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arctique

  • L’Etat français doit cesser son soutien à l’exploration gazière en Arctique.

    L’Arctique est sous la pression de l’extraction gazière et pétrolière, et ce qui s’y joue nous concerne toutes et tous. Autour du pôle Nord, on peut déjà percevoir les pires développements de la crise climatique. La banquise et le pergélisol s’effondrent et les hivers sont de plus en plus courts. Des cratères y sont creusés par des explosions de méthane causées par la fonte du pergélisol, et des bactéries mortelles endormies comme l’anthrax ont pu resurgir, contaminant des dizaines de personnes et des milliers de rennes. Et ces désastres écologiques sont dus aux gaz à effet de serre.

    En effet, un groupe de scientifiques a découvert récemment que la vitesse de perte des glaces est aujourd’hui alignée sur le pire des scénarios imaginés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ces scientifiques notent que la perte s’est accélérée en même temps que la hausse des températures atmosphériques.

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  • Stop aux forages pétroliers en Arctique !

    Greenpeace travaille depuis des années à protéger l’Arctique de l’avidité des multinationales pétrolières qui aggravent le changement climatique. Pétitions, actions en mer, soutien aux communautés inuits, les terrains de mobilisation sont nombreux et s’élargissent aujourd’hui au champ juridique. C’est le cas de la plainte en cours contre la décision du gouvernement norvégien d’autoriser de nouveaux forages pétroliers en mer de Barents.

    La Norvège, une politique paradoxale en termes de lutte contre le changement climatique

    Le pays est depuis longtemps un enjeu important de notre campagne pour protéger l’Arctique. Alors que la protection de l’environnement est inscrite dans la constitution norvégienne et que son fonds souverain se désengage des investissements dans le charbon, le gouvernement ne cesse d’autoriser de nouveaux forages à haut risque dans l’Arctique. Greenpeace a mené une action pacifique jeudi dernier en mer de Barents pour dénoncer les activités de la compagnie publique norvégienne Statoil.

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  • On ne peut pas saisir un arc en ciel

    Communiqué de Greeenpeace

    Enfin! L’Arctic Sunrise a quitté Mourmansk aujourd’hui, et met le cap sur son port d’attache, Amsterdam.

    Ce départ tant attendu a lieu plus de 300 jours après avoir été arraisonné illégalement par les forces spéciales russes à la suite d’une action pacifique contre une plateforme pétrolière de Gazprom, en mer de Pechora. Et près de deux mois après l’annonce de la levée des séquestres sur le bateau.

    Il est difficile de mettre des mots sur le soulagement qui nous envahit. Les dernières semaines ont été particulièrement difficiles, pleines de frustrations : les retards, les réparations tellement nécessaires, les méandres de la bureaucratie pour avoir accès au navire puis pour obtenir les autorisations pour partir …

    Lorsque le capitaine Daniel Rizzotti et son équipage ont finalement pu monter à bord de l’Arctic Sunrise, ils ont trouvé un navire en très mauvais état, qui est resté amarré dans un port aux eaux glaciales, sans entretien, pendant de long mois. Les systèmes de navigation, de communication, de sécurité, avaient été retirés ou détruits.

    C’est pourquoi le navire doit maintenant rentrer à Amsterdam, pour subir d’importantes réparations, et être de nouveau à même de protéger l’Arctique des compagnies pétrolières comme Shell et Gazprom.

    L’arrivée est prévue dans les dix jours à venir. Militants et sympathisants de Greenpeace, ainsi que des membres des Arctic30, seront présents pour l’accueillir et lui souhaiter la bienvenue, avant son entrée au chantier naval.

    Le Comité d’enquête Russe a récemment informé Greenpeace qu’il avait étendu son enquête sur les Arctic30, jusqu’au 24 Septembre 2014, en dépit du fait que la procédure pénale engagée contre les 30 a été abandonnée.

    L’abordage illégal de l’Arctic Sunrise alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales et l’enquête en cours sont une tentative d’intimidation, qui vise manifestement à étouffer notre campagne contre les forages pétroliers en Arctique. Mais cette intimidation nous a rendus plus forts : des millions de personnes ont marqué leur soutien envers nos activistes pendant leur détention, et ont également manifesté leur volonté de protéger l’Arctique de la quête effrénée des pétroliers… Ces millions de personnes sont conscients des dérèglements climatiques, de la disparition de la glace polaire, et de leurs conséquences dramatiques. Ces millions de personnes continueront à s’opposer pacifiquement aux ambitions des pétroliers en Arctique, en Russie, et ailleurs !

