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racisme

  • La LDH dans la lutte contre l’antisémitisme

    Contribution de la LDH aux Assises de lutte contre l’antisémitisme

    Née de la lutte contre l’antisémitisme et l’arbitraire de la raison d’Etat, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), a toujours veillé à dénoncer ce qui cédait à cette idéologie haineuse et meurtrière, d’où que cela vienne, et à inscrire pleinement ce combat dans le cadre général de son engagement pour les valeurs que porte la République. C’est pourquoi elle se félicite de l’initiative prise de relancer les Etats généraux de lutte contre l’antisémitisme, dont elle souhaite qu’ils puissent contribuer à élargir le cercle de celles et ceux qui, au sein de la société civile, dans les médias, parmi les partis et les élu-e-s politiques, considèrent qu’il y a aujourd’hui urgence à réagir, à agir et, surtout, à construire sur le temps long.

    Dans le contexte d’une recrudescence marquée des actes antisémites et racistes au dernier trimestre 2023, qui s’est prolongée durant toute l’année 2024, il est tout à fait regrettable que la mise en œuvre du Prado, le Plan national de lutte contre la haine et les discriminations, ait été freiné, le contexte national ne pouvant tout expliquer. De même, le long délai mis à nommer une personne à la tête de la Dilcrah a contribué à brouiller d’une part le caractère prioritaire de la lutte contre l’antisémitisme et le racisme et d’autre part, la nécessaire continuité des efforts que cela suppose.

    Le fait que les premiers ministres successifs, Gabriel Attal et Michel Barnier aient, tous deux, refusé dans les faits de recevoir le dernier rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie a envoyé un mauvais message, que la LDH déplore. Cet évitement, sans précédent, n’a en effet pas contribué à clarifier, aux yeux de l’opinion publique, l’engagement de l’exécutif dans un contexte national, européen et mondial inquiétant.

    L’augmentation de manifestations antisémites s’inscrit dans une montée plus globale de la haine de l’Autre, dont le juif est historiquement l’une des figures paradigmatiques. La LDH y a réagi dès ses premières manifestations – rappelons, pour mémoire, les polémiques créées autour de Dieudonné, que la LDH a fait condamner pour négationnisme – et a toujours répondu présente lorsqu’il s’est agi de faire front contre l’antisémitisme sous toutes ses formes, et contre les entrepreneurs en haines identitaires qui en favorisent l’émergence et en banalisent les expressions.

    Le paysage politique français – mais ce n’est hélas pas une exclusivité de la France – est en effet de plus en plus dessiné par des personnalités, des partis et des médias qui, chacun à leur façon, remettent en cause la notion même d’égalité des individus entre eux et le caractère universel que doit avoir l’accès aux droits fondamentaux qui , entre autres, l’éducation, la santé, le logement. La revendication d’une « préférence nationale » en est une des expressions les plus connue. Elle chemine logiquement aux côtés de la notion de « grand remplacement ». Toutes deux œuvrent, non sans succès, dans le débat public, légitimant une désignation de boucs émissaires pour tous les maux dans la société, exonérant toute autre cause des difficultés vécues par les gens. Les succès électoraux du Rassemblement national, les alliances de fait avec une large partie de la droite, la multiplication sans fin de textes de lois visant les « sans-papiers » et l’escalade sécuritaire, verbale et réelle, participent d’une même volonté de ramener l’identité des gens à des « races », des religions et de stigmatiser l’altérité ainsi définie…

    C’est ainsi qu’on a vu ces dernières années prospérer une résurgence d’un antisémitisme parfois ouvert, parfois sournois, toujours virulent. Les éloges de la « politique juive » autoritaire de Napoléon Ier, du « sauvetage des juifs » par le maréchal Pétain, la stigmatisation du choix de lieux de sépultures en Israël des enfants de l’école Ozar ont accompagné une litanie tragique de meurtres et d’attentats.

    Cette utilisation politique et médiatique des problématiques identitaires, instrumentalisée dans le débat public, contribue largement à nourrir une grille de lecture racialiste d’une société qui serait d’abord composée de communautés, réifiées et opposées. De même, est affirmée une « identité française » aux frontières culturelles et mentales figées qui postule l’exclusion hors de la communauté nationale de celui ou de celle qui ne remplirait pas tous les critères. Rien de tel pour nourrir haine et affirmations réciproquement exclusives. Les juifs n’y échappent pas, à qui les antisémites continuent, avec constance, de reprocher une soi-disant « double allégeance ».

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  • Après l’agression antisémite contre le rabbin Engelberg, réunissons-nous pour affirmer l’indivisibilité du combat contre l’antisémitisme et tous les racismes

    Communiqué commun LDH, MRAP, RAAR et SOS Racisme

    Une fois encore l’antisémitisme révulse nos consciences.

