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écologie - Page 112

  • l'Europe et l'environnement

    France Nature Environnement est une fédération qui regroupe de nombreux acteurs impliqués dans la défense de l'environnement . Voici le communiqué qu'ils diffusent à l'occasion de la conférence européenne de Poznan .


    Alors qu’à Poznan se tient la 14e conférence internationale sur le climat, les ministres européens de l’environnement se réunissent pour
    fne_logonb.gifobtenir enfin un accord sur le paquet énergie-climat, plan d’action contre le changement climatique de l’Union européenne. FNE appelle les chefs d’Etat et de gouvernements européens à prendre des décisions à la hauteur des enjeux.

    Pour Christian Garnier, vice-président de FNE et représentant de notre fédération à Poznan : « L’enjeu climatique concerne toute la planète. Si un accord européen aboutit, les objectifs et les moyens devront rester ambitieux pour pousser les négociations internationales vers le haut. La priorité doit être à la sobriété et l’efficacité énergétique. » Au lieu de cela, la directive sur le stockage souterrain du carbone pousse, comme l’europe l'a déjà fait avec les OGM et les agrocarburants, vers des solutions purement techniciennes, qui restent peu efficaces, mal évaluées et porteuses de nouveaux risques .



    FNE dénonce la dérive qui tend à faire passer cette technique du stade de l’expérimentation directement à celui du développement industriel, et à reporter la responsabilité à long terme de ces expériences sur le budget des États.


    environment_deforestation.jpgIl ajoute : «La lutte contre la déforestation doit clairement être identifiée comme un moyen de combattre le changement climatique. Si l’on veut que le futur mécanisme financier mondial REDD contre la déforestation devienne un outil efficace, il doit être très rapidement amélioré en profondeur car, en l'état, ce système est insuffisant et potentiellement pervers dans son application. L’Europe se doit d’être à l’avant-garde de ce renforcement. »


    La directive énergies renouvelables prévoit l’incorporation de 10 % d’agrocarburants. Pour Jean-Claude Bevillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Nous souhaitons que les gouvernements européens et le Parlement Européen renoncent à tout objectif d’incorporation d’agrocarburants dans les carburants conventionnels. En effet, cet objectif constitue une impasse énergétique, alimentaire, et écologique. Dans un contexte de crise alimentaire, la concurrence des agrocarburants avec la fonction nourricière de l’agriculture est injustifiable. »


    voiture-pollution-0b235.jpgEnfin, le règlement sur les émissions de CO2 des véhicules neufs doit être définitivement et officiellement entériné lors de ce conseil. Pour Michel Dubromel, responsable des questions transports à FNE : « l’objectif de 130g en moyenne pour 2015 ne constitue en rien une avancée. L’industrie automobile aurait pu depuis 1995 respecter ses propres engagements sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules. Aujourd’hui, l’objectif de 130 g pour 2015 ne sera pas suffisamment contraignant pour respecter les objectifs de lutte contre le changement climatique. »


    Concernant la directive IPPC et plus précisément le problème du mercure à l’échelle globale: Pour Marc Sénant, chargé de mission au pôle Industrie-Produits-Services : « Le cas IPPC est symptomatique d’une certaine schizophrénie. Précisément, sur le problème du mercure à un niveau global, nous voyons bien que les outils
    Sukinda__India.jpgjuridiques, et la portée des décisions qu’ils génèrent, ne sont pas à la hauteur des enjeux. D’un côté, on reconnaît dans les discours la nécessité de prendre à bras le corps le problème du mercure et de le régler, notamment par le levier IPPC ; de l’autre, sur le terrain, nous ne pouvons que déplorer une lenteur des réactions. Cette forme de schizophrénie ne peut plus perdurer au regard de l’urgence environnementale et sanitaire. L’état des lieux français sur le sujet du mercure dans l’industrie démontre bien l’absolue nécessité de renforcer le texte d’IPPC. »

