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nucléaire - Page 10

  • De l'iode, mais pour qui?

    L'iode reste un des seul moyen de protection en cas d'accident nucléaire.

     

    Pour éviter que l'organisme( en particulier la glande thyroïde ) soit lésé par des rejets d'iode radioactifs, il faut avaler des comprimés d'iode affiche_iode.jpgstable avant l'arrivée d'un nuage toxique.

    Le gouvernement vient d'abaisser le seuil qui déclanche la mise en oeuvre de la prise de l'iode .

    D'après le site enviro2b," Les comprimés d’iode stable doivent désormais être pris lorsqu’une dose de 50 millisievert (mSv) à la thyroïde est susceptible d’être atteinte (contre 100 mSv auparavant)."

    Ces comprimés sont distribués aux habitants des communes voisines des installations nucléaires, Chooz pour les Ardennes.

     

    L'abaissement du seuil est une bonne chose, les habitants concernés seront mieux protégés si un accident se produit.

    Ce qui difficile à comprendre, c'est que le périmètre de protection reste très limité. Il est fixé arbitrairement à 10 km autour des centrales.

    Il est pourtant aisé de calculer qu'en cas d'accident, la pollution radioactive dépasserait très rapidement cette limite, alors que l'efficacité de la mesure est liée à la précocité de la prise d'iode.

    Chooz est à environ 60 Km de Charleville, avec un faible vent un nuage parcourrait cette distance en 2 heures. Est-ce un temps suffisant pour prévenir la population, pour l'informer des modalités de la prise d'iode, pour organiser la distribution et la prise de comprimés pour des dizaines de milliers de personnes ? Cela ne serait pas possible, même dans les meilleurs conditions.

    La prise en compte des conséquences d'un accident à Chooz, ou dans toute autre centrale, reste largement sous-estimée par les autorités françaises, malgré l'abaissement du seuil de distribution d'iode.

  • Stop au centre de Bure

    Dimanche 17 janvier 2010

    Lieu : Bure (55)

    Grand rallye de Bure

     

     

    La Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires organise un grand rallye multi-trajets autour de BURE, pour rencontrer les habitants, les informer, les inviter à se “soulever” et organiser avec eux la résistance au projet de l’ANDRA.

    Depuis 16 ans déjà, l’ANDRA se moque des citoyens.
    Depuis 16 ans quantité d’élus locaux, ou départementaux ou régionaux ont fini par fermer les yeux.

    Si les Aubois ont refusé l’implantation de la poubelle FA-VL dans leurs communes, on peut imaginer bien sûr que les Meusiens, les Haut-Marnais et les Vosgiens refusent l’implantation de la poubelle HA-VL à BURE.

    Ce GRAND RALLYE qui traversera les communes du 52 – 55 - 88 candidates à la poubelle FA-VL, ainsi que les communes du triangle de BUREmude, est une vaste opération de communication.

    Rubrique-region-onglet-aube.jpgJusqu’à présent dans le "Triangle de BUREmude" tout disparaissait :
    - l’argent public était follement englouti
    - 40 millions € par an par les GIP + le sponsoring à tout va de l’Andra, etc...
    - l’éthique s’en trouve escamotée
    - des avantages pécuniaires pour la génération actuelle, mais tous les risques pour celles qui suivront.
    - la démocratie et les intérêts des populations s’évanouissent
    - pseudo-outils démocratiques, demande de référendum refusée, région empoisonnée, etc...

    Il est temps de placer un STOP à l’engrenage programmé pour l’enfouissement des fûts de poisons radioactifs dans le terroir de BURE.

    Cliquer ici pour tout savoir sur le Grand RALLYE de BURE, contenu, trajet, carte... et pour télécharger le tract-affichette

    Contacts :
    06 71 06 81 17 - 06 66 959 777

    Ce RALLYE de BUREmude est vivant, faites le grandir .

  • Marseille en Bretagne

    Pan sur le bec, comme dirait le Canard.

     

    coupure-txt.jpgNous vous avons annoncé la possibilité d'une Bretagne sans électricité, en fait c'est en Provence que le réseau vient de sauter.

    L'enchaînement des faits est exactement celui prévu par le réseau sortir du nucléaire, mais il y a deux régions très fragiles pour la fourniture d'électricité. La première touchée est donc la région PACA, suite à un incident à Avignon.

    La demande étant très forte, il n'y a pas de marges de manoeuvre pour le réseau de transport de l'électricité.

    Il ne s'agit donc pas d'un accident, par définition imprévisible. Nous sommes devant la conséquence logique et incontournable des choix faits au niveau politique, en particulier du tout nucléaire.

    A la prochaine vague de froid, le scénario se reproduira , en Provence ou en Bretagne. Les usagers doivent se rendre compte à cette occasion qu'une production décentralisée est la seule alternative crédible, en s'appuyant sur les énergies renouvelables (voir la note citée plus haut).

  • La Bretagne sans électricité ?

