ses propos liminaires au débat de la soirée. Le maire dans son introduction a parlé d'incertitudes pour l'avenir, d'inquiétude sur le soutien des collectivités aux projets communaux, d'interrogations sur la disparition de la taxe professionnelle.
Construire un budget, c'est toujours un pari sur l'avenir : quel coût auront demain les choix d'aujourd'hui, quelles aides seront obtenues ?
Pour 2010, la situation comporte encore plus d'inconnu, et les élus vouzinois semblaient craindre que leur construction n'ait reposé que sur du sable.
En introduction à la séance du conseil, le maire a donné quelques informations.
L'école Dodeman va perdre un maître par décision de l'inspection de l'éducation nationale. Il y a eu un gros départ de CM2, qui n'a pas été compensé par une arrivée équivalente de CP. Les décisions de l'éducation nationale sont comptables, sans tenir compte des projets pédagogiques ou des difficultés socio-économiques.
Claude Ancelme est revenu sur le conseil d'administration du GHSA, où la fin de la maternité de Rethel a été actée. Il a déclaré qu'il avait voté en conscience, car un vote négatif aurait remis en cause l'ensemble du projet d'établissement. Or il tient à ce que l'EPAD (Établissement pour Personnes Agées Dépendantes) se fasse rapidement, le conseil général semblant pressé d'aboutir sur ce dossier.
Le maire de Vouziers a redit que le nombre d'accouchements était faible, et que la fréquentation basse signait un manque de confiance dans la population. Il a insisté sur le fait que ce fût une décision difficile pour lui, mais que des questions de sécurité entraient aussi en jeu.
(Note de L'an Vert : nous avons déjà donné notre point de vue sur cette question, nous n'y reviendrons pas ce jour).
En information également, Cl. Ancelme a déclaré que l'activité d'AMI était satisfaisante. Mais l'entreprise a des problèmes avec ses locaux qui ne lui appartiennent pas. Le liquidateur d'APM veut les vendre à un prix qui est jugé bien trop élevé
En ce qui concerne les travaux, le maire a annoncé que le chantier des réseaux pour la zone d'activité démarrait ce jour pour la rue de la Mutualité (Vers le carrefour de la rue Gambetta). Ils devront durer 11 semaines pour la route de Sainte-Marie. Selon les possibilités, il y aura une circulation alternée avec un feu tricolore, ou bien une déviation.
Enfin il a fait le point sur la station d'épuration, qui a été vidangée pour expertiser le génie civil du bassin. A priori les structures semblent saines, sous réserve d'obtenir le résultat de toutes les analyses.
Après cela, le conseil a pu s'attaquer au débat d'orientations budgétaires.
C'est Françoise Cappelle, adjointe chargée des Finances qui présentait le document.
Beaucoup de moins sur les recettes, par rapport à 2009, au total les recettes réelles de fonctionnement perdraient plus de 90 000 euros
Bien sûr cela se retrouve en dépense de fonctionnement, avec en particulier un virement à la section d'investissement en baisse de 300.000 euros. La capacité d'autofinancement en prend un coup.
Au total, il y a une perte de 61 00 euros de dépenses réelles de fonctionnement
En investissements, beaucoup de choses au conditionnel, comme nous l'avons dit.
Les plus grosses dépenses seraient des acquisitions foncières (340.000 euros), des travaux de voiries (1 308 500 euros) l'opération petite enfance (419.000 euros) et l'aménagement du Champ de Foire (373.000 euros).
A noter que le réaménagement de l'étage du CPR est reporté.
Pour tout ceci, la municipalité ne prévoit pas de faire bouger les taux d'imposition.
Pour les budgets de l'eau et de l'assainissement, les gros travaux vont démarrer comme prévu, mais seules les tranches en cours seront budgétées.
Cette présentation ne suscita pas de remarques particulières, le débat s'arrêta là puisqu'il n'est pas suivi d'un vote. On ne saura donc pas si c'est par admiration que l'opposition resta muette sur ce temps fort de la vie municipale, qui prépare le vote du budget.
La séance s'est poursuivie par d'autres points à l'ordre du jour.
