Didier Herbillon, candidat aux prochaines élections législatives, se positionne en candidat du "juste-milieu".
Sur le plan social, il pense pouvoir trouver le point d'équilibre entre la "nécessaire compétitivité des entreprises et la juste rémunération du travail."
Sur le plan politique, "dans un contexte perturbé avec des incertitudes de gouvernance", il préconise de se rassembler autour de projets, comme à la communauté d'agglomération où il a pu faire aboutir des dossiers avec Boris Ravignon ( Didier Herbillon cite à ce propos le campus universitaire).
Sur le plan géographique, il reconnaît être peu implanté sur le Vouzinois, mais il rééquilibre son positionnement grâce à sa suppléante, Catherine Lemoine, qui connaît bien ce secteur, et se trouve également être bien connue dans le sud de la circonscription.
Sur le plan de l'étiquette politique, il semble bien exister un subtil équilibre entre une candidature PS assumée, mais dont le logo n'apparaît pas sur l'affiche apposée en vitrine du local, et un soutien attendu de la part de "En Marche", ou tout du moins l'espoir de l'absence de candidature de ce mouvement en face de lui.
Va-t-il réussir à maintenir tous ces équilibres, et faire ainsi échouer la constante réélection de Jean-Luc Warsmann depuis 1997 ? Didier Herbillon y croit, et juge le bilan du député sortant comme largement insuffisant pour le territoire. Le Maire de Sedan n'oublie pas le gros score du FN, et reste prudent face à l'annonce du parachutage d'une personnalité du parti d'extrême-droite dans notre circonscription.
Jean-Luc Warsmann, le député UMP sortant ne doit pas être très inquiet pour sa réelection. Déjà largement en tête au dernier scrutin, il a pu constater depuis des semaines qu'aucun candidat du PS ne semblait intéressé pour se présenter contre lui. Sans candidat du principal parti d'opposition, Jean-Luc Warsmann pouvait s'attendre à une victoire facile, probablement au premier tour.
Malgré les hésitations de celui-ci, et malgré les obstacles qu'il lui reste à franchir, il semble bien que ce soit cette solution qui finisse par émerger. C'est une personnalité locale, bien implantée, et qui a donc des soutiens de poids ( Même si J-Paul Bachy n'est pas officiellement membre du PS, son influence reste grande chez beaucoup de militants locaux).