    La situation du réseau électrique en Bretane est très précaire.

     

    Ce n'est pas une fatalité climatique ou géographique, mais la conséquences de choix politiques.

    Voici l'analyse faite par "sortir du nucléaire"

     

    A cause de la politique pronucléaire imposée depuis 50 ans, la consommation française d'électricité atteint actuellement des niveaux insensés, et la Bretagne est stigmatisée par les pouvoirs public car elle ne produit que 8% de l'électricité qu'elle consomme.

    Or, cette dépendance n'est en rien une fatalité, elle a au contraire été soigneusement organisée par l'Etat pronucléaire et par EDF pour "punir" les Bretons qui, par des mobilisations populaires massives, ont repoussé tous les projets nucléaires, en particulier à Erdeven (en 1974-75), à plogoff-affiche-non-a-la-centrale-nucleaire.jpgPlogoff (1978-1981) ou au Carnet (1995-1998)

    Mais, au lieu de prendre acte de cette forte demande citoyenne pour une politique énergétique alternative, et de faire de la Bretagne une région avant-gardiste, l'Etat et EDF ont au contraire organisé la dépendance de cette région pour pouvoir aujourd'hui, avec pire des mauvaise foi, stigmatiser le refus du nucléaire. Pourtant, dès 1979, des universitaires et le PSU avaient élaboré le "Plan alter breton" (PAB) qui ferait merveille actuellement s'il avait été mis en oeuvre.

    Aujourd'hui, il est encore temps de faire de la Bretagne la preuve exemplaire qu'une politique énergétique propre et durable est possible, basée sur les économies d'énergie (élimination des gaspillages), l'efficacité énergétique (consommer moins pour un même besoin), et les énergies renouvelables.

    Et ce d'autant que de nouvelles technologies sont apparues entre temps, comme les hydroliennes implantation-centrale-nucleaire-bretagne.gifqui feraient merveille le long des côtes bretonnes, longées par de forts courants, pour une production électrique équivalente à deux réacteurs nucléaires EPR. (*)

    L'option française "centrales nucléaires + chauffages électriques" fait actuellement la preuve de son absurdité, met la France en situation de dépendance et aboutit à la production de déchets radioactifs et à de forme émissions de co2. Aussi, le Réseau "Sortir du nucléaire" clame haut et fort son soutien aux Bretons et à leur demande de politique énergétique alternative… et donc sans nucléaire.

  • Nucléaire et développement durable

    Dans le cadre du grand emprunt national dévoilé hier matin par Nicolas Sarkozy, le nucléaire se voit une fois de plus dopé par l’octroi d’un milliard d’euros pour soutenir le développement des réacteurs de quatrième génération, et tout cela sous l’égide du « Développement durable ». En plein Copenhague, cette décision clairement anti-développement durable laisse pantois. Une mise au point s’impose.


    Attention aux faux discours !

    C’est une grande tendance : depuis l’émergence de la question du dérèglement climatique, le lobby du nucléaire saisit la balle au bond pour carte_centrale_nucleaire_france.jpgprésenter le nucléaire comme une solution aux émissions de Gaz à effet de serre. Effectivement, une centrale en fonctionnement ne génère pas, à proprement parler, de gaz à effet de serre, mais limiter le bilan carbone du nucléaire à ce constat, c’est adopter une vision à la fois partielle et partiale.

    Pour Marc Sénant, chargé de mission du réseau Risques Industriels de FNE : « De plus en plus de personnes, se saisissant du dérèglement climatique, n’hésitent plus à tenir un discours dangereux qui présente le nucléaire comme une énergie propre, sans CO². C’est faire l’impasse sur l’amont de la filière, l’extraction et le transport de l’Uranium en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation (qui appellent les centrales au charbon à la rescousse) et les risques présentés par l’aval et les déchets. Evidemment, une telle partialité présente d’un coup de baguette magique le nucléaire comme la solution à nos problèmes climatiques. »

    Par exemple au Niger, il faut manipuler 1 tonne de minerai pour extraire... 3 kg d’Uranium, soit un rendement de’0,3%. Or pour extraire une tonne de minerai, les machines déployées rejettent des quantités considérables de CO² ! On ne peut pas faire un bilan du nucléaire en occultant cette partie de la filière sous prétexte qu'elle n'est pas en France.

    Un choix qui nous mène dans l’impasse

    Marc Sénant poursuit : « Aujourd'hui, au niveau mondial, l'énergie nucléaire représente 3% de l'énergie consommée. Imaginons que l'on double le nombre de centrales, en plus de renouveler les existantes qui ont déjà 20 ans d'âge en moyenne, il faudrait pour cela mettre une centrale nucléaire en service par semaine pendant 20 ans ! Cela ne ferait que 6% de l'énergie mondiale. Dérisoire, quand on évoque 20 à 30% de réduction de gaz à effet de serre, en 2030 ! »

    Faut-il rappeler qu’encore récemment, la France s’est illustrée en s’acharnant à panser les plaies d’un parc nucléaire vétuste ; en cherchant des réponses à l’approvisionnement électrique des français non satisfait par une énergie nucléaire qui atteint ses limites; en multipliant les recours aux centrales à charbon pour pallier la non-disponibilité du nucléaire en cas de grand froid comme en ce moment ?