Quelques affaires financières, dont des admissions en non valeur et le vote d'une indemnité de surveillance pour le directeur de l'école Dodeman, ainsi qu'une bonification d'intérêts.
Les prix pour le concours des illuminations de Noël ont été votés.
Un don de 500 euros a été fait pour Haïti, qui sera versé par l'intermédiaire de Cités Unies (organisme en charge des jumelages entre collectivités).
Tous ces points ont été votés à l'unanimité.
Ensuite des demandes de subventions ont été formalisés pour les dossiers retenus (travaux dans les écoles maternelles, parking du Champ de Foire, éclairage des passages piétons, structure d'accueil petite enfance)
Un point a été fait sur les nouveaux statuts du Sivom, dont Vouziers ne dépendra plus pour sa voirie.
Enfin un terrain sera vendu près de Breda pour l'installation de "Toutou Minou", dont l'activité de toilettage d'animaux est actuellement implantée rue du Chemin Salé.
Ce soir se tenait à la salle des fêtes de Vouziers un conseil de communauté.
En introduction, le président Francis Signoret faisait un point sur les finances de la structure intercommunale. Il en ressortait au global un compte de clôture positif, ce dont s'est bien sûr réjouit le maire de Grandpré. Les comptes de la 2c2a ont longtemps été une préoccupation de ses dirigeants, sans qu'une solution soit trouvée.
Francis Signoret a resserré les dépenses (des postes existants au sein de l'administration ne sont pas pourvus), le déficit de Nocturnia est un peu à la baisse, les dotations augmentent grâce à la prise de compétence ordures ménagères.
Le premier point devait être le gros morceau de la soirée : le débat d'orientation budgétaire. En fait, il n'y eu point de débat. Le vice-président en charge des finances a présenté toute une série de chiffres, qui constituaient un premier jet de l'écriture du budget.
Les projets annoncés sont dans la continuité de ceux de 2009 (zone industrielle et commerciale de Vouziers, terrain pour les gens du voyage, déchèteries mobiles en particulier).
Peut-être un peu abasourdis par tous les chiffres, les conseillers présents ne sont pratiquement pas intervenus.
Il y a eu malgré tout une question de Françoise Cappelle sur l'évolution des taux d'imposition. Le président lui a répondu que cette question n'était pas tranchée, car il manquait des éléments. En effet la participation du conseil général au financement de la zone d'activités de Vouziers et à celui de la piscine communautaire n'est pas connue. Le vote des budgets est d'ailleurs autorisé jusqu'à la date du 15 avril cette année, à cause de l'incertitude générée par les réformes des collectivités locales (taxe professionnelle en premier lieu).
Il faudra donc attendre fin mars pour savoir si les taux d'imposition communautaires vont changer, F. Signoret indiquant qu'à l'heure actuelle il pense qu'ils ne bougeront pas.
En deuxième point, le conseil de communauté a validé le budget voté par l'EPIC (qui gère le tourisme en remplacement de l'association qui était en charge de l'office de tourisme)
Un vote également unanime, sans remarques particulières.
En troisième lieu, le conseil a autorisé des dépenses pour 2010, en attendant que le budget soit voté.
Un quatrième point concernait l'administration générale.
Des postes étaient à pourvoir dans des commissions pour des représentants du canton de Monthois. Une place n'a pas trouvé preneur et sera à revoir (commission travaux et habitat)
Un appel à candidature est lancé pour une nouvelle tranche de pôles d'excellence rurale.
La 2c2a souhaite s'y inscrire, sur le thème des énergies renouvelables. Un dossier est à monter rapidement.
Il reposerait principalement sur la relance de la filière bois, sur le parc éolien de Machault, sur une construction HQE (Haute Qualité Environnementale) pour la future piscine. Il y aurait en complément un axe sur le développement local (construction d'un bâtiment pour héberger des entreprises innovantes dans ce secteur) et un volet communication (point info énergie, ...).
A l'unanimité le conseil s'est montré favorable à la présentation du dossier auprès des responsables du dispositif "Pôles d'Excellence Rurale".
Le point suivant concernait le personnel, en particulier l'embauche pour la saison de Nocturnia.
