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dechets nucléaires - Page 14

  • Auxon: la population s'est exprimée

    Auxon faisait partie des deux communes retenues pour recevoir un centre de stockage de déchets nucléaires.

     

    Ces deux communes, qui avaient fait acte de candidature, se sont maintenant retirées, sous la pression des anti-nucléaires et des habitants de la région.

    A Auxon, le maire est très remonté contre ses conseillers qui ont voté à l'unanimité contre le projet. Le maire a annoncé sa démission, qui deviendrait effective en août.

    Le conseil municipal s'appuie sur une consultation locale, dont les résultats sont clairs. Voici les chiffres repris de "L'Est Républicain":

     

    Les élus signataires en profitent également pour donner les résultats de la consultation des habitants d'Auxon sur le projet d'enfouissement. Il y a eu 556 bulletins exprimés pour environ 650 inscrits sur les listes électorales, soit 71 % de votes contre, 15 % de votes pour le projet et 14 % de sans avis.


    Le nombre de votant est élevé, et le score sans appel. Pourtant, le maire pense avoir Bure-ANDRA.JPGraison contre la majorité de sa population, et met en avant la création d'emplois dans ce secteur qui en est dépourvu.

    Malgré cet argument, les habitants n'ont manifestement pas voulu lier leur village au nucléaire,et prendre le risque à plus ou moins long terme de voir leur terres et leurs nappes phréatiques polluées de manière irréversible.

    L'ANDRA qui recherche un site au nom du gouvernement, n'est pas au bout de sa peine pour trouver une commune candidate. Nul doute que cela cogite dur dans les hautes sphères pour trouver une tactique plus efficace.

  • Déchets nucléaires : où les mettre ?

    Les déchets nucléaires ont bien du mal à trouver un site dans l'Aube.


    Dans la note du 13 juillet, nous vous avons informé du retrait de candidature d'une des deux communes retenues. La deuxième commune sélectionnée, Auxon se dirige aussi vers un retrait de sa candidature. L'Andra envisage de proposer d'autres sites, et pense surtout à une autre manière de faire pour éviter la rétractation des commune. Mais quand les habitants sont informés, c'est un sentiment de refus qui domine.

    Voici un lien vers Fr3 qui propose une video de la responsable des opposants à l'enfouissement à Auxon.

     

     

    L'AFP rend également compte de l'évolution de la situation:

    Le climat a également évolué à Auxon où le conseil municipal, qui avait voté à une très large majorité la candidature, demande maintenant au ALeqM5jR9eonWnigiSY7eZRfb2hiTIsvAg?size=s2maire la tenue prochaine d'un conseil exceptionnel pour voter le retrait.

    "Les élus ont consulté la population qui est majoritairement contre le site, la peur s'est installée et c'est irréversible", a précisé l'adjoint au maire d'Auxon Gérard Fardet.

    Selon lui, il est impossible d'avoir un débat constructif avec les opposants,"tout est contesté même ce qui est incontestable. (..) J'aurais préféré un débat fondé sur l'intelligence et non sur les passions irrationnelles".

    Laetitia Corougeat qui préside l'association d'opposants au projet de site d'enfouissement "Auxon dit non", affirme au contraire "révéler les problèmes liés au stockage. Ce sont les élus et l'Andra qui n'ont pas su répondre correctement aux inquiétudes des populations".

    "L'Andra a des moyens financiers colossaux, mais plutôt que d'acheter les communes, nous pensons que ces moyens devraient être utilisés pour traiter les déchets sur place. Enfouir c'est favoriser l'oubli et nous pensons aux générations futures", a-t-elle poursuivi.

    L'Andra a pris acte de cette situation. "Le projet a toujours été fondé sur le volontariat et les élus peuvent se retirer quand il veulent", a commenté le député de l'Oise François-Michel Gonnot, président de l'Andra. Il a dénoncé "la campagne de dénigrement, de violences et de mensonges inimaginables" envers les élus.

    Selon lui le gouvernement va poursuivre le processus engagé et trouver à nouveau deux communes possibles sur la base des candidatures enregistrées lors de l'appel d'offres. "Nous ferons en sorte d'expliquer mieux le projet aux élus comme aux populations avant que retentissent des effets d'annonce qui laissent libre cours à des campagnes inqualifiables", a-t-il souligné.

