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retraites - Page 6

  • Mobilisation pour les retraites.

    Dans la France entière, cette journée de manifestations a été un succès.

     

    Le nombre de personnes présentes dans les cortèges est nettement supérieur à celui de la journée précédente. On sent que les gens ne sont pas résignés à subir les choix du gouvernement. Celui-ci va devoir tenir compte de la mobilisation qui s'amplifie.

    Les responsables syndicaux seront plus solides pour demander que soit pris en compte leur position : en particulier une vraie solidarité et une prise en compte sérieuse des métiers pénibles et des carrières longues.

    Dans les Ardennes, le cortège de Charleville regroupait les manifestants de tout le département.

    Il a réuni plusieurs milliers de personnes, nettement plus que lors de la précédente manifestation (probablement près du double).

    Plusieurs dizaines de personnes étaient venus du Vouzinois, en bus ou en voiture particulière.

    Voici quelques clichés pris par notre envoyée spéciale :

     

     

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  • Pour la manfestation du 24, un bus partira de Vouziers.

    La manifestation du 24 juin marquera une étape décisive dans la mobilisation pour les retraites.

     

    Pour les Ardennes, le point de rassemblement sera Charleville-Mézières. La manifestation partira à 10heures de la place Ducale.

    Comme nous l'avions annoncé, un bus sera mis à la disposition des Vouzinois souhaitant se rendre à cette manifestation.

    La section locale du PS a retenu un bus, le rendez-vous est à 9h00 derrière la Mairie de Vouziers. Le retour au même lieu est programmé pour 13h30.

    Une participation financière volontaire sera demandée aux participants.

    Profitez de cette oportunité pour venir nombreux affirmer votre refus de cette réforme injuste, dont les salariés les plus faibles seront les premières victimes.

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  • Le 24 juin : un bus de Vouziers pour la manif de Charleville.

    Le gouvernement a encore eu une stratégie de communication subtile pour faire passer sa réforme des retraites.

     

    Il a a bien du finir par annoncer les mesures qu'il propose (impose) : elles sont très injustes et entraînent un sentiment de rejet de la part de la majorité des Français.

    On ne peut pas faire à chaque fois le même coup : Déjà annoncer que des réformes sont nécessaires, puis que que ceux qui s'y opposent sont irresponsables et enfin les choix annoncés sont les seuls possibles.

    Non, il y a des décisions qui favorisent tel ou tel groupe social, des arbitrages sont à faire en fonction de l'analyse que l'on fait de la situation des uns et des autres.

    Pour ce gouvernement c'est clair : ce sont tous les travailleurs qui doivent payer plus et travailler plus, manif-des-retraites.jpgla pénibilité n'est pas reconnue sur un plan collectif, la solidarité ne va pas jusqu'à taxer les super profits.

    Le 24 juin sera une grande journée de mobilisation, et on semble dès maintenant percevoir le début d'une mobilisation.

    Pour Vouziers, un bus sera très probablement affrété pour se rendre à Charleville.

    Nous vous confirmerons cela dès que possible.

     

     

     

    Voici le texte d'appel des syndicats :

     

     

     

    Les organisations syndicales CFDT, CFTC , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.

    Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.

    Les organisations syndicales rappellent que :

    • la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;

    • la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;

    • la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;

    • La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.

    Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.

    Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.

    Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !

    Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin. L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.

    Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

  • Retraites: mobilisation le 24 juin

    Communiqué des syndicats du Cg08 (extraits)

     


    CGT - CFDT .Appel à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin ..... Tous dans la rue pour exprimer notre mécontentement

     

     

    .2705_003_s.jpgLe 27 mai a été une grande journée de mobilisation tant au niveau national que local ....



    C'est pourquoi il faut amplifier ce mouvement .... Rien n'est décidé d'avance , l'histoire a su prouver que lorsque le peuple se mobilise massivement, les dirigeants de notre pays sont obligés de composer avec les désidératas de ceux qui les ont mis à leur place...



    C'est pourquoi la CGT et la CFDT appellent à participer au mouvement du 24 juin. Un mouvement inter syndical, où privé, public, jeunes, retraités seront plus que jamais mobilisés pour dire NON !!!!!!

