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ecologie - Page 101

  • Warsmann répond enfin

    A quelques jours du premier tour des élections régionales, Jean-Luc Warsmann fait connaître sa position sur le barrage de Savigny.

     

     

    Faut-il rappeler que Jean-Luc Warsmann siège au conseil général des Ardennes, et qu'à ce titre il est membre suppléant du conseil d'administration de l'Entente Aisne-Oise ?

    Malgré cette place privilégiée, il lui a fallu de longues semaines, et de nombreux rappels pour qu'il réponde à la demande des habitants de Savigny : quelle est sa position sur l'implantation d'un barrage à Savigny ?

    091225_122508_crue_de_l_yser_28_nov_2009__14___1024x768_.jpgIl vient de répondre dans une lettre que l'association de défense de la vallée de l'Aisne publie sur son site.

    Il affirme, et confirme même, être opposé au projet. Il serait intéressant de voir les comptes-rendus des réunions du conseil général, en particulier les débats qui ont certainement opposé les partisans aux adversaires du projet.

    Notre député demande une étude globale, alors que l'Entente Aisne-Oise reçoit des subventions depuis des années pour réaliser une telle étude. On suppose qu'il a au moins lu les documents fournis depuis des années par l'Entente.

    On doit reconnaître à notre élu une très grande souplesse d'esprit, puisqu'il peut s'opposer à une décision validée par le conseil général où il siège dans la majorité, et puisqu'il peut aussi critiquer les études faites par l'Entente dont il est membre suppléant du conseil d'administration.

    A sa décharge, signalons que sur les 10 comptes-rendus de CA en ligne sur le site de l'Entente Aisne-Oise, on note que parmi les titulaires Mr Bourgeois et Mme Gatinois sont les plus assidus, alors que chez les suppléants Mr Guérin et Mr Groff sont présents trois fois. Il semble bien que Mr Warsmann n'ait jamais honoré le CA de sa présence.

    Pour l'avenir, au delà des écrits, il sera intéressant de voir les actes concrets qui démontreront son opposition au barrage de Savigny sur Aisne

     

  • Depuis le temps que cela dure

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Le modèle agricole français s’effondre…et le Président de la République accuse l’écologie !


    L’environnement, « ça commence à bien faire ». Ces propos de Nicolas Sarkozy prononcés samedi au Salon de l’agriculture provoquent la colère de France Nature Environnement. Explications.


    L’environnement, un atout pour l’économie agricole

    A l’issue d’un Salon de l’agriculture placé sous le signe de la crise, le Président de la République a annoncé une évaluation de l'impact économique des mesures environnementales en agriculture, face à la concurrence des pays européens.

    pestmask1.jpgPour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE : « Cédant à la pression de certains syndicats agricoles, le Chef de l’Etat propose des mesures de court terme et laisse entendre que l’environnement nuit à la compétitivité de notre agriculture… alors que c’est bien l’agriculture productiviste qui est aujourd’hui en faillite ! »

    FNE rappelle que la protection de l’eau, des sols, de la biodiversité est une condition de base de la production agricole. Demain, elle constituera la principale justification des subventions, qui représentent 90% du revenu des exploitations agricoles (source Inra). Loin d’aider les agriculteurs, opposer agriculture et environnement revient tout simplement à condamner notre agriculture.

    Un discours contraire à l’esprit du Grenelle

    Le Grenelle de l’environnement l’avait montré, l’étude Ecophyto R&D l’a confirmé : il était possible de concilier production agricole et respect de l’environnement.

    Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, explique : « Réduire l’utilisation des pesticides est avant tout dans l’intérêt des POLANN_904929_2_apx_470__w_presseocean_.jpgagriculteurs qui en sont les premières victimes. Développer notre agriculture biologique, alors que nous importons 70% des produits bio que nous consommons, relève du bon sens économique. Développer les infrastructures agro-écologiques (haies, bandes enherbées), qui améliorent l’auto-régulation des espaces agricoles face aux ravageurs, est un atout pour la production. Comment peut-on encore en douter ? »

    FNE rappelle enfin qu’il n’est plus possible de faire marche arrière sur le Grenelle : l’ensemble des acteurs de la négociation se sont engagés et ces engagements sont traduits dans la loi.

    A quelques jours du Salon de l’agriculture, FNE avait déjà sonné l’alerte en pointant 7 dossiers clés.