    Nous ne céderons pas.

    Lien pour soutenir Greenpeace et devenir "défenseur de l'arctique"

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  • Les militants de Greenpeace amnistiés

    Communiqué de Greenpeace en date du 18.12.2013, concernant ses militants accusés d'hooliganisme pour avoir combattu les forages pétroliers dans l'Arctique.

    Nous venons de l’apprendre : le décret d’amnistie qui doit être voté cette après-midi par la Douma inclut les 30 de l’Arctique !

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    La situation est quelque peu exceptionnelle puisque ne peuvent, en théorie, être amnistiés que les individus qui ont déjà été condamnés, ce qui n’est pas le cas des 30 de l’Arctique. Ils sont accusés de hooliganisme, mais n’ont pas été condamnés par un tribunal russe. Le décret d’amnistie a donc nécessité un amendement incluant les personnes accusées, mais non condamnées, comme c’est le cas pour les 30 de l’Arctique.

    Dès que le décret d’amnistie aura été voté, la procédure judiciaire à leur encontre sera définitivement terminée et les charges de hooliganisme qui pèsent sur eux seront abandonnées. Ils pourront quitter le pays et rejoindre leurs proches dès qu’ils auront obtenus le visa de sortie.

    Nous ne pouvons masquer un certain soulagement, mais nous sommes loin de la célébration. Les 30 de l’Arctique n’auraient jamais dû être confrontés à cette situation, accusés de hooliganisme et détenus en prison pour un crime qu’ils n’ont pas commis.

    Le combat pour l’Arctique doit continuer ! Avec vous.

    Merci pour votre soutien.

  • 30 de l’Arctique : tous libérés, mais pas disculpés

    Communiqué de Greenpeace

    Aujourd’hui, le dernier des 30 de l’Arctique à avoir obtenu une libération sous caution, l’Australien Colin Russell, a pu quitter le centre de détention de Saint-Pétersbourg et rejoindre ses proches.

    Bien qu’ils aient à présent tous été libérés, ils n’ont toujours pas pu quitter la Russie et de lourdes accusations pèsent toujours sur eux.

    Abandon des charges de piraterie ?

    Pendant plusieurs semaines, les 30 de l’Arctique ont été poursuivis pour piraterie et pour hooliganisme. Des accusations disproportionnées qui peuvent conduire respectivement à 15 ans et 7 ans de prison. Aujourd’hui, les charges de hooliganisme ne sont toujours pas levées, mais il semblerait que les charges de piraterie aient quant à elles été abandonnées.

    En effet, il aurait dû être formellement notifiés par écrit aux 30 de l’Arctique qu’ils n’étaient plus poursuivis pour piraterie. Cela n’a pas été fait. Cependant, au cours des dernières auditions, il nous est apparu assez clair que le Comité d’investigation ne souhaitait plus maintenir l’accusation de piraterie. Désormais, les 30 de l’Arctique feraient face à une accusation pour hooliganisme uniquement, pouvant conduire à 7 ans de prison.

    L’épopée juridique n’est pas terminée

    Conformément à la décision prise par le Tribunal international du droit de la mer vendredi 22 novembre, la Russie doit procéder à la mainlevée de l’Arctic Sunrise et autoriser les 30 à quitter le territoire. Pour cela, les Pays-Bas doivent prouver par une garantie bancaire qu’ils ont la somme de 3,6 millions d’euro en réserve, sans avoir à la verser.
    Une fois que les Pays-Bas auront fourni cette garantie, la Russie devra immédiatement procéder à la mainlevée de l’Arctic Sunrise et autoriser les 30 de l’Arctique à quitter le territoire.

    Cette décision est une mesure provisoire. Un tribunal arbitral statuera sur le fond de l’affaire et décidera par la suite si oui ou non les Pays-Bas ont agi en violation du droit russe. Si tel était le cas, la somme déposée en garantie sera effectivement versée à la Russie en compensation. D’autre part, si les deux parties parviennent à un accord et que cet accord implique que les 3,6 millions soient versés à la Russie, alors il en sera ainsi. Ceci étant, il est peu probable que la somme soit versée à la Russie. Cette dernière ayant rejeté la compétence du TIDM, elle n’a pu présenter aucun de ces arguments, et, à ce stade, ne semble pas s’impliquer outre mesure dans la procédure arbitrale.