  • Requiem pour un thon

    Paris, le 25 novembre 2008 –Réunie à Marrakech depuis le 17 novembre, l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) a rendu la nuit dernière son verdict concernant la pêcherie du thon rouge de Méditerranée : autorisation de prise de 17-novembre-2008-greenpeace.jpg22 000 tonnes pour 2009 alors que les scientifiques recommandaient un niveau maximum de 15000 tonnes. Une décision désastreuse et honteuse pour Greenpeace qui montre l’incapacité de l’ICCAT d’adopter la moindre mesure permettant de reconstituer le stock de thon rouge qui est au bord de l’effondrement.

    Durant les négociations, l’Union européenne a réussi à imposer des mesures en contradiction totale avec les recommandations des scientifiques en matière de réduction des captures et de protection des zones de reproduction du thon rouge. Les Etats favorables à des mesures fortes pour la conservation du thon rouge, comme le Japon, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Norvège et l’Islande n’ont pas pu résister aux pressions de l’UE. En outre, la pression des pays européens a été si forte qu’ils ont même réussi à éviter d’avoir à restituer leurs captures illégales et dépassements de quotas de 2007.

    ou-est-passe-le-thon-rouge.jpg« La partie est finie, le cynisme a prévalu et l’ICCAT a manqué la dernière chance pour éviter l’effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée » déclare François Chartier chargé de campagne océan à Greenpeace France. « Le thon rouge est maintenant une espèce en danger, tout comme la pêche dont l’avenir est menacé. Il est temps de se tourner vers des conventions comme la CITES (Convention Internationale pour le Commerce des Espèces Menacées) pour imposer des mesures de restriction du commerce international. La semaine de réunion qui vient de s’écouler a montré que l’ICCAT n’est qu’une farce, les gouvernements et l’industrie se sont livrés à un vaste marchandage pour sauver leurs intérêts et se partager les derniers thons. »

    Greenpeace demandait une fermeture immédiate de la pêcherie, jusqu’à l’adoption d’un plan de gestion en conformité avec les recommandations des scientifiques. En d’autres termes : un niveau de capture réduit à 15727210-889130.jpg 000 T, la mise en place de réserves marines sur les zones de reproduction, une réduction de la capacité ou encore la fermeture de la pêche pendant les périodes de reproduction.

    « La France assurant actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne, M. Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, porte donc une responsabilité toute particulière dans cet échec. En privilégiant les intérêts à court terme de l’industrie, il se rend complice de l’effondrement annoncé du stock de thon rouge et de la disparition d’une activité millénaire », conclut François Chartier.

  • ni nucléaire, ni effet de serre

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    La 14ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques a lieu du 1er au 12 décembre 2008 à Poznan, en Pologne. A cette terre-nuc.jpgoccasion, le Réseau "Sortir du nucléaire" et ses associations invitent les citoyens à exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, mais aussi leur rejet du nucléaire, abusivement présenté comme une option favorable au climat. 

C’est ainsi que le Réseau "Sortir du nucléaire", qui anime avec le soutien de nombreux partenaires [*] une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org ), organise samedi 29 novembre une grande journée d’actions décentralisées sur ce thème, dans toute lavide.gifvide.gif France et au-delà.

    Pour illustrer la montée des eaux due au réchauffement climatique, les manifestants porteront des masques, tubas, palmes, bouées, etc. Et pour rappeler le péril nucléaire, les attributs habituels des actions antinucléaires : drapeaux, banderoles, fûts "de déchets radioactifs", combinaisons blanches...

    doc-campagne-2008-g.jpgLe Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, s’il fait courir à la planète des risques immenses, le nucléaire ne couvre néanmoins que 2,5% de la consommation mondiale d’énergie : sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est donc quasiment nulle. Et, contrairement à ce que prétendent les industriels de l’atome, cette part très faible va encore se réduire car les nouveaux réacteurs, qui pourraient hélas être construits ici ou là, seront moins nombreux que ceux qui vont fermer dans les années à venir.

