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  • Save the Artic – libérez les activistes de Greenpeace

    Greenpeace poursuit depuis des mois une campagne contre l'exploitation de pétrole dans l'Arctique.

    Cette région particulièrement fragile fait l'objet de convoitises du fait de la présence possible des gisements pétroliers. Mais les conditions météorologiques rendent les forages particulièrement vulnérables et les secours souhaitables seraient très difficiles à mettre en œuvre. Une marée noire prendrait un tour rapidement catastrophique dans ces conditions.

    L'association demande le soutien le plus large afin d'obtenir la libération de ses militants-activistes. Nous reprenons ci-dessous leur demande :

     

    Le 18 septembre au matin, deux activistes de Greenpeace International ont été arrêtés alors qu'ils protestaient contre les projets de forages en Arctique sur une plateforme de Gazprom, la Prirazlomnaya, en mer de Pechora. Ils ont été détenus sur un bateau des autorités russes pendant une nuit, sans que les charges retenues ne soient clairement énoncées, et sans représentant légal.

    Le jour suivant, 19 septembre, la garde russe a, de manière totalement illégale, abordé le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'il se trouvait en dehors des eaux territoriales russes et a arrêté 30 membres d'équipage, sous la menace d'armes à feu. Tous les membres d'équipage ont été détenus sur le bateau, sous la surveillance de gardes armés, pendant que l'Arctic Sunrise se faisait remorqué jusqu'à Mourmansk. Une fois parvenus à destination, l'équipage a été conduit dans des centres de détention, où ils sont retenus et interrogés par les autorités russes. Nous demandons la libération immédiate de nos activistes et membres d'équipage, le retrait des forces russes de notre bateau, et un arrêt des forages en Arctique.

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    Envoyez un message à l'ambassade de Russie

    en cliquant sur le lien ci-dessus vers le site de Greenpeace


  • L’Arctic Sunrise pris d’assaut par les gardes russes

    La campagne de Greenpeace qui luttait contre l'exploitation de l’Arctique provoque une réaction disproportionnée et condamnable de la Russie. Voici le communiqué de l'association en réaction à cet assaut armé.

    Cet après-midi, des gardes russes, armés, ont pris d’assaut l’Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace International, qui se trouve en mer de Pechora.

     Ils ont procédé à l’arrestation des 25 membres d’équipage et activistes qui se trouvaient à son bord à la suite d’une manifestation pacifique menée contre les activités de forage d’une plateforme pétrolière de Gazprom en Arctique.

    Au moment de l’abordage, l’Arctic Sunrise se trouvait à une distance de trois milles nautiques de la plateforme Prirazlomnay, dans le périmètre légal imposé, dans les eaux internationales. Les coordonnées au moment de l’abordage (69-19-53N : 57-16-53E) confirment que le bateau se trouvait au sein de la Zone économique exclusive (ZEE) russe.
    La Convention des Nations unies sur le droit de la mer autorise les bateaux étrangers à naviguer sans entrave dans les ZEE d’un autre État. La Convention des Nations unies sur le droit de la mer liste deux raisons d’abordage d’un navire : 1) suspicion de violation de la législation sur la pêche. 2) des preuves substantielles de pollution à l’environnement marin.

    Cet abordage des gardes-côtes russes est donc illégal .

     Les gardes-côtes ont abordé le bateau de Greenpeace à partir d’un hélicoptère et au moyen de cordes. Ils ont ensuite encerclé les militants, les rassemblant sur l’héliport. D’autres militants enfermés dans la salle de radio ont indiqué avoir vu leurs collègues se faire arrêtés et être maintenus à genoux avec des armes à feu pointés sur eux.

     L’ensemble de l’équipage a été arrêté, et nous sommes extrêmement inquiets.
    Hier déjà, des militants de Greenpeace ont été arrêtés lors d’une action de protestation sur la plateforme du géant pétrolier russe Gazprom. Voir notre billet : La Russie défend Gazprom au péril de l’Arctique. Deux d’entre eux, Sini et Marco, sont toujours détenus sans inculpation à bord d’un navire des gardes-côtes.

     Suivez les dernières mises à jour et envoyez vos messages de soutien, à Sini, Marco, Francesco membre français de l’équipage, et à tous les autres sur le site Action 4 the Arctic

     Cet abordage illégal d’un bateau de contestation pacifique montre que le gouvernement russe est prêt à prendre des mesures extrêmes pour dissimuler au public les activité dangereuses auxquelles se livre Gazprom en Arctique. Greenpeace est une organisation pacifique. Ce niveau d’agression n’est en rien proportionné avec la nature de nos actes.

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    L'Arctic Sunrise à quai (photo d'archive)


  • Le pétrole, poison des peuples autochtones

    Article du  repris du site de Greenpeace

    Les forages pétroliers en Arctique menacent un écosystème fragile, précieux, nécessaire à notre équilibre à tous. Ils touchent durement les populations locales, qui voient ou craignent de voir leur mode de vie bouleversé.
    De l’océan dépendent des cultures, des modes de vie, des quotidiens … Bâtis en totale harmonie avec la nature, ces cultures sont aujourd’hui terriblement altérées par les forages.

    En Arctique, il est des lieux où le désastre est déjà en cours

    Les compagnies pétrolières sont déjà actives depuis des années sur terre dans les régions polaires. C’est le cas notamment en Sibérie dans la République de Komi. Large plaine coupée par la chaîne de l’Oural, recouverte de forêts et peuplée de population autochtone vivant de la pêche et de la culture de leurs rennes. Ce territoire s’étend sur une surface équivalente à la France et est peuplé par environ un million d’habitants. Hélas, aujourd’hui, les torchères ont remplacé les arbres et les nappes huileuses ont tué les poissons.

    La catastrophe environnementale en cours dans la République de Komi éclaire d’une lumière violente la place donnée à l’environnement par des compagnies comme Rossneft ou Gazprom, actives dans cette région. Or, ces entreprises disposent également de plans de forage pétrolier et sont déjà actives au large des côtes nord sibériennes.

    Nos collègues de Greenpeace Russie travaillent depuis des années avec les Komis dans la dénonciation de ce crime oublié. Aujourd’hui, ce combat est un exemple supplémentaire de cette course effrénée au pétrole de l’Arctique.

    Point Hope : l’océan est leur jardin

    L’équipe à bord de l’Esperanza est allé à la rencontre des habitants de Point Hope. Point Hope est une PointHopeAK.jpglocalité d’Alaska, point crucial d’observation des impacts des dérèglements climatiques. La perte de glace a créé plus de voies navigables, et la formation de vagues plus grandes qui ont entraîné une érosion plus forte. Les communautés locales faisaient face, jusqu’ici, à cette érosion qui touchait leurs côtes. Ils doivent aujourd’hui faire avec les risques induits par le projet de forage de Shell.

    Le maire et les autres résidents de Point Hope partagent, dans cette vidéo, leurs préoccupations face aux forages.
    Les résidents de cette ville, également connue sous le nom “Tikigaq,” ont vécu pendant des générations en osmose avec la mer des Tchouktches, qui est aujourd’hui menacée par la pollution, le bruit et le risque d’un déversement de pétrole qui accompagnent le projet de forage offshore.