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écologie - Page 212

  • 24e randonnée VTT et pédestre des sangliers

    Ce lundi de Pâques, se déroulait dans la forêt de La Croix aux Bois la traditionnelle randonnée organisée par le vélo-club vouzinois.

    Nos anciens, qui ne disposaient ni de satellites météorologiques ni de puissants calculateurs électroniques, savaient pourtant faire des prévisions en se basant sur la répétition de fines observations. Ils avaient ainsi mis en évidence qu'à un hiver doux succédait un printemps rude (Noël au balcon, Pâques aux tisons).

    randonnée,velo club vouzinois,la croix aux boisAprès cet hiver particulièrement clément, c'est donc sans surprise que cette randonnée pascale a connu un temps très ensoleillé et remarquablement doux.

    Les chemins et sentiers de la forêt domaniale de La Croix aux Bois étaient  parfaitement praticables, puisque le Vouzinois n'a pas connu de précipitations importantes depuis plusieurs semaines.

    Plusieurs parcours avaient été tracés par les organisateurs, aussi bien pour les randonneurs à pied que pour les adeptes du VTT. La diversité des longueurs des circuits permettait une pratique familiale ou plus sportive.

    Le succès était au rendez-vous pour les organisateurs, succès que l'on pouvait mesurer au nombre de véhicules stationnés dans le secteur et aussi au nombre de boissons et de sandwichs servis au à l'arrivée.

    Quelque soit le circuit suivi, les participants se retrouvaient à la cabane de chasse, et après un pointage d'arrivée, pouvaient bénéficier de la collation offerte par le Vélo Club Vouzinois

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    Cette randonnée est organisée avec l'accord de l'ONF et on peut saluer le civisme des participants qui ont laissé les parcours en parfait état de propreté.

    Nul doute que l'on verra encore des sangliers randonner dans la forêt d'Argonne à Pâques 3015.

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    La forêt de La Croix aux Bois( photos L'An Vert, DR)

  • Notre-Dame-des-Landes : l'Europe sonne-t-elle la fin de parcours ?

    Communiqué de la FNE

    Désavoué pour la deuxième fois par le Conseil national de protection de la nature (CNPN) la semaine dernière, le projet d’aéroport a provoqué hier une mise en demeure adressée par la Commission européenne à la France en raison de son illégalité. Il est plus que temps que le gouvernement français renonce à ce projet.

    L’UE menace la France de la traduire en justice

    ob_520a1b_salamandre-tachetee-02-phototheque-bretagne-vivan.jpgLa commission européenne vient officiellement d’adresser à la France un courrier la mettant en demeure de se conformer au droit de l’Union européenne à propos du dossier de Notre-Dame-des-Landes. Elle estime en effet que les évaluations environnementales menées n’ont pas pris en compte les effets cumulés de l’ensemble des facettes du projet. Pour Guy Bourlès, vice-président de la LPO Loire-Atlantique, « ceci montre que le projet ne respecte pas la législation européenne, ce que nous soutenons depuis le début ». Yves Lepage, président de FNE Pays de la Loire, ajoute que « pour ne pas être condamnée, la France doit maintenant choisir entre reprendre entièrement le projet ou l’abandonner, ce qui serait bien plus raisonnable ».

     

    Un nouvel avis défavorable du CNPN

    La semaine dernière, l’aspect environnemental du projet était de nouveau mis en cause par le CNPN : celui-ci a en solidaires4.jpgeffet émis un avis défavorable à l’octroi d’une dérogation à la destruction du campagnol amphibie. « Le site de Notre-Dame-des-Landes présente une richesse écologique telle qu’il n’est pas possible d’y implanter un projet de l’ampleur de l’aéroport » rappelle Hervé Le Strat, vice-président de Bretagne Vivante. « Tous les organismes scientifiques consultés sur ce dossier ont mis en cause les insuffisances du projet. L’État doit en tirer les conséquences qui s’imposent ».

     

    L’occasion de tirer un trait sur ce projet

    Devant la conjonction de tels signaux négatifs, nos associations en appellent de nouveau à la responsabilité du gouvernement. « Ségolène Royal n’a jamais caché son scepticisme quant à ce projet, il lui appartient maintenant de faire un geste fort en faveur de l’environnement en mettant un terme définitif à ce projet » estime Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement.

