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centrale nucléaire - Page 23

  • incidents à la centrale de Chooz

    D'après le journal "l'Union", des incidents ont eu lieu à la centrale de Chooz ce week-end . Ceci confirme ce que nous avons écrit : des incidents ou accidents sont inévitables ici comme ailleurs . Ils peuvent un jour s'enchaîner pour donner un problème majeur . Notons que cette fois à Chooz, la deuxième tranche a du être stoppée, alors qu'elle servait à alimenter en électricité la première, elle même arrêtée .  Quelle est la probabilité pour qu'une telle succession d'événements se produisent ? Il semble que ces incidents n'auront pas de conséquences, mais il faudra bien faire admettre un jour aux autorités que le nucléaires comporte des risques, que nous ne sommes pas prêts à accepter, car il existe des choix différents (économies d'énergie, développement soutenable, énergies renouvelables ) .ChoozSiteOverviewgraph.jpg

    Les infos de "l'Union"  

    "En effet, les deux réacteurs ont été successivement arrêtés à la suite d'incidents sur des installations non nucléaires.
    En fait, le premier de ces arrêts entrait dans le cadre d'une procédure réglementaire périodique visant à prévenir une perte d'alimentation avec le réseau électrique.
    Dans ce cas, les techniciens doivent procéder à ce que l'on nomme un arrêt de tension. La centrale vit en autarcie. C'est ce qui s'est produit dimanche.
    La tranche 1 concernée par cet essai, a été stoppée et
    « auto alimentée » par la tranche 2.
    Un premier incident s'est alors produit, un
    « aléa » dans le jargon de la centrale, une turbine s'étant mise à vibrer au-delà du seuil autorisé.
    Les techniciens ont donc décidé l'arrêt de la seconde tranche. Une fois ce premier incident résolu, celle-ci a été recouplée hier matin à 10 h 20.
    Parallèlement, une fuite de vapeur au niveau d'une tuyauterie a été découverte dans la nuit de dimanche à lundi sur la tranche 1, au moment du redémarrage du premier réacteur.
    Les équipes d'astreinte sont intervenues dans la journée d'hier pour procéder à la réparation. La tranche 2 devait redémarrer dès la fin des travaux. "

  • Un deuxième EPR : où et pourquoi ?

    Voici un article de "Ouest-France" sur le choix d'un deuxième EPR . Notons que le site de Chooz n'est même pas cité, et que ce journal qui n'est pas dirigé pas des écolos n'est pas enthousiaste devant cette décision .

     

    Niolas Sarkozy le veut. EDF adhère, même si ça coûte une fortune. Plusieurs sites nucléaires peuvent l'accueillir, notamment en Normandie.

    Analyse

    SIGE_epr_20080704_px_470__w_ouestfrance_.jpg« EDF se réjouit de l'annonce du projet d'un futur deuxième réacteur nucléaire de type EPR, en France. EDF est prêt à s'engager. » Le discours présidentiel de mercredi a poussé l'électricien à se positionner... Il n'y a pas si longtemps, pourtant, Suez et EDF, désormais concurrents sur ce créneau, étaient en désaccord sur le besoin de construire une nouvelle centrale.

    Alors que la plupart de ses réacteurs sont amortis, EDF n'était pas enthousiaste pour investir des sommes colossales (3 milliards d'euros la pièce, minimum). S'il n'avait fallu soutenir Areva dans ses projets d'exportation, il n'est pas certain que Bouygues coulerait aujourd'hui du béton à Flamanville (Manche), où se construit le premier réacteur EPR.

    Pour le second, Nicolas Sarkozy évoque la pose d'une première pierre en 2011. Où ? Si les engagements sont respectés, il n'y aura pas de nouveau site. L'EPR numéro 2 s'installera donc près d'une unité existante. Penly (Seine-Maritime), prépositionnée pour accueillir le premier EPR, semble bien placée. Flamanville se porte volontaire, mais risque de manquer d'espace. L'EPR est plus volumineux que les réacteurs actuels. D'autres options sont ouvertes, comme Tricastin (Drôme).

    La présence d'un réseau de transport électrique suffisant sera également déterminante. S'il faut construire une nouvelle ligne très haute tension (400 000 volts), le dossier risque de se corser. Sur le besoin d'un nouveau réacteur, les avis sont très partagés. Seule certitude : le suréquipement en nucléaire ne résoudra pas la crise pétrolière. Sauf à tous rouler en voiture électrique. EDF fournit 80 % de l'électricité, mais le nucléaire ne pèse que 18 % de nos besoins globaux d'énergie.

    Jean-Pierre BUISSON.

  • les Verts 08 : non à l'EPR

    COMMUNIQUE DES VERTS DES ARDENNES :

     

    Les élus qui demandent pour les Ardennes une seconde centrale EPR (Réacteur à Eau Pressurisée Européen) savent-ils ce qu’ils font ?

     

    Tout d’abord on ne peut être que sidéré par la manière. Elle s’apparente à une forme de hold up démocratique puisqu’on apprend que le département est déjà candidat avant même tout débat public local sur le sujet. Sujet qui est important et grave pour l’avenir de notre région. D’autant plus que, dans le même temps, on apprend également que l’ANDRA va prospecter des communes du sud du département pourchooz_b.jpg accueillir des déchets radioactifs !

     

    Il doit être rappelé que les enquêtes d’opinion montrent l’hostilité de la majorité des citoyens à l’EPR.