    Les 30 de l’Arctique ne sont donc pas complètement sortis d’affaire. Nous continuons, avec vous, à faire tout notre possible pour que l’accusation absurde dont ils font encore l’objet soit définitivement abandonnée et que les 30 puissent rentrer chez eux.

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    Dessin de Xavier Gorce


  • Onze Prix Nobel de la Paix interpellent Vladimir Poutine au sujet des 30 de l’Arctique

    Onze lauréats du Prix Nobel de la Paix, dont l’archevêque Desmond Tutu, ont écrit une lettre commune au président russe Vladimir Poutine pour témoigner leur soutien aux membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise (28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance) actuellement détenus à Mourmansk et inculpés de piraterie.

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    Dans cette lettre, les lauréats de la prestigieuse récompense appellent le président Poutine à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les charges disproportionnées retenues contre les 30 membres d’équipage soient abandonnées, et pour qu’ils soient traités dans le respect de la législation russe et du droit international.
    Décrivant l’Arctique comme un « trésor précieux pour l’humanité », les signataires soutiennent les efforts réalisés pour protéger le pôle Nord contre la voracité de l’industrie pétrolière et les dérèglements climatiques.

    Objet : Il faut abandonner les charges de pirateries retenues contre les « 30 de l’Arctique » et les libérer immédiatement

    Monsieur le Président Vladimir Poutine,

    Nous vous écrivons pour vous demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que les charges disproportionnées de piraterie retenues contre 28 militants de Greenpeace International, un photographe et un caméraman freelance, soient abandonnées, et pour que toute autre inculpation soit conforme à la législation russe et au droit international. Nous sommes persuadés que vous partagez notre souhait de respecter le droit de manifester pacifiquement.

    Comme vous le savez, les 30 membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise ont été arrêtés le 19 septembre dernier, lorsque les autorités russes ont abordé le bateau de Greenpeace manu militari en mer de Pechora. L’équipage, qui comporte des ressortissants russes et de nombreuses autres nationalités, menait une action de protestation pacifique et non violente.

    Nous avons été touchés de vous entendre déclarer, le 25 septembre, que vous ne pensiez pas que les membres de l’équipage de Greenpeace étaient des pirates. Comme vous le savez, les militants de Greenpeace n’étaient pas armés et ont employé uniquement des moyens pacifiques pour manifester leur opposition aux activités d’exploitation pétrolière qui menacent l’Arctique.

    L’exploitation du pétrole de l’Arctique est une entreprise dangereuse et à haut risque. Une marée noire dans ces eaux gelées aurait des conséquences catastrophiques pour cette région dont la beauté unique a jusqu’ici été préservée. Les répercussions à long terme pour les populations qui habitent la région, ainsi que pour des espèces déjà vulnérables, seraient désastreuses. Le risque d’une telle catastrophe est omniprésent, et l’industrie pétrolière n’y est pas suffisamment préparée.

    Il faut également considérer l’impact de l’exploitation du pétrole de l’Arctique sur le climat. Que ce soit dans l’Arctique ou sur le reste de la planète, les dérèglements climatiques sont une menace pour l’humanité toute entière. Cependant, ce sont les plus vulnérables qui paient le prix de l’incapacité à agir des pays industrialisés. Il est temps de nous départir des combustibles fossiles et d’engager une transition vers des énergies sûres, propres et renouvelables.

    Nous demandons instamment à tous les États de prendre toutes les mesures possibles pour protéger ce précieux trésor de l’humanité, tout en s’efforçant de mettre un terme à notre dépendance au pétrole. Votre pays étant l’un des plus directement concernés, nous vous demandons personnellement, Monsieur le Président, de prendre la tête des efforts accomplis dans ce sens.