  • Le repos du guerrier, ou les Ayrault sont fatigués

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  • Affaire du viticulteur bio de Côte d’Or : la justice n’a pas tranché

    Communiqué de la FNE

    Il y a quelques semaines, l’affaire du viticulteur bio de Côte d’Or poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle avait défrayé la chronique. Le tribunal vient de condamner le viticulteur à 500€ d’amende. FNE regrette que la justice ne se soit pas intéressée au bien-fondé de l’arrêté préfectoral. Explication


    La lutte contre la flavescence dorée : un mal nécessaire…

    La flavescence dorée est une maladie grave qui touche la vigne. Elle est provoquée par un phytoplasme (bactérie sans paroi cellulaire), lui-même véhiculé par un insecte, une cicadelle originaire de l'Amérique du Nord. Il est indispensable de lutter contre la propagation de la flavescence dorée sous peine de mettre le vignoble en grand danger. C’est pourquoi l’arrêté ministériel de 2003, en vigueur au moment des faits, prévoit un traitement obligatoire contre la cicadelle.

    … mais sur des zones bien ciblées

    Cet arrêté ministériel prévoyait en revanche que le traitement contre la cicadelle se limite aux communes touchées par la maladie et aux communes avoisinantes. L’arrêté pris par le préfet de Côte d’Or, qui généralisait la lutte à l’ensemble du département sans le justifier par l’état de contamination constaté sur le terrain, était donc excessif. Le jugement du tribunal de Dijon n’a pas pris en compte le fait que l’arrêté préfectoral ne respecte ni la lettre ni le fond de l’arrêté ministériel.

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « S’il ne fait aucun doute que les traitements contre la cicadelle sont indispensables, ces interventions doivent impérativement être très ciblées. Et ce d’autant plus que ces traitements sont très impactants pour la faune et la flore, même ceux homologués en agriculture biologique. »

    En effet, à l’heure actuelle, le seul traitement homologué en France en viticulture biologique, est à base de molécules appelées pyréthrines. Il est classé dangereux pour les abeilles et très toxique pour les organismes aquatiques. Son usage entraîne donc un impact fort sur le milieu naturel.

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    Accélérer la recherche sur les alternatives aux pesticides

    Afin de limiter les dégâts causés par la maladie tout en préservant les insectes auxiliaires, qui aident à lutter contre les ravageurs des cultures, il est indispensable de poursuivre les expérimentations pour valider officiellement ou mettre au point des moyens de lutte alternatifs réellement efficaces contre la cicadelle.

    Pour être efficaces, ces moyens de lutte alternative doivent s’appuyer sur des démarches collectives, avec le soutien de l’administration et de la recherche. Certains vignobles comme celui de Cognac ont conduit ainsi des stratégies permettant de réduire fortement les traitements obligatoires.
    Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Certains agriculteurs utilisent, sur le terrain, des méthodes naturelles pour combattre la cicadelle. Ces méthodes doivent être expérimentées à plus grande échelle et être validées officiellement, afin de protéger les vignobles tout en contribuant aux objectifs du plan Ecophyto, qui prévoit de réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. »

  • Sauvons les bouquetins du Bargy

    Dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie, l’Etat a décidé de tuer tous les bouquetins de 5 ans et plus. Une décision visant à supprimer un foyer de brucellose. Il existe pourtant d'autres solutions. FNE s'était d'ailleurs prononcée contre cette mesure aberrante. Nous relayons la pétition STOP au massacre des bouquetins. Signez et faites signer !

    Le bouquetin, animal paisible et doux, emblématique des Alpes, est interdit de chasse depuis 19629560391187_9a91e3485a_n.jpg. Dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie, l’Etat a décidé de tuer tous les bouquetins de 5 ans et plus. Prise dans la précipitation, cette décision visant à supprimer un foyer de brucellose était loin d’être la seule envisageable : les instances scientifiques (Conseil National de Protection de la Nature, Conseil Scientifique Régional de Protection de la Nature) se sont opposées à cet abattage. Pour l’Agence de Sécurité Sanitaire, il n’y avait pas d’urgence à agir, car le risque de transmission aux autres espèces est extrêmement faible. Sans même que le groupe d’experts n’ait eu le temps d’étudier la solution de la vaccination, plus de 230 bouquetins ont déjà été abattus.

    Par souci d’économie et contre l'avis des instances scientifiques, l’Etat n’a pas pris le temps de différencier les individus sains des individus positifs à la brucellose. Parmi les bouquetins tués lors de l’opération éclair, beaucoup n’étaient pas malades. Des actions plus discrètes se poursuivent actuellement visant à éliminer, dans le Bargy, tous les bouquetins de 5 ans et plus. Sous la pression des éleveurs et des chasseurs, l’Etat pourrait décider d’éradiquer la totalité de la population des bouquetins du Bargy dans un futur proche.