  • Déchets nucléaires : une commune se retire

    Le feuilleton des déchets nucléaires continue.

     

    L'Andra a selectionné deux communes de l'Aube pour être candidates au site d'enfouissement des déchets nucléaires.( Voir les notes précédentes sur le sujet , entre autres celle-ci ).

    Les réactions locales ne se sont pas faites attendre, et une des deux communes vient de retirer sa candidature.

    Il ne reste donc plus qu'une commune  retenue, et la pression est forte sur les élus locaux.

    Voici une interview d'un opposant, qui montre sa détermination à ne pas accepter ces déchets nucléaires dans la région, pas plus qu'ailleurs.

    L'article est repris du site enviro2b


    PNRFO_nouveau_logo.pngMichel Guéritte, ingénieur de formation, il est devenu l’un des fers de lance de la cause écologiste en Champagne-Ardenne et mène un combat acharné contre les implantations nucléaires de l’Andra à Soulaines, Morvilliers et Bure. Il milite et préside la nouvelle Fédération Grand-Est Stop déchets nucléaires qui multiplie les manifestations pour empêcher l’implantation du centre de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FAVL).

    Sous la pression de votre Fédération, la commune de Pars-lès-Chavanges vient de retirer sa candidature, quelle votre réaction ?

    On a gagné une bataille mais on n’a pas encore gagné la guerre. Nous avons mené une campagne basée sur la psychologie. Nous avons notamment adressé à tous les conseillers municipaux d’Auxon et de Pars-lès-Chavanges, une lettre pour les mettre devant leur responsabilité. Par ailleurs, nous avions organisé un rassemblement assez mouvementé d’ailleurs, dès le lendemain de l’annonce des deux communes retenues pour l’accueil de ce centre de stockage.

    Ce retrait a été voté sous la contrainte…

    Selon nous, il est inadmissible que Joëlle Pesmes, maire de Pars-lès-Chavanges, et élue seulement pour 6 ans, puisse prendre une décision qui engage l’humanité pour des millions d’années. J’avais déjà parlé à Joëlle Pesmes il y a quelques mois, et je l’avais prévenu que nous étions extrêmement résolus et qu’il était hors de question de recommencer Soulaines, Morvilliers ou Bure.

    Grâce à la pression que nous avons mis sur cette commune, le maire a préféré arrêter les frais. Tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait est visible sur Internet. Nous n’avons rien à cacher, à la différence de l’Andra.

    C’est une occasion perdue pour cette petite commune qui espérait bénéficier de cette activité économique…

    On ne peut pas laisser 9 élus, qui ne connaissent absolument rien à la géologique, à la radioactivité, et au process industriel de l’Andra, FAVL_AUXON-PARS_090705_est-eclair-5e533.jpgprendre une décision aussi grave, seulement pour de l’argent destiné à reconstruire l’église et la salle des fêtes. Comme le dit le maire de Pars-lès-Chavanges, ce village est pauvre, mais il existe d’autres pistes pour trouver des ressources financières, que d’enfouir des déchets radioactifs.

    Désormais, vous avez la commune d’Auxon dans le viseur, la seule encore candidate ?

    C’est simple, nous leur avons lancé un ultimatum, fixé au 13 juillet avant midi. Si à cette date, les élus d’Auxon n’ont pas retiré leur candidature, c’est la guerre totale. Les remorques de fumier sont chargées et, si besoin, on est prêt à mettre le feu à la mairie pour le 14 juillet.

    Mais vous ne respectez pas les règles démocratiques, ces élus d’Auxon ont déjà voté ?

    Ces élus cupides et stupides sont des voyous qui échangent leur géologie contre un chèque. Nous voulons préserver notre région. Vous imaginez l’effet Tricastin dans cette région ? On associera Auxon à la radioactivité. Un seul exemple, les producteurs de Chaource, un fromage important produit du côté d’Auxon, ont déjà été questionné sur ce projet par des clients allemands inquiets.

    Une question simple, si vous ne voulez pas de ces déchets FAVL dans le Grand Est, c’est donc un cadeau empoisonné pour les voisins au Nord, au Sud, à l’Ouest ?

    Notre slogan est clair : c’est ni à Auxon, ni à Pars, ni ailleurs. On en veut pas du tout.

    Mais qu’est-ce qu’on en fait de ces déchets encombrants ?