    Samedi dernier, le rabbin Arié Engelberg a subi une agression violente par un mineur, alors qu’il quittait la synagogue d’Orléans et était accompagné de son jeune fils. Les images vidéo et les témoignages des personnes qui sont intervenues pour les protéger ne laissent aucun doute sur le motif de cette violence insupportable. C’est parce qu’ils sont juifs qu’ils ont été ciblés et filmés. C’est parce qu’il est juif que le rabbin a été mordu et frappé. Les violences physiques, morales et sexuelles se succèdent et s’accumulent contre les juives et juifs de France.

    Depuis l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, les condamnations, déclarations politiques, tribunes, manifestations et rassemblements, s’ils sont nécessaires, ne suffisent plus à endiguer une litanie d’actes, d’images et de discours mortifères. L’antisémitisme est une plaie béante de l’histoire de France.

    Quand une personne est agressée en raison de son origine ou de sa confession, c’est toute la République qui est frappée en tant que République. Le principe intangible de ce combat existentiel est celui de l’indivisibilité absolue de la lutte contre tous les racismes et l’antisémitisme. Récemment, des mosquées ont été incendiées, comme à Jargeau, après de nombreuses autres attaques de ce genre. Ce sont des atteintes graves aux droits et à la sécurité de celles et ceux qui sont ainsi victimes de racisme contre les musulman-ne-s. Des agressions racistes vont jusqu’à la mort, comme dans le cas du meurtre de Djamel Bendjaballah, assassiné à Dunkerque le 31 août 2024 sous les yeux de sa fille par un membre d’une milice d’extrême droite, qui avait proféré auparavant des injures racistes et des menaces de mort.

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  • Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme !

    Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme

    Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

    « Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés« .

    Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papier, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

    Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

    Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

    Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

    Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

    La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

    Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

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  • Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

    Appel à mobilisation les 14 et 18 décembre 2024

    Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

    Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

    Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

    La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

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  • Halte aux semeurs de haine et de violence.

    Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH, publiée dans Médiapart le 27.03.2024

     

    Selon un rapport du service statistique du ministère de l’Intérieur publié le 20 mars 2024, les crimes ou délits commis en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion ont augmenté en France de 32% en 2023 par rapport à 2022. Ce sont 15.000 infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux qui ont été répertoriées sur l’ensemble du territoire français, soit 8.600 crimes ou délits, ainsi que 6.400 contraventions – dont la hausse, de 4%, est plus faible. Le nombre de crimes et délits enregistrés au dernier trimestre 2023 a doublé par rapport à la même période de 2022, cette nette accélération étant due principalement au nombre d’actes antisémites enregistrés depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023 et la riposte consécutive israélienne. Mais il en va de même d’un accroissement des actes anti-Arabes et antimusulmans. Quant aux étrangers originaires d’un pays africain, ils sont particulièrement touchés, représentant à eux seuls 11% des victimes de délits ou crimes à caractère raciste, alors qu’ils ne constituent que 4% de la population totale.

    Ce bilan résumé est d’autant plus alarmant qu’il ne traduit sans doute pas toute la réalité des infractions commises et de leur augmentation, alors même qu’il est noté que seules 4% des victimes portent plainte. La dégradation est manifeste depuis la montée en puissance des idées de l’extrême droite qui se traduit notamment par la libération d’une parole décomplexée, y compris de la part de responsables politiques. On se rappellera les propos tenus à l’Assemblée nationale nouvellement composée par un député Rassemblement national (RN), Grégoire de Fournas, interrompant un collègue noir, Carlos Martens Bilongo, d’une tonitruante injonction « qu’il retourne en Afrique ». C’est un autre parlementaire, Meyer Habib, député des Français établis hors de France, qui interviewé sur une radio qualifie de « cancer » la population palestinienne. C’est Salime Mdéré, vice-président du Conseil départemental de Mayotte, qui s’exprimant à la télévision sur les jeunes « gamins » immigrés n’hésite pas à dire qu’« il faut peut-être en tuer ». C’est Jocelyn Dessigny, député RN de l’Aisne, qui lors d’une cérémonie des vœux fait le lien entre les crimes commis « et l’augmentation de la population subsaharienne qui nous vient d’Île-de-France ». A l’encontre de ces trois derniers élus, la LDH a saisi la justice. Confrontée à une multiplication des propos et des actes à caractère discriminatoire, notre association est impliquée dans de nombreuses autres actions judiciaires, par exemple pour la distribution de tracts, tags, libelles incitant à la haine contre des centres d’accueil des étrangers ou contre des gens du voyage, contenant des propos néonazis, ou invitant, comme c’est le cas à Calvi, à mettre « les juifs dehors »

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  • Loi immigration : des digues ont sauté face à la xénophobie et à la remise en cause de l’Etat de droit

    Tribune collective publiée dans"Le Monde" le 14 février 2024.

    Emmanuel Macron a procédé à la promulgation de la loi dite « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », le 26 janvier. La veille, le Conseil constitutionnel infligeait un revers sérieux au gouvernement et aux parlementaires ayant voté ce texte, en jugeant non conformes à la Constitution près de 40 % de son contenu. Mais cette décision est un soulagement en trompe-l’œil, car les magistrats n’ont pas jugé sur le fond la plupart des mesures, mais en ont censuré seulement la forme, estimant qu’elles n’avaient pas de relation directe avec le projet de loi initial.