    Une occasion manquée en plein Copenhague

    Au lieu de se poser la question du développement du nucléaire, mieux vaut penser à réduire le gaspillage d’électricité, à améliorer l’efficacité énergétique de tout le pays en soutenant les vraies énergies de demain.

    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Consacrer un milliard d’euros au nucléaire, c’est ne pas l’injecter dans l’éolien, le solaire, ou la recherche en énergies réellement viables et durables. En plein Copenhague, et alors que la France se targue de défendre une des positions les plus volontaires, on voit que le lobby du nucléaire ne lâche pas prise. »

    France Nature Environnement déplore cette annonce, d’autant plus qu’elle intervient au moment même où de vraies solutions pour l’avenir de la planète et de l’humanité doivent émerger à Copenhague.

  • Barrons la route au nucléaire !

    NI NUCLÉAIRE, NI EFFET DE SERRE !
    Campagne internationale 2009 - Sommet de Copenhague sur le climat

    signez la pétition en ligne (cliquez ici)


    12 décembre 2009 - Charleville-Mézières : Défilénucleaire_1.jpg

    14h30, A coté de la place Ducale


    Une banderole humaine, 25 personnes minimum, porteront chacune une lettre de : 'ni nucleaire, ni effet de serre'. Départ devant Charles de Gonzague, un tour par le marché de noël pour être vus et pour informer la population. Nous finirons devant le bureau d'EDF en le recouvrant du scotch et la preuve par une photo finale.



    NOUS AVONS BESOIN DE VOUS TOUS.

    Autre contact : Laurence COUTANT
    E-mail : coutant.chabert@wanadoo.fr


    Contact : Fabien Bahnweg - Sortir du Nucleaire Ardennes
    bahnweg.fabien@orange.fr

  • Nucléaire : un compromis est-il possible ?

    La question du nucléaire fait-elle partie des points sur lesquels il est possible de ménager ses convictions ?

     

    Le réseau "sortir du nucléaire" interpelle les députés d'"Europe-Ecologie", suite au vote d'un texte au parlement européen. Cette résolution incorpore un amendement favorable au nucléaire. Les eurodéputés"Verts" ont voté contre l'amendement, quand il a été présenté. Mais ils ont voté à la quasi unanimité le texte qui reprend cet amendement. Ceci au nom de la politique de compromis, sans laquelle aucune avancée n'est possible à Bruxelles .

     

    Fallait-il admettre une telle remise en question de ses choix fondamentaux pour obtenir un texte voté à la très large majorité des députés européens ?

     

     

    Le site "basta" revient sur la question .

     

     

    Dans un communiqué du 1er décembre 2009, le Réseau Sortir du Nucléaire « demande aux députés européens d’Europe écologie de faire poubelle-nucleaire.jpgle nécessaire pour rectifier leur vote en faveur d’une résolution, adoptée par le Parlement européen le 25 novembre 2009, qui est favorable à l’énergie nucléaire » (voir notre article). Cette résolution mentionne que « le passage, à l’échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l’énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme ».

     

    « Nous avions voté contre cet amendement déposé par le PPE (la droite européenne, ndlr), précise Yannick Jadot, député européen d’Europe Ecologie, à l’intention de Basta !. Malheureusement l’amendement figure dans le vote final de la résolution. Par contre notre groupe avait déposé un amendement où le nucléaire devait être exclu des mécanismes de développement propre. » Ce dernier n’a pas été adopté.

     

    « C’est un compromis politique »


    « Nous sommes le groupe au Parlement européen qui combat le nucléaire en permanence, poursuit l’ancien responsable de Greenpeace France. Bien sûr que nous ne sommes pas pour les marchés carbone, on essaie de limiter les mécanismes de flexibilité. Il y a des choses qui ne nous plaisent pas dans cette résolution mais c’est un compromis politique. Devrait-on fermement voter non ? Nous ne sommes pas dans une logique contestataire mais de construction, d’alternative au nucléaire. »

     

    « Il s’agit d’une résolution sur Copenhague et pas sur l’énergie », insiste le député européen. Pour lui, « l’essentiel est qu’il y ait un signal du Parlement européen dans la perspective du sommet : 99 % de la résolution parle de choses ambitieuses ». Celle-ci stipule par exemple que l’accord international doit garantir 40 % de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, que l’Europe doit soutenir les pays en développement à hauteur de 30 milliards d’euros minimum par an d’ici 2020 pour leurs efforts de reconversion vers des industries moins polluantes, et que la transition énergétique passe largement par l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Pas sûr que cela suffise à calmer la polémique.

    Sophie Chapelle