     

    Le réacteur EPR est un réacteur à fission nucléaire d’une puissance de 1600 MW et qu’il est aussi dangereux voir même plus dangereux que les autres. Il ne présente pas d’amélioration sur le plan du risque d’accident majeur car il nécessite des systèmes de refroidissement alimentés électriquement en permanence. Une défaillance de ces systèmes peut entraîner la fusion du combustible nucléaire, c’est-à-dire l’accident nucléaire majeur.

     

    L’EPR produit des déchets encore plus radioactifs que ceux des centrales de génération antérieure.

     

    Les deux premiers chantiers EPR le premier en Finlande, le second plus récent en France dans la Manche sont marqués par d’incessants problèmes de contrôle qualité. Les problèmes rencontrés sur la qualité des matériaux (béton et aciers) au moment de la construction peuvent avoir des conséquences graves en cas de situation accidentelle.

     

    20030727-epr-danger-peint-sur-la-tour-de-la-centrale-nucleaire.jpgUn nouveau EPR n’apporte rien du point de vue de la « sécurité » énergétique puisque les besoins en électricité de la France n’en nécessitent pas la construction. Nous produisons plus d’électricité que nous n’en consommons ; nous sommes en surcapacité au niveau de notre parc nucléaire. C’est la raison pour laquelle la France exporte tandis que les déchets radioactifs et les risques associés restent nationaux. Nous continuons par ailleurs à surconsommer de l’électricité pour tous les usages et notamment pour le chauffage électrique ruineux pour les consommateurs.

     

    En termes de développement, c’est un gâchis puisqu’un EPR coûte plus de 3 milliards. Cette somme si elle est investit pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables permettrait de créer 15 fois plus d’emplois et de contribuer au double de besoins énergétiques. Des études ont montré qu’avec la somme d’argent alloué à un EPR, on peut développer un programme éolien national qui produit deux fois plus d’électricité et cinq fois plus d’emplois.

    Les deux réacteurs de Chooz B n’ont pas empêché le déclin démographique et industriel de notre département.

     

    Par contre on sait où notre département doit produire des efforts s’il veut se redresser durablement : assurer le dynamisme économique par l’activité durable dans le tertiaire, mieux accueillir les jeunes et les seniors, développer des établissements scolaires de qualité, la culture etelectronique-medicale-etudiants-05.jpg l’enseignement supérieur.

     

    Il serait plus judicieux et il est plus impérieux pour notre région de nous porter candidat à accueillir une véritable université dans les Ardennes ou en tous cas mettre tous les moyens pour développer tous azimuts l’enseignement supérieur…

  • Un deuxième EPR ?

    EPR-Finland-ptt.jpgJeudi soir sur Antenne 2, F. Fillion a évoqué la possibilité de construire un deuxième réacteur de type EPR pour faire face à la crise du pétrole .

    En France, la part du nucléaire est prépondérante dans la production d'électricité . Ce qui ne met pas notre pays à l'abri de la crise de l'énergie . On voit mal les pêcheur ou les routiers utiliser le nucléaire . Il en est de même pour les véhicules particuliers, et le chauffage des logements à l'électricité reste une mauvaise solution .

    L'EPR est une technologie dangereuse, dont la mise en service poserait de nombreux problèmes (approvisionnement sécurisé, maintenance , gestion des déchets et déconstruction du site en fin de vie, ...) . Mais en plus sa construction nemedium_Eolienne_-_champagne.jpg résoudrait pas les problèmes liés à la crise de l'énergie : il faut penser un monde différent, plus économe des ressources de la planète .

  • Alerte nucléaire

    ALeqM5gt6yvmJVd3rLgv-Fu0pIZOeJW7cA?size=sLa commission européenne vient d'émettre ce soir un bulletin d'alerte concernant la centrale atomique deslovenie.gif Krsko (prononcez Kersko) en Slovénie . Elle se situe à 120 kilomètres de la capitale Ljubljana . La centrale a du être mis à l'arrêt, suite à une fuite dans le système de refroidissement . Il n'y aurait pas de fuite radioactive détectée .

    Nous espérons donc qu'il n'y aura pas de conséquences sur la santé des populations .

    Malgré tout cet incident sérieux survient dans une centrale récente (mise en service en 1983) et construite par un consortium américano-japonais : elle est donc de technologie occidentale, preuve qu'il n'y a pas que les vieilles centrales de type soviétique qui peuvent avoir des problèmes .

    Les premiers communiqués se veulent rassurants , mais l'on sait qu'il faut être très vigilant dans ce domaine . Nous resterons donc attentifs aux développements possibles de cet incident .

  • Flamanville ,l'EPR cale

     

     

     

    h_4_ill_1050564_epr.jpg

    A Flamanville, près du  Havre, ont débuté les travaux de construction de la centrale de type EPR, celle qui  est prévue pour la génération à venir . L'organisme de contrôle a détecté des anomalies importantes dans le ferraillage de la partie de support du réacteur. Comme c'est la deuxième fois que cela se produit, le coulage du béton a été totalement suspendu .

    Cela nous interroge sur le sérieux avec lequel sont menés les travaux ; l'agence de sûreté dénonce "un manque de rigueur inacceptable de la part d'EDF" . Qu'en sera-t-il au moment de la mise en place des composants plus sensibles du coeur nucléaire ?