    Ils laissent ainsi la porte ouverte à ce que ces dispositions, directement issues d’une idéologie xénophobe, ressurgissent par le biais de nouvelles propositions législatives. C’est d’ailleurs ce que l’Union centriste et, bientôt, Les Républicains tentent de faire avec une proposition de loi déposée fin janvier au Sénat reprenant quelques-unes des pires mesures censurées.

    D’autre part, l’institution a jugé conformes à la Constitution d’autres mesures délétères pour la vie et les droits des personnes étrangères, présentes dans le texte initial du gouvernement. Pis, elle n’a pas émis d’avis sur la constitutionnalité de plus de quarante mesures extrêmement inquiétantes de la loi. Il s’agit là du texte le plus répressif depuis 1945. Car les mesures, pour certaines déjà en vigueur, constituent une aggravation manifeste de l’arsenal répressif à disposition des préfets et maintiendront des milliers de personnes dans une précarité toujours plus grande.

    Démantèlement progressif

    Le volet répression du projet de loi initial, déjà inquiétant, est ainsi durci : condition de « respect des principes de la République » pour l’obtention ou le renouvellement d’un titre de séjour, renforcement de la double peine, levée des protections contre les obligations de quitter le territoire français (OQTF), y compris pour les conjoints ou parents de Français, instrumentalisation de la menace à l’ordre public, allongement des délais pour accéder au juge des libertés en zone d’attente et en centre de rétention administrative, allongement de la durée exécutoire des OQTF, de la durée des assignations à résidence ou encore des interdictions de retour sur le territoire, création d’un fichier de mineurs étrangers délinquants ou encore exclusion de l’aide sociale à l’enfance pour les jeunes sous OQTF.

    L’ensemble de ces mesures constitue une attaque sans précédents contre les droits des personnes étrangères, par sa violence et son ampleur.

    Par ailleurs, la loi contient un démantèlement progressif du système d’asile. La fin de la collégialité des formations de jugement à la Cour nationale du droit d’asile, la facilitation du refus ou du retrait des conditions matérielles d’accueil, la possibilité du placement en rétention des personnes avant l’enregistrement de leur demande d’asile, la délivrance quasi automatique d’OQTF dès le rejet de leur demande sont autant de mesures qui visent à vider de sa substance notre système d’accueil pour les personnes cherchant une protection en France.

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  • Antiracisme : l'incessant combat.

    A l'initiative de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, une réunion -débat s'est tenue ce jeudi 7 décembre. La P1630981.JPGquestion de l’immigration y a été débattue, en présence de Paul Garrigues, membre du comité national de la LDH, et co-responsable du groupe de travail étrangers immigrés.

    Militant de terrain, il a donné des exemples concrets de la contradiction des textes répressifs avec les droits de l'Homme, ou de leur impossibilité d'application dans de nombreux cas réels.

    Il a dénoncé l'aggravation considérable de la situation dans le texte soutenu par Gérard Darmanain, et encore plus dans la version amendée par le sénat. L'Assemblée Nationale a voté ce jour une motion de rejet du texte, qui stoppe provisoirement son examen. Mais ce rejet n'est pas forcément définitif, et il est fort ambigu : le RN et les Républicains l'ont voté, car ils trouvent le texte pas assez dur.

    Comme l'a déclaré l'intervenant à la soirée, le diable se niche souvent dans les détails. Il a été beaucoup mis l'accent sur l'aide médicale d'état, qui permet aux migrants de se soigner. Le sénat voulait la supprimer, au risque de poser des problèmes sanitaires majeurs, et en contradiction avec la mission des professionnels de santé.

    Mais le texte prévoyait des restrictions au regroupement familial, en demandant par exemple au conjoint qui voulait rejoindre sa famille de maîtriser la langue avant de rentrer en France. De même, le délai pour obtenir la nationalité française par le mariage était fortement augmenté dans le projet de loi.

    On est resté dans le concret, avec l’intervention d'associations locales, qui ont présenté leur action en faveur des réfugiés.

    Des familles ukrainiennes ont été accueillies dans le Vouzinois grâce à la mobilisation de plusieurs bonnes volontés, et certaines parmi ces réfugiés s'intègrent petit à petit dans la vie locale.

    D'autres agissent pour aider les migrants de Calais et des environs, en leur fournissant vêtements chauds et nourriture. D'autres encore se mobilisent en milieu scolaire, pour protéger les enfants et leur famille menacés d'expulsion.

    Il a bien été relevé que le contexte national se montre de plus en plus difficile, mais Paul Garrigues a conclu la soirée par une note optimiste : tous ces "petits" combats touchent également des personnes qui vivent proches des migrants. Cette proximité amène souvent un regard différent sur la question, pouvant aboutir à une solidarité que l'on n'attendait pas forcément de leur part.

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