     

    ENSEMBLES FAISONS BOUGER LES CHOSES !!!!

     

     

    La manifestation partira de la place Ducale à 10h00

  • Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

     

    Attac et la fondation Copernic ont rendu public cet  appel


    Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

    1399692981.jpgMalgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

    Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

    Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

    La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

    Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les retraite.jpgbesoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

    La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales.

    Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


    Pour signer l'appel, cliquer ici

     

    Pour voir les signataires, cliquer ici

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  • Plusieurs centaines de milliers dans la rue

    180 cortèges ont regroupé les salariés et retraités qui protestaient contre la politique de l'emploi et la réforme des retraites.





    Cette journée est un succès pour les organisations syndicales qui mobilisent leurs troupes en vue des négociations qui devraient s'ouvrir sur les retraites et l'emploi.


    La video est reprise du site de Michèle Leflon.



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    Le cortège de Marseille

  • Déclaration commune des partis et organisations de gauche en défense des retraites

     

     

    Nicolas Sarkozy a confirmé son obstination à de réformer le système des retraites, lors du troisième sommet social qui s’est réuni le lundi 15 février. Même si le contenu de cette contre-réforme n’est pas encore connu, différentes pistes de régression sont dessinées. En particulier, les deux plus importantes sont l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal du départ à la retraite.


    A cela s’ajoutent de nombreux coups portés aux droits du plus grand nombre  : le passage de un million de personnes en « fin de droits » dont sont victimes les chômeurs et les précaires et qui les laissent sans ressource ; une réduction des effectifs de la Fonction publique et en particulier de l’Éducation nationale, immense plan social public ; la chasse aux personnes sans-papiers, familles et salariés ; la multiplication des fermetures d’entreprises de grands groupes qui font des profits immenses (Philips à Dreux, Total à Dunkerque) ; la poursuite de la contre-réforme Bachelot qui liquide des hôpitaux,

    medium_retraite.jpgSur tous ces fronts, des résistances se développent, comme celles des ouvriers de Total, des travailleurs et travailleuses sans-papiers en lutte pour leur régularisation, des enseignants, élèves et parents…
    S’agissant des retraites, les signataires refusent ces nouvelles attaques annoncées contre les salariés et la population pour leur faire payer les frais de la crise. Les pensions de retraite sont déjà si basses ! Le recul de l’âge légal de départ ou l’allongement de la durée de cotisation aurait comme autre conséquence, notamment compte tenu de la situation globale de sous-emploi, la baisse du niveau des pensions, ce qui est inacceptable. Alors que la productivité n’a jamais été aussi forte et que le temps de vivre aussi hors travail est une avancée considérable de civilisation. Nous défendons le départ à la retraite à 60 ans à taux plein. D’autres choix sont possibles pour assurer le financement des pensions pour l’ensemble des salariés. Ils nécessitent une autre répartition des richesses en prenant sur les revenus du capital qui se sont accumulés au détriment de l’emploi et de la rémunération du travail.
    Le débat sera lancé officiellement par le gouvernement de droite en avril pour déposer un projet de loi en septembre prochain ; d’ici là, il faut organiser les résistances.
    Les organisations syndicales annoncent une journée de grève et de manifestation le mardi 23 Retraite_mix_remix.jpgmars. Nous la soutenons pleinement et ferons tout pour qu’elle soit une réussite.

    A l’initiative de la fondation Copernic et d’ATTAC, un cadre unitaire a commencé à se réunir pour envisager les alternatives à construire. Nous y prenons toute notre place et appelons toutes les organisations politiques et sociales de gauche à s’y investir, à l’exemple de ce que nous avons réalisé pour la Poste afin de mener une campagne à la hauteur des enjeux. Nous en appelons à l’ensemble des salariés et de la population pour en faire une grande démarche populaire et citoyenne.

     

     

    Alternative Libertaire (AL), Les Alternatifs, la FASE, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) le Parti de Gauche (Le PG), le Parti Communiste Ouvrier de France (PCOF)

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