    >>> Signez et faites signer cette pétition. Faisons vite : les opérations de tir devraient reprendre dans les jours prochains ! Merci

  • Le droit international à la rescousse des baleines

    Communiqué de Greenpeace

    Lundi, la Cour de justice internationale de la Haye a rendu un arrêt très clair sur la chasse à la baleine japonaise dans l’océan austral : elle n’a rien de scientifique.
    En effet, comment tuer des centaines de baleines, les transformer en morceaux de viande congelée à bord d’un navire usine et ensuite les commercialiser au Japon peut-il être considéré comme une activité scientifique ?

    Pour comprendre cette aberration, il faut remonter un peu dans le temps. En 1986 un moratoire international sur la chasse commerciale à la baleine est adopté, mais le Japon va utiliser une faille dans les textes internationaux : le moratoire ne couvre pas la chasse à des fins scientifiques. Il suffisait donc tout simplement de rebaptiser une activité commerciale, à échelle industrielle, en programme scientifique et le tour était joué. Depuis cette date, tous les ans pendant l’été austral, la flotte japonaise harponnait des centaines de baleines.

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    Une décision historique : Il n’y a rien de scientifique dans cette activité.

    Aucun article ou publication scientifique digne de ce nom n’a jamais été publié et ce programme, très largement financé par les contribuables japonais, est du point de vue de la science totalement inutile.
    Cette chasse commerciale qui ne dit pas son nom appartient au passé, et les temps changent : aujourd’hui les japonais n’ont plus d’appétit pour cette viande. C’est donc non seulement une activité commerciale déguisée, mais aussi un non sens économique. Année après année les entrepôts frigorifiques se remplissent de centaines de tonnes de viande de baleine qui ne trouvent plus de débouchés commerciaux.

    Reprenant les arguments portés par de nombreuses organisations écologistes, comme Sea Shepherd ou Greenpeace ou même de gouvernements opposés à la chasse à la baleine, le gouvernement australien a demandé en 2010 à la Cour de justice internationale de statuer sur le sujet. Le 31 mars 2014 les juges de la Haye ont pris un arrêt historique : sans interdire la chasse scientifique, elle a reconnu l’illégalité des pratiques japonaises.. Le Japon doit donc mettre fin à ce programme, annuler toutes les licences et ne plus accorder aucune permission de tuer des baleines dans ce cadre.
    Cette décision ouvre enfin une voie vers la fin définitive de ce massacre industriel.

    Les baleines sont-elles sauvées ?

    Le gouvernement japonais a annoncé qu’il reconnaissait cette décision de justice. Mais le pays a déjà contourné le droit international une fois … il n’est à ce stade pas exclu qu’il tente de le bafouer à nouveau en place un nouveau programme sur des bases un peu plus scientifiques, ou qui du moins en aurait l’apparence. C’est pourquoi aujourd’hui, la vigilance reste de mise.

    Il faut enfin ranger la chasse commerciale à la baleine – quelles qu’en soient les justifications, scientifique ou autre – dans les placards de l’histoire. La disparition des principales espèces de baleines par la chasse n’a été évitée que grâce au moratoire adopté en 1986, à un moment ou cette économie était déjà en déclin. Il est aujourd’hui trop prématuré pour dire que toute chasse commerciale est dorénavant impossible et il est du devoir de la justice internationale mais aussi des organisations non gouvernementales de rester mobilisées, afin que la science ne soit pas à nouveau utilisée comme prétexte.

    Il reste des menaces bien présentes pour les baleines

    Enfin, n’oublions pas que ne s’estimant pas tenue par le moratoire international de 1986 auquel elles ont formellement objecté, la Norvège et l’Islande sont les deux seuls pays au monde à encore pratiquer la chasse commerciale à la baleine, Oslo et Reykjavik jugeant la population des espèces chassées suffisamment abondante.

    D’autres menaces pèsent aujourd’hui sur les baleines comme sur l’ensemble des écosystèmes marins : conséquences des dérèglements climatiques et acidification des océans, conséquences de la pollution, ou encore du développement des activités maritimes.
    L’arrêt définitif du programme japonais pourrait d’ailleurs avoir un autre effet salutaire : il permettrait de débloquer la situation au niveau de la Commission baleinière internationale, de mener une vraie collaboration scientifique avec le Japon, et d’adopter des mesures de protections face à ces nouvelles menaces.

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