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areva - Page 3

  • Cour d'état au Niger

    Le coup d'état au Niger attire les regards sur ce Pays.

     

    areva_ne_fera_pas_la_loi_au_niger.jpgC'est un des plus pauvres au monde, un aussi dont le sous-sol est le plus riche en uranium.

    Selon que l'on se préoccupe de la population ou de l'exploitation du sous-sol, le regard n'est pas le même.

    Voici un extrait de l'analyse du "Monde Diplomatique":

     

    Riche en matières premières, le Niger représente un enjeu stratégique pour des pays comme la France et la Chine. En effet, avec 7,5 % de la production mondiale, il est l’un des premiers producteurs d’uranium. La société française Areva y exploite notamment la mine géante d’Imouraren. Cet atout ne profite cependant pas à la population : le pays occupe la dernière place au classement de l’indice de développement humain (IDH) effectué par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur 182 pays membres de l’ONU.

     

    Et voici ce qu'en retient la bourse, d'après le site investir.fr


    PARIS (Dow Jones)--Areva SA a affirmé vendredi que sa production d'uranium se poursuivait normalement au Niger, en dépit de la déstabilisation du régime politique local.

    Un porte-parole du groupe nucléaire a précisé que les mines du groupe étaient concentrées dans le nord du pays. La capitale, Niamey, est située au sud-ouest du Niger.

  • EPR finlandais : rien ne va plus.

    L'EPR finlandais devait être le prototype de ce nouveau type de centrale nucléaire.

     

    Les difficultés que rencontre AREVA pour sa construction vont jusqu'à remettre en cause son existence future. L'entreprise française est en conflit avec ses partenaires locaux, et les choses ne vont pas en s'arrangeant entre eux.

    A force de retards, l'équilibre financier est totalement perturbé. De provisions pour pertes en nouvelles provisions, le coût final va se trouver doublé par rapport aux estimations.

    Et dire que certains dans les Ardennes demandaient la construction d'une centrale de ce type à Chooz.

    L'EPR ne tient pas la route sur les délais, ni sur son prix de revient. Quand à l'aspect technique et sécurité, les doutes sont toujours forts, mais on n'est pas prêt d'avoir la preuve de son bon ou mauvais fonctionnement.

     

    Voici un extrait d'un article des Echos :

     

    ALeqM5hBvVTjIC9HN81bWattu5exy6A94A?size=s2Le premier EPR coûtera décidément cher à Areva. Le champion français du nucléaire a annoncé hier soir qu'il avait passé des provisions complémentaires de 550 millions d'euros au premier semestre sur ce réacteur de troisième génération en Finlande. Au total, le groupe s'attend maintenant àperdre 2,3 milliards d'euros sur ce contrat. Lors de la signature en décembre 2003 avec son client TVO, Areva tablait sur un projet d'un montant de 3 milliards d'euros. On va donc vers un doublement du coût. A l'époque, le groupe tricolore visait également une exploitation commerciale à la mi-2009. Aujourd'hui, il évoque un démarrage de l'installation en 2012, mais il se refuse à s'engager sur un délai ferme.

    Changement de comportement


    Le groupe présidé par Anne Lauvergeon reproche à son client de ne pas traiter les documents dans les délais prévus par le contrat. Il estime que TVO met onze mois à valider ces documents, contre deux mois prévus initialement. L'année dernière, les deux parties avaient convenu des mesures d'accélération des démarches, mais Areva estime qu'elles n'ont pas « été mises en oeuvre » par son client. « Ce comportement ne correspond pas aux pratiques habituellement observées lors de la construction de centrales clefs en main et occasionne des délais et des coûts supplémentaires », affirme Anne Lauvergeon. TVO rejette ces accusations.

  • dites 33

    La PDG d'Areva, Anne Lauvergeon n'est pas trop à plaindre. Areva se définit comme :"Leader mondial de l'énergie nucléaire, le groupe est le seul acteur présent dans l'ensemble des activités industrielles du secteur" C'est cette entreprise qui construit des EPR (centrales nucléaires) dont un prototype en Finlande. Celui-ci a accumulé des retards qui entraînent des surcoûts considérables par rapport aux prévisions.

    Pensez-vous que la principale dirigeante soit sanctionnée pour ces mauvais résultats ?

    On apprend qu'en fait le salaire d'Anne Lauvergeon a été augmenté de 33% en 2008. Et au niveau où se trouve sa rénumération, cela fait 329475.jpgvraiment beaucoup : près d'un million d'euros de revenu en 2008 On suppose qu'i se trouve des personnes qui trouve cela normal, puisque cette augmentation a été décidée et appliquée. Voici ce qu'en dit le site lesechos.fr :

    Le débat sur les rémunérations risque de rebondir avec la publication des rapports annuels d'Areva et de Renault. Au sein du géant nucléaire, les dirigeants ont été nettement augmentés l'an dernier, malgré la baisse des profits : + 33 % pour Anne Lauvergeon, présidente du directoire (à 919.000 euros au total) et + 32 % pour le numéro deux, Gérald Arbola (à 700.000 euros). Dans les deux cas, la part fixe a été augmentée de 10 % à 12 %, et la part variable a doublé, ou presque. Celle-ci dépend pourtant, pour 40 %, des profits d'Areva, qui ont fortement reculé l'an dernier (- 45 % pour le résultat opérationnel). Le reste est lié au chiffre d'affaires (en hausse) et à des « objectifs stratégiques et qualitatifs » non précisés.

     

  • contente d'elle

    Anne Lauvergeon, PDG d'AREVA, (le groupe nucléaire qui est propriétaire des installations de Bollène et de Romans, où des fuites d'uraniumALeqM5j_N-rlrEhMiJahUmm1OGNEB-2MlA%3Fsize%3Ds viennent d'être détectées ), est contente d'elle et de son entreprise . Elle déclare "L'incident est clos",  dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, répétant que personne n'a été contaminé et que l'environnement n'est pas menacé."

    Elle ajoute que la fuite d'un tuyau à Romans, cette semaine, est selon elle une coïncidence. "Mais j'y vois la preuve d'une industrie transparente, capable de dire tout, tout de suite, quel que soit le contexte", souligne Anne Lauvergeon pour qui ces affaires ne remettent pas en cause le modèle français du nucléaire et son système de contrôle qui "répond aux normes internationales les plus draconiennes".

    Donc elle peut affirmer que ni les personnes, ni l'environnement  ne sont menacés, alors que l'on ne connaît pas le devenir de l'uranium qui s'est libéré : va-il s'infiltrer dans les nappes phréatiques ? Il ne s'est pas volatilisé .

    Pour elle ces incidents sont presque un bien, puisqu'ils prouveraient l'efficacité du système de contrôle . 

    AREVA%2520nique%2520la%2520mer.gifFaut-il répéter qu'à Bollène, de longue heures ont été perdues avant que les mesures prescrites soient prises (le directeur du site doit démissionner) et qu'à Romans on pense que la canalisation fuyait depuis des années  (combien ?) . C'est cela un système qui répond aux normes les plus draconienne ?

    Plus près de nous, lors d'incidents à Chooz, nos voisins belges avaient protesté car les procédures d'alerte n'avaient pas fonctionné non plus .

    Des mesures forcément imparfaites, plus les facteurs humains(dont la routine et le relâchement dans la durée), tout ceci dans un contexte d'industrie trop sûre d'elle nous donne une