    On les laisse où ils sont. Ces déchets FAVL de la première filière graphite nucléaire existent depuis déjà 20 ans. Pendant cette période, on a su les conserver et les surveiller et bien continuons, et espérons qu’un jour des ingénieurs, un peu moins bêtes qu’aujourd’hui, trouveront des solutions pour en faire quelque chose.

    En attendant, laissons les où ils sont, d’autant plus qu’ils sont extrêmement compliqués à conserver. Par exemple, le chlore 36 avec l’eau, ça fait de l’eau de javel qui fait des trous et passe à travers l’acier, le béton. D’ailleurs, l’Andra le dit elle-même, elle ne sait pas si c’est dans 100, 200 ou 300 ans, mais ces déchets ressortiront sous 85 mètres d’argile.

    Mais l’Andra se propose justement de sécuriser au maximum le stockage de ces déchets au lieu de les conserver de manière parfois peu académiques…

    Que l’Andra améliore les stockages autour des centrales de production. Quand une centrale est démantelée, on la ferme et on les laisse dedans. Il suffit de faire de même pour la vingtaine de centrales concernées. Il n’y a aucun souci.

    Votre Fédération est-elle en contact avec l’Andra pour justement défendre ce point de vue ?

    Malheureusement, nos contacts sont souvent brefs. L’Andra n’a jamais voulu débattre avec nous. J’ai proposé mille fois des rencontres aux représentants de l’Andra qu’ils ont toujours refusé.

    Et maintenant, comment envisagez-vous la suite ?

    Auxon va dire non, c’est pratiquement sûr. L’Andra va donc annoncer qu’ils feront différemment, et qu’ils le feront ailleurs, certainement à quelques kilomètres de là, à Juzanvigny.

    Mais on peut supposer que vous resterez mobilisés…

    Plus que jamais. Nous sommes anti-nucléaire et anti-enfouissement ni ici, ni ailleurs.

  • Déchets nucléaires: le pire est à venir

    Les déchets nucléaires continuent à faire parler d'eux.


    Mardi 30 juin, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a rendu public son inventaire triennal des matières et déchets radioactifs. Les associations dénoncent le manque de contre-expertise.

    Le débat dépasse largement le cadre de notre région, qui a été sélectionnée pour accueillir les sites d'enfouissement de déchets nucléaires.

    Le journal de l'environnement donne la parole à des associations qui contestent le bilan présenté par l'agence officielle (L'ANDRA).

     

    Un article de "Geo" sur le sujet

     

    Le contexte

    L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a vu le jour en 1991. Elle est chargée de gérer, exploiter et surveiller les centres de stockage des déchets radioactifs. Tous les trois ans, elle publie un inventaire pour répertorier l’état et la localisation des déchets nucléaires en France, en fonction des informations que lui fournissent les opérateurs du nucléaire en France (EDF, Areva…).

    L’enjeu

    L’Andra a recensé 1 152 533 m3 de déchets radioactifs en France à la fin de l’année 2007, soit 2 kg par an et par habitant.centrale-nucleaire_620x465.jpg

    Deux tiers de ces déchets (62%) proviennent de la production d'électricité à partir d'énergie nucléaire. Les autres sont issus des laboratoires de recherche (17%), de la défense (17%), de l’industrie (3%) et du matériel médical (1%).

    La majorité de ces déchets (68,8%) sont dits "de faible et moyenne activité à vie courte", c’est-à-dire que leur radioactivité diminue de moitié au bout de 31 ans et ne présente plus de risque du tout après un peu plus de 300 ans. Ils ne représentent aujourd’hui que 0,03% de la radioactivité totale des déchets nucléaires.

    L’Andra stocke aujourd’hui ce type de déchets dans l’Aube, un département qui accueille également les déchets de "très faible activité". Ces derniers représentent 20% du volume total, mais une part infime de la radioactivité. Leur nombre pourrait quadrupler d’ici 2030, selon les prévisions de l’Andra.

    Les déchets "à vie longue" et à faible ou moyenne activité représentent un peu plus de 10% du volume total. Aujourd’hui entreposés chez leur producteur, ils devraient être stockés en sous-sol dans les prochaines années. L’Andra vient d’ailleurs de présélectionner les communes d’Auxon et Pars-lès-Chavanges, dans l’Aube, pour accueillir en 2019 un nouveau site de stockage.