    Comme des millions de personnes à travers le monde, nous suivons de près cette affaire et attendons que les autorités russes abandonnent les accusations de piraterie, traitent les « 30 de l’Arctique » dans le respect du droit international, réaffirment le droit de manifester pacifiquement et redoublent d’efforts pour protéger l’Arctique.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

    Archevêque Desmond Tutu, Afrique du Sud (Prix Nobel 1984)
    Betty Williams, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel (1976)
    Oscar Arias Sánchez, ancien président du Costa Rica (Prix Nobel 1987)
    Jody Williams, militante pour la paix aux Etats-Unis (Prix Nobel 1997)
    Leymah Gbowee, militante pour la paix au Libéria (Prix Nobel 2011)
    Tawakkol Karman, militante pour la paix au Yémen (Prix Nobel 2011)
    Rigoberta Menchu Tum, militante pour les droits des peuples autochtones au Guatemala (Prix Nobel 1992)
    Mairead Maguire, militante pour la paix en Irlande du Nord (Prix Nobel 1976)
    Shirin Ebadi, avocate et ancienne juge iranienne (Prix Nobel 2003)
    José Ramos-Horta, ancien président du Timor Leste (Prix Nobel 1996)
    Adolfo Pérez Esquivel, artiste et défenseur des droits humains en Argentine (Prix Nobel 1980)


  • Lettre de Greenpeace à François Hollande

    Objet: Libération des membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise détenus en Russie


    Monsieur le Président,


    Notre droit de manifester pacifiquement est en danger. Il s’agit de la plus grave atteinte contre nos activités pacifiques depuis que les services secrets français ont coulé le Rainbow Warrior en Nouvelle-Zélande, en 1985.
    Les trente membres d’équipage de l’Arctic Sunrise (28 militants ainsi qu’un cameraman et un photographe freelance) ont été inculpés de piraterie à Mourmansk, en Russie, les 2 et 3 octobre 2013. Leur seul crime est d’avoir une conscience qui les a poussés à protester pacifiquement contre l’exploitation pétrolière en Arctique. Les forages pétroliers mettent en péril cet environnement unique et fragile. Ils contribuent également à aggraver les changements climatiques, au moment où le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire le signal d’alarme et nous conseille, afin d’éviter un emballement catastrophique du climat, de ne pas exploiter la grande majorité des réserves d’hydrocarbures.
    Dès le 18 septembre, les autorités ont réprimé de façon disproportionnée notre protestation non-violente. Ce jour-là, nos militants ont tenté d’escalader la structure externe de la plateforme Prirazlomnaya pour dénoncer des activités de forage imminentes, en mer de Pechora.
    Les gardes-côtes russes ont lancé à notre poursuite leurs canots pneumatiques, avec à leur bord des agents cagoulés. Ils ont percuté et tailladé nos zodiacs, menaçant nos militants à l’aide d’armes à feu et d’armes blanches. Ils ont tiré des coups de semonce avec des armes automatiques. Le lendemain, notre bateau l’Arctic Sunrise était illégalement saisi en-dehors des eaux territoriales russes.

    Les accusations de « piraterie » formulées à l’encontre de nos militants sont pour le moins stupéfiantes, d’autant plus que le président russe Vladimir Poutine lui-même a affirmé la semaine dernière que nos militants n’étaient pas des « pirates ». De nombreux experts juridiques ont clairement indiqué que la saisie de l’Arctic Sunrise était illégale au regard du droit international. Amnesty International, Human Rights Watch et de nombreuses autres organisations de la société civile ont également condamné les charges retenues contre les 30 Défenseurs de l’Arctique : « Ces accusations absurdes sont complètement infondées. […] Elles tournent en dérision le système judicaire russe ».
    Le droit de manifester pacifiquement, mais aussi l’esprit-même du droit international, sont en jeu dans cette affaire. Aussi, votre intervention personnelle est-elle indispensable.
    C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir apporter votre soutien aux militants, et notamment à Franceso Pisanu, ressortissant français incarcéré à Mourmansk. Nous estimons que les démarches suivantes de votre part contribueraient de façon cruciale à libérer nos militants et à préserver le droit à la manifestation non-violente :
    • obtenir un entretien privé avec l’Ambassadeur de Russie pour lui faire part de vos vives préoccupations concernant cette situation ;
    • transmettre au président Poutine votre inquiétude ;
    • affirmer publiquement que les activités de protestation non-violentes ne sauraient être considérées comme des « actes de piraterie ».
    Je me tiens à votre disposition pour toute information supplémentaire, ainsi que pour une conversation téléphonique ou un rendez-vous si votre agenda le permet. Je vous remercie par avance de votre soutien au nom des trente Défenseurs de l’Arctique et de leurs familles et vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

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