    Il ne faut pas non plus oublier que, s’il faut lutter contre le changement climatique, c’est pour sauver la planète : il est donc parfaitement absurde de prétendre viser cet objectif en utilisant le nucléaire... qui est lui-même une calamité planétaire : risques d’accident, déchets radioactifs, contaminations diverses (mines d’uranium, rejets des installations nucléaires, etc), prolifération...

    D’ailleurs, c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse : lors des canicules et sécheresses, il faut arrêter les réacteurs situés en bord de rivière. Et la montée des eaux, due au réchauffement climatique, va tôt ou tard causer des problèmes insolubles pour les installations nucléaires situées en bord de mer.

    terre_reveil3-7aca9.pngHeureusement, il se trouve que ce sont les mêmes mesures qui permettent de lutter contre le changement climatique et de sortir du nucléaire : réduction de la consommation d’énergie (à commencer par celle des pays riches), efficacité énergétique (consommer moins pour le même confort) et développement massif des énergies renouvelables. C’est cette voie qu’il faut suivre et que les citoyens doivent donc imposer à leurs élus.

    [*] Action consommation, Agir pour l’environnement, Alternative libertaire, Avigolfe, Biocoop, CAP21, Chiche !, Confédération paysanne, Cyberacteurs, Enercoop, Fac Verte, Greenpeace, Les Amis de la terre, Les Verts, LCR / NPA, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Nature et progrès, Objectif 21, Réseau Action Climat et Réseau "Sortir du nucléaire"

  • Sainte-Menehould candidate à la candidature

    Nous vous avions informé que pour l'accueil d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires, une commune de la Marne avait posé sa candidature . Il semble bien se confirmer que cette commune soit la seule du département, il s'agit de Sainte-Ménehould . Lors du conseil municipal du 13 novembre dernier, les élus ont pris une délibération dans ce sens par 17 voix contre 7 . Le maire a déclaré qu'il ne s'agissait pas le5e99uf.jpgd'accepter d'emblée, mais de s'informer pour réfléchir . Ce vote constitue cependant un premier pas vers une acceptation, la position favorable du maire  à cette installation étant connue .

    Pourtant l'agence chargée de se dossier est bien obligé de reconnaître que :
    Selon les responsables de l'Andra, un site de stockage comme celui-là n'est nullement exposé à un quelconque risque d'explosion (et donc que du radioactif se promène à l'air libre !).
    Le vrai souci, comme l'ont expliqué assez franchement les spécialistes de l'Andra aux élus argonnais, c'est ce que ces déchets deviendront dans 300 ans ou plus. Car après quelques siècles, les couches censées les couper du reste du monde finiront forcément par perdre de leur imperméabilité. La science aura-t-elle suffisamment progressé d'ici là pour régler cette question ? Personne ne peut le dire. Le secrétaire général de l'Andra, assez honnête, a déclaré : « Comment voulez-vous que nous prenions des engagements au-delà d'une certaine durée ? A quoi ressemblera la société des hommes dans un millier d'années ? Nul ne le sait ». Le directeur du laboratoire de Bure enchérit : « Cinq ou six générations après nous, on sait où l'on va. Ensuite, c'est sûr que c'est moins clair…
    (source "L'Union")

     

    logoAndra1.jpgOn va donc enfouir des déchets à très longue vie, en sachant qu'au-delà de 300 ans, personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir . Quelle sera la société à cette époque, nous l'ignorons . Mais ils auront de millions de m3 de déchets dans des fûts oxydés, plusieurs centaines de mètres sous terre . La science aura-t-elle assez progressée pour résoudre ce casse-tête ? Les responsables de l'Andra ne le savent pas, mais comme ils ne seront plus là  pour gérer le problème, peu importe .

