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amnistie

  • Les militants de Greenpeace amnistiés

    Communiqué de Greenpeace en date du 18.12.2013, concernant ses militants accusés d'hooliganisme pour avoir combattu les forages pétroliers dans l'Arctique.

    Nous venons de l’apprendre : le décret d’amnistie qui doit être voté cette après-midi par la Douma inclut les 30 de l’Arctique !

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    La situation est quelque peu exceptionnelle puisque ne peuvent, en théorie, être amnistiés que les individus qui ont déjà été condamnés, ce qui n’est pas le cas des 30 de l’Arctique. Ils sont accusés de hooliganisme, mais n’ont pas été condamnés par un tribunal russe. Le décret d’amnistie a donc nécessité un amendement incluant les personnes accusées, mais non condamnées, comme c’est le cas pour les 30 de l’Arctique.

    Dès que le décret d’amnistie aura été voté, la procédure judiciaire à leur encontre sera définitivement terminée et les charges de hooliganisme qui pèsent sur eux seront abandonnées. Ils pourront quitter le pays et rejoindre leurs proches dès qu’ils auront obtenus le visa de sortie.

    Nous ne pouvons masquer un certain soulagement, mais nous sommes loin de la célébration. Les 30 de l’Arctique n’auraient jamais dû être confrontés à cette situation, accusés de hooliganisme et détenus en prison pour un crime qu’ils n’ont pas commis.

    Le combat pour l’Arctique doit continuer ! Avec vous.

    Merci pour votre soutien.

  • Rejet de la loi d’amnistie .... Ils ont osé !

    Article repris du blog du syndicat CGT du Conseil  Général des Ardennes


    Certains droits sont essentiels à la Démocratie : défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale, le droit de grève, participer à la détermination collective des conditions de travail… (alinéas 6, 7 et 8 du préambule de 1946).

    C’est donc légitimement que nombre de salariés manifestent au travers de mouvements sociaux pour défendre les conditions de travail, préserver l’emploi et les services publics ainsi qu’un système de protection sociale efficace et solidaire.

    Pendant la période gouvernementale précédente, la violence des relations sociales s’estmd0.libe.com.jpg accentuée, les plans de licenciements se sont multipliés entrainant pour les salariés de véritables traumatismes auxquels ils n’ont pas toujours pu faire face. Dans ces situations, les syndicalistes se retrouvent en première ligne de la défense de l’ensemble des salariés qui les mandatent.

    La loi d’amnistie proposée par les élus du groupe démocrates et républicains s’inspire de la dernière loi d’amnistie de 2002 proposée par Jacques Chirac et votée par la droite. Cette loi n’avait provoqué aucun encouragement à des actes de violence, au contraire elle avait contribué à apaiser le climat social.

    En comparaison, la proposition de loi de 2013 a été considérablement « allégée » par l’Assemblée nationale et le Sénat. Malgré cela droite et patronat n’ont eu de cesse de tenir des propos extrêmement virulents, alarmistes en accusant cette loi d’être une incitation à la violence.

    Le patronat cherche continuellement à museler le monde du travail, notamment en criminalisant l’action syndicale, mais aussi en tentant d’éviter pour lui-même toutes possibilités de sanctions comme en témoigne le récent texte sur « la sécurisation de l’emploi ».

    On s’attendait à ce qu’un gouvernement à majorité socialiste soutienne cette loi d’amnistie a minima. Il n’en n’est rien ! La Commission des lois, sur demande du gouvernement, vient de rejeter ce matin la proposition de loi.

    Le gouvernement et l’Assemblée nationale, en acceptant la criminalisation des salariés et syndicalistes, envoient un message désastreux au monde du travail. Plutôt que de s’en prendre à eux, ils feraient mieux de contribuer par une politique volontariste à empêcher les licenciements et la violence qui les accompagnent.