    S’ils constituent une part infime du volume total (0,02%), les déchets dits de "haute activité" sont les plus radioactifs. Il s’agit pour l’essentiel de combustibles usés provenant des centrales nucléaires, qui mettent plusieurs centaines de milliers d’années avant de se dégrader. Ils sont aujourd’hui conservés sur les sites de La Hague (Manche), Marcoule (Gard) et Cadarache (Bouches-du-Rhône). Mais un centre de stockage doit être creusé près de Bure, dans la Meuse. Ce site, qui pourrait ouvrir ses portes en 2025, pourrait accueillir des déchets à près de 500 mètres de profondeur.

    Le débat

    La quantité de déchets radioactifs devrait doubler en France d’ici à 2030, pour atteindre 2,5 millions de m3, selon les prévisions de l’Andra. Un chiffre qui inquiète le réseau Sortir du Nucléaire : "On ne sait déjà pas quoi faire des déchets actuels et on va en produire le double" dénonce Stéphane Lhomme, porte-parole de l’organisation.

    Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la France s’est engagée à porter à 23% la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique en 2020. Le nucléaire, qui n’est pas une énergie renouvelable, est à l’origine de 80% de notre production d’électricité. "L’objectif ne sera pas atteint si on ne réduit pas la part du nucléaire en fermant les réacteurs qui arrivent à l’âge de 30 ans, comme cela était prévu au départ", assure Stéphane Lhomme.

    Selon lui, l’enfouissement des déchets radioactifs envisagé par l’Andra, n’est pas une solution mais "un crime contre les générations futures". A l’étranger non plus, cette option n’a pas la cote. Les États-Unis ont renoncé fin juin à enfouir leurs déchets radioactifs dans la roche volcanique de Yucca Mountain, dans le Nevada. Quant à l’Allemagne, la contamination en 2008 d’une mine de sel où avaient été enfouis des déchets radioactifs a mis un coup d’arrêt à la volonté de la chancelière Angela Merkel de relancer son pays sur la voie du nucléaire.

  • Déchets nucléaires : l'Aube sélectionnée

    L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs vient de rendre public sa sélection en vue du stockage de déchets nucléaires.




    Ce sont 2 communes de l'Aube qui sont retenues. Voici le communiqué de l'ANDRA.


    Le 24 juin 2009, l'Andra a annoncé la décision du Gouvernement de mener des investigations approfondies sur deux communes de l'Aube et ainsi vérifier la faisabilité d'implantation d'un centre de stockage à faible profondeur pour les déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FA-VL). Il s'agit des communes d'Auxon et de Pars-lès-Chavanges.


    La recherche de site pour le stockage a débuté en juin 2008. 3115 maires ont reçu un dossier d'information sur le projet et étaient invités à faire connaître leur intérêt avant le 31 octobre 2008. De nombreuses rencontres avec les maires et les populations concernées ont eu lieu durant ces 5 mois.


    L'analyse de la quarantaine de communes intéressées réalisée par l'Andra et les consultations menées par le gouvernement ont permis à ce dernier d'en retenir deux, réunissant les meilleures conditions, du point de vue géologique, environnemental et soutien local.stockage_sous_couverture_re.jpg


    Les campagnes d'investigations qui vont se dérouler dans les deux prochaines années consisteront à étudier précisément le milieu géologique et l'environnement de chaque site.


    Parallèlement, un processus de dialogue sera engagé avec les acteurs locaux (élus, habitants…).


    Dans le cadre d'un suivi national, des échanges auront également lieu avec l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), la Commission nationale d'évaluation (CNE), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire (HCTISN), la Commission nationale du débat public (CNDP)…


    En 2011, un débat public impliquant l'ensemble des communes concernées permettra de présenter notamment le résultat des investigations géologiques, le bilan des échanges et les projets de développement du territoire envisagés par les collectivités pour accompagner la création du centre de stockage.


    Avant le choix de site par le gouvernement, les collectivités locales seront invitées à confirmer ou non leur candidature pour accueillir le centre de stockage FA-VL. Les études seront ensuite poursuivies par l'Andra pour préparer la demande d'autorisation de création du stockage.

     

  • Non à l'enfouissement des déchets nucléaires

    16 associations de la Région Champagne-Ardenne et de l'est de la france lancent une pétition contre l'enfouissement des déchets nucléaires. Vous pouvez la signer en ligne avec le lien qui est dans le texte .