  • Natura 2000 : nouvelle condamnation pour la France

    Le réseau Natura 2000 doit permettre de préserver des territoires importants pour la biodiversité.

     

    On en a reparlé récemment à la 2C2A, car les procédures locales ont pris un retard considérable et ne sont toujours pas terminées. L'Etat et une partie de la profession agricole ont trainé des pieds pour ralentir ces procédures.

    Le même phénomène se retrouve au niveau du pays tout entier, et la France se fait régulièrement condamner par l'Europe.

     

    Rappelons que la vallée de l'Aisne est incluse, pour certains secteurs, dans Natura 2000, ce qui est un argument fort pour demander que l'on laisse aller le cours naturel de cette rivière, sans barrage ni retenue. (voir les sites inscrits dans la région )

    Voici un communiqué de la FNE à ce sujet:

     

     

     

    Ce jeudi 4 mars 2010, la cour de justice de l'union européenne a condamné une nouvelle fois la France pour n'avoir pas transposé correctement la directive européenne dite "Habitats". Cette fois la Cour a estimé que les listes des programmes et projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements devant faire l'objet de l'évaluation de leurs incidences sont trop restrictives.


    logoNatura_2000.jpgUn nouveau revers en ce début d'année internationale de la biodiversité
    La fédération France Nature Environnement (FNE) prend acte de la décision de la Cour de justice de l'Union européenne qui était attendue. Le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer a lancé un groupe de travail auquel FNE participe, pour faire évoluer ces dispositions.

    Un nouveau dispositif toujours trop restrictif
    FNE estime que le nouveau dispositif concernant l'évaluation d'incidences, préparé par la France pour répondre à la condamnation, continue à être trop restrictif.
    Pour Raymond LEOST, administrateur de FNE : "La France va maintenant devoir prouver à la Commission européenne et à la Cour de justice européenne que son dispositif correspond à l'esprit de la directive, sinon elle pourrait être condamnée à verser des astreintes financières !"

    Un rapport du Parlement européen montre aussi une mauvaise application
    Les conclusions de ce rapport datant de fin 2009, établies à partir d'études de cas, notamment en France, montrent que les États membres doivent terminer de désigner et de protéger leurs sites Natura 2000 et faire réaliser des évaluations d'incidences plus rigoureuses. Ainsi les auteurs du rapport demandent que le principe de précaution soit appliqué et rappellent qu'il faut démontrer l’absence d’effets significatifs d'un projet sur les sites Natura 2000.
    Les études de cas montrent aussi que la recherche de solutions alternatives n'est pas souvent effectuée et que l'évaluation d'incidences n'est pas toujours réalisée avec indépendance.

    FNE partage largement ces conclusions.
    Pour Maxime PAQUIN, chargé de mission à FNE : ""compléter le réseau Natura 2000" et "développer la culture de l'évaluation d'incidences et privilégier la recherche des solutions alternatives" constituaient deux de nos 15 propositions pour redynamiser Natura 2000, comme nous l’avons mentionné en juillet 2007, dans notre dossier sur les 15 ans de la directive Habitats. Ce rapport vient confirmer les constats de FNE et ses associations membres concernant les dégradations que subissent les sites Natura 2000. Dans un rapport de 2008, nous estimions que plus de 10% des sites Natura 2000 avaient subi des dégradations".

    Des cas de dégradations de sites Natura 2000 actuels et à venir
    FNE prépare actuellement un nouveau rapport sur les sites Natura 2000 dégradés. On peut citer un projet de carrières dans le massif de la w200Serre en Franche-Comté qui risque d'obtenir une autorisation malgré des impacts reconnus ou le projet de Ligne à Grande Vitesse dans le Sud-Ouest qui va impacter 6 sites en Poitou-Charentes et une dizaine de sites en Aquitaine, d'autant plus que les études sont mauvaises. Par ailleurs, les travaux actuels de l'autoroute A65 en Aquitaine sont très mal conduits et impacteront à terme 6 sites Natura 2000.

    Serge URBANO, vice-président de FNE, conclut : "L'évaluation d'incidences est un bon outil pour étudier les impacts de projets d'aménagement sur la biodiversité mais, en France, le nouveau dispositif doit être complété pour être efficace. Devant ces enjeux, FNE ne peut qu'appeler à une instruction selon une procédure officielle normalisée, associant les préfectures et les autres acteurs officiels concernés. Surtout il faut changer les mentalités et les pratiques pour passer du "faire une évaluation d'incidences parce que le loi le demande" à "faire une évaluation d'incidences pour éviter les impacts sur la biodiversité". Dans ce domaine, tout reste à faire !"