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    Spécialité du pied de cochon, ou du tour de cochon (à nos descendants)
  • greenpeace en Afrique

    L'Afrique est le continent le plus fragile de la planète . Les changements climatiques risquent d'avoir des conséquences encore plus dramatiques 2699460.jpgsur les équilibres précaires sur lesquels vivent les Africains . En prenant en compte ces enjeux, greenpeace a décidé d'ouvrir un bureau sur place . Voici leurs arguments :

    Il est fondamental de s'attaquer aux problèmes environnementaux en Afrique, pour les générations futures et le monde entier. L'Afrique ne sera pas uniquement un des continents le plus rapidement et fortement touché par les changements climatiques. L'Afrique peut également faire partie de la solution. En se mobilisant pour développer son potentiel en énergies renouvelables et la protection de ses forêts, l'Afrique pourra jouer un rôle pilote dans le développement environnemental

  • nucleaires : les écolos allemands continuent

    Les militants écologiques allemands continuent leur lutte contre le transport des déchets nucléaires . Comme souvent, leur lutte est massive et ALeqM5gtQ1wqI_RRHRuZ_cHQbviiU6TfZQ?size=mpacifiste, mais pleine de détemination . En retardant le convoi de déchets et en obligeant la police à un déploiement massif, ils obtiennent un retentissement important dans les media ;: les problème du nucléaire en Allemagne est plus que toujours d'actualité . Voici un point de vue (suisse ) sur cette mobilisation (tsrinfo.ch) :

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    0,,3778529_4,00.jpgLa police allemande a délogé lundi dans le calme environ 1000 antinucléaires postés devant l'entrée du centre de déchets nucléaires de Gorleben. Les manifestants voulaient empêcher l'entrée sur le site de 123 tonnes de déchets radioactifs venus de France. Environ 16'000 policiers ont été déployés sur tout le territoire allemand, dont 10'000 dans la région de Gorleben. Samedi, un convoi ferré transportant ces déchets avait été bloqué pendant 12 heures par des manifestants. Dimanche, à Gorleben encore, 12'000 protestataires avaient manifesté de manière plus brutale,causant de lourds dégâts matériels.

     

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  • Thon rouge ; la fin de l'espèce ?

    La disparition des espèces animales doit beaucoup à l'activité humaine . Cela devient dramatique pour de nombreuses catégories de poisson en thon-rouge-en-cage.jpgsurpêche dans les océans . Le thon rouge est un exemple dramatique de cette situation . (Source greenpeace) .

    Greenpeace appelle les ministres européens des Pêches, réunis ce matin à Luxembourg en conseil des ministres de l'UE, à fermer immédiatement la pêcherie du thon rouge de Méditerranée. La pêche doit être fermée jusqu'à ce que la France, l'Espagne, l'Italie et les autres pays du bassin méditerranéen impliqués dans la pêcherie, aient mis fin à toutes les pratiques illégales et que les stocks aient pu se régénérer.

    Les ministres des Pêches français, espagnol et italien ont prouvé leur incapacité à faire respecter les quotas alloués chaque année par l'ICCAT et à lutter contre la pêche illégale. « Seule une fermeture immédiate de la pêche permettrait d'éviter l'effondrement du stock de thon rouge en Méditerranée », affirme François Chartier, chargé de la campagne Océans de Greenpeace France.

    Un rapport publié en septembre dernier par des experts indépendants juge par ailleurs « inacceptable » la manière dont l'ICCAT a géré jusque-là la pêcherie du thon rouge. « Alors que le quota de pêche alloué par l'ICCAT à l'UE pour 2007 s'élevait à 28 500 tonnes, on sait que c'est plus du double qui a été pêché, soit environ 60 000 tonnes. On est très, très loin des recommandations des scientifiques qui préconisent l'abaissement du quota à 15 000 tonnes de thon rouge par an pour éviter l'effondrement du stock », déplore François Chartier.