En sixième point était évoqué le terrain pour les gens du voyage.
Les marchés ont été mis en concurrence en deux lots.
Le lot n°1, a été attribué à Effiage (VRD)
Le lot n°2 (bâtiments) est infructueux, une relance de la consultation sera refaite.
Il a fallu attendre le septième point pour que la salle s'anime un peu.
Il concernait les relais de Services Publics, que la Préfecture pousse à installer dans les territoires.
L'Etat souhaite donc faciliter l'accès aux services publics, mais il fait faire le travail par d'autres selon ses propres modalités.
Des conseillers ont soulignés que le poids financier devait être nul pour la 2c2a au départ, ce n'est plus le cas à l'arrivée. De même la durée sera de trois ans, alors que la possibilité d'un an renouvelable avait été évoquée.
Le terme d'arnaque de la part de l'Etat a été prononcé par un délégué, terme que le président à jugé excessif.
Françoise Cappelle a posé la question de la suite après ces 3 ans, car après les financements ne sont plus assurés par l'Etat. Cela dépendra du bilan et de la volonté de la collectivité lui a répondu le président.
Il y a eu 7 abstentions sur ce vote, pas de contre.
L'assemblée étant bien réveillée, le climat fût également agité pour le dernier point.
Il s'agissait de débattre des déchèteries modulables à implanter dans les cantons. Pas de problèmes pour les horaires d'ouverture (en gros un jour par canton plus un samedi sur 5) mais il y eu un blocage sur l'implantation.
Pour le canton de Buzancy, deux versions se sont affrontées, et derrière elles deux hommes F. Signoret et J-Claude Etienne.
Le président présentait un choix d'emplacement à Thénorgues, alors que le maire de Buzancy argumentait en faveur d'une implantation sur la zone de Buzancy.
Cela ressemblait beaucoup à un règlement de compte personnel entre les deux hommes, qui furent adversaires pour la présidence de la 2c2a.
Finalement le débat fût soumis au vote. Par 46 voix pour Thénorgues, 28 abstentions et 11 voix pour Buzancy, le président triomphait du vice-président : la hiérarchie était respectée.
Mardi prochain 16 février se tiendra à 18 h 30 une réunion du Conseil Municipal dans la grande salle de la mairie.
Rappelons que ces séances sont ouvertes au public, et que le compte-rendu sera disponible sur L'An Vert dans la soirée du 16 février.
L'ordre du jour comporte principalement le débat d'orientations budgétaires.
Ce débat est une étape obligatoire de préparation du budget de la collectivité. Celui-ci doit être voté au plus tard fin mars. Cette année est particulièrement délicate pour les élus en charge de faire les choix financiers.
Le gouvernement annonce des mesures pour rétablir l'équilibre financier, mesures rendues nécessaires par le déficit colossal de l'Etat. Dans le même temps, le gouvernement lance un grand emprunt et préconise la relance.
Il faut au moins être ministre, et probablement ministre sous un chef tel que notre président pour réussir ce numéro d'équilibriste.
Dans le département des Ardennes, on voit la Préfecture s'activer pour un plan de relance, demandant aux collectivités d'investir le plus possible dans des projets structurants.
Le Conseil Général, principal partenaire de la préfecture, lance lui un budget d'économies. Les subventions aux associations diminuent, ainsi que celles aux collectivités (voir la piscine de Vouziers par exemple), la gratuité des transports scolaires est remise en question.
Les collectivités locales vont devoir naviguer par gros temps, avec des caps différents indiqués par les partenaires principaux.
Il faut aussi compter sur l'arrivée d'une équipe nouvelle à la Région : les choix actuels seront-ils maintenus ?
Et on n'oublie pas l'énorme point d'interrogation de la réforme de la taxe professionnelle. Malgré tous les discours rassurants, les collectivités locales ne savent pas à quelle sauce leur financement va être mangé.
Le conseil municipal étant composé d'être humains comme vous et moi, et non pas de super héros comme on en trouve à la tête de l'Etat, on leur souhaite bon courage pour dégager des enseignements de tout ce bric-à-brac d'intentions.