  • l'écologie appliquée

    Hier soir se tenait à Vouziers une réunion d'information sur l'écologie au quotidien.

    Deux animateurs, un de l'Agence locale de l'énergie, et une de Familles rurales, ont présenté de manière pratique comment gérer au mieux son logement pour faire des économies d'énergie (et d'argent).

    La ville de Vouziers qui est un des membre fondateur de l'ALE 08 accueillait les conférenciers, et c'est Claude Ancelme qui a introduit les débats.

    Une trentaine des personnes assistaient à la réunion, beaucoup étaient déjà convaincus de la necessité de faire des économies d'énergie, et avaient pris des mesures en ce sens. Cependant les orateurs ont pu préciser des points particuliers, et ont remis l'ensemble de la démarche dans un ensemble cohérent. Ils ont réussi à éviter un dogmatisme pesant, le bon sens gardant sa place dans les choix préconisés.

    665128-0050.jpg?t=3848La maison dans sa globalité a été revisitée dans l'optique écologique, et c'est pièce par pièce que les différents appareils ont été passés au crible.

    Certaines démarches(comme l'isolation) demandent un investissement non négligeable, d'autres ne nécessitent qu'un changement de comportement (fermer les veilles).

    En un peu plus de deux heures les auditeurs n'auront pas perdu leur temps, et auront appris comment gagner un peu d'argent, en préservant la planète et ses ressources.

     

    Ci-contre Benoit Caby de l'ALE08 : un convaincu qui parle avec conviction de son sujet.

  • Conférence : économies d'énergie


    Conférence débat avec l'agence locale de l'Energie

    logo%20ALE%2008.gifMardi 23 février à 18h30 au CPR, rue de l'Agriculture.


    Thème : les économies d'énergie au quotidien : énergie, eau, nourritures, produits d'entretien, cosmétiques

     

    Des questions pratiques seront abordées :

     


    • Par où commencer pour bien isoler sa maison ?
    • Que consomment mes appareils électriques dans la cuisine ?
    • Des recettes de cuisine favorisant l'économie d'énergie.
    • TV, audio : les vrais chiffres de la consommation d'énergie
    • Comment économiser l'énergie dans l'écairage ?
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  • Thon rouge : Leclerc en flagrant délit de manipulation publicitaire !

     

    L'écologie étant à la mode, les grands groupes tentent de surfer sur la vague verte.


     

    Les grands groupes commerciaux et industriels ont comme morale une priorité : le profit. Si la tendance est à la préservation de la nature et àferme-thon.jpg la protection des espèces, il  savent utiliser cet argument, mais sans oublier l'essentiel de leur finalité, vendre. S'il faut un peu tordre le cou à la vérité, ou proférer de gros mensonges, ce n'est pas grave : il y a des publicitaires pour écrire des slogans "efficaces".

     

    Ainsi, les centres Leclerc mènent une campagne qui s'associe à la protection des poissons menacés, dont l'emblématique thon rouge.

     

    Mais quand on lit bien leur engagement, il est tout simplement ridicule. Il exclue de son engagement 28 bateaux senneurs, alors que la flotte française compte justement 28 bateaux industriels de ce type. C'est un peu comme s'il s'engageait à ne plus couper d'arbres, sauf ceux des forêts.

     

    pub-leclerc.pngVoici un extrait du communiqué de Greenpeace sur ce sujet :

     

    Là où Leclerc fait le plus fort, c’est que l’enseigne a décidé « de ne proposer que du thon rouge provenant exclusivement de la pêche artisanale » en précisant, en note de bas de page, marquée par un astérisque et écrite en tout petit : « excepté les 28 senneurs »… La flotte française comptait en 2009 effectivement 28 thoniers senneurs, bateaux industriels de pêche qui sont précisément les principaux prédateurs du thon rouge de Méditerranée ! Après avoir clamé qu’elle veut soutenir la pêche artisanale, l’enseigne de la grande distribution nous dit donc, en note de bas de page et en petits caractères, qu’elle fera exception pour tous les bateaux industriels français ! Plus c’est gros, plus ça passe, ont dû se dire les communicants de Leclerc…