Appel collectif à l’initiative de L’ACORT. ( L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie)
Après avoir destitué des dizaines de maires kurdes et emprisonné des milliers d’élus et de journalistes et d’opposition depuis 2015, le régime d’Erdogan s’attaque désormais à Ekrem İmamoğlu, le maire d’Istanbul, en le plaçant en garde à vue aux côtés de plus d’une centaine de ses collaborateurs, d’élus et de membres de son parti, le CHP (Parti républicain du peuple).
Depuis plusieurs mois, alors qu’il menait en parallèle des pourparlers avec Abdullah Öcalan, leader kurde emprisonné sur l’île d’İmralı qui a fait une déclaration historique pour la paix le 27 février 2025, le régime d’Erdogan a intensifié sa répression tous azimuts contre les journalistes et les élus de l’opposition (CHP et kurdes), intensifiant le climat de peur.
Aujourd’hui, tout était en place pour un nouveau coup d’État avec l’arrestation de son principal opposant à la présidentielle. M. İmamoğlu devait être officiellement désigné ce dimanche lors d’une primaire interne du CHP comme unique candidat de son parti pour la présidentielle de 2028. La veille de son arrestation, son diplôme universitaire, qu’il avait obtenu il y a 35 ans, et nécessaire pour sa candidature, a été annulé.
Avec ces arrestations et une répression qui s’intensifie chaque jour, l’objectif du régime islamo-nationaliste est clair : se maintenir au pouvoir en préparant dès maintenant les élections de 2028, voire en les anticipant.
présidentielle et législatives et qu’il est d’autre part confronté, depuis plus de deux mois, dans le Nord, à une situation de guerre qui a conduit plus de 200 000 personnes à fuir leur domicile et à se réfugier, pour une partie d’entre elles, dans les pays voisins. Le coup d’Etat que vient de connaître ce pays, alourdit les difficultés des populations et porte un coup aux progrès réalisés depuis 1992 pour construire un Mali démocratique ; il risque de fragiliser gravement le processus démocratique en construction en Afrique de l’Ouest.