     

    Qui veut d’une poubelle radioactive souterraine ?

    Cela fait 30 ans que l’industrie électronucléaire, avec l’appui du gouvernement, cherche à enfouir ses déchets radioactifs dans le sous-sol, et 30 ans que les habitants des régions concernées s’y opposent et réclament un débat global. Les Etats-Unis viennent de stopper les travaux de stockage géologique des déchets radioactifs les plus dangereux (M.H.AVL) à Yucca Moutain (Nevada), site jumeau de Bure. Les expérimentations malheureuses "d’enfouissement expérimental de déchets faiblement radioactifs” dans la mine de sel d’Asse (Allemagne) en passe de s’effondrer, pourraient remettre en question le projet de Gorleben, qui devait recevoir les déchets hautement radioactifs... Pourquoi la France s’entêterait-elle à imposer l’empoisonnement programmé des sous-sols, contre la volonté d’une majeure partie des citoyens et l’avis de divers experts scientifiques ?

    medium_Bure.JPGLa quasi totalité des 3115 communes contactées en 2008 pour l’accueil d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires dits FAVL (faiblement radioactifs à vie longue) ont refusé de se porter candidates, et l’ont fait vivement savoir. Restent en lice quelques communes, qui, coïncidence hasardeuse ou pilotée, se situent dans l’Est de la France, là où se trouvent déjà le très controversé chantier d’enfouissement de BURE (55) et les sites d’entreposage de déchets radioactifs de Soulaines et Morvilliers (10).

    C’est parce que de nombreux habitants de ces départements concernés (Aube, Haute-Marne, Marne, Meuse, Meurthe et Moselle, Moselle, Vosges), ont pris conscience que transformer leur région en immense dépôt radioactif n’est pas un projet d’avenir, mais un piège inéluctable, qu’ils interpellent ce jour le gouvernement pour exiger un moratoire sur l’enfouissement des déchets nucléaires, de toutes catégories. Ils posent également une question essentielle : pourquoi continuer à produire ces déchets, si l’on ne sait pas les gérer ? Ils réclament un véritable débat national sur la politique énergétique, préalable indispensable à ce qu’un programme de gestion des déchets nucléaires déjà produits rezo.gifpuisse être élaboré, indépendamment de tout intérêt industriel.

    Une pétition est organisée avec les soutiens de : Réseau Sortir du nucléaire, CRIIRAD, Greenpeace, Amis de la Terre, Agir pour l’Environnement. La pétition est mise en ligne sur www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org Diverses manifestations sont prévues dans les semaines à venir, dont une marche de Bure à Chooz, du 13 au 26 avril 2009.

  • transport record de déchets nucléaires

    L'industrie nucléaire génère des déchets dont la gestion pose des problèmes immenses et non résolus . Ainsi des quantités importantes de matières nucléaires sillonnent la planète, multipliant les risques d'un accident (ce qui n'arrive jamais, comme la collision de deux sous-marins atomiques, impensable mais cela vient de se passer) .

    ALeqM5jKJHYF5ilcL1QGHVrWCwWS2Ydzcg?size=sAreva reconnaît à demi-mots ce transport entre la France et le Japon :

    "Nous confirmons la préparation d'un transport vers le Japon de combustible MOX", mélange de plutonium et d'uranium, issu du retraitement de combustible usé, a indiqué à l'AFP Christophe Neugnot, porte-parole de l'usine Areva de La Hague.

    Le porte-parole s'est refusé à tout commentaire sur la date du convoi, ni sur la quantité de matière transportée.

    Greenpeace dénonce les conditions du transport :

    « Nous dénonçons ce transport très dangereux et le secret de Polichinelle qui l'entoure, déclare Yannick Rousselet, de le-pacific-teal-bateau-de-tGreenpeace France. Les discours du Président Sarkozy et les belles plaquettes en couleur d'EDF ou d'Areva font l'impasse sur le "coté obscur" du nucléaire et les transports internationaux de matières extrêmement dangereuses, comme le Mox ou le plutonium, générés par cette industrie et utilisables à des fins militaires. La construction de réacteurs EPR ne fera qu'augmenter la fréquence de tels transports et les risques de prolifération. »

    Voici un lien vers le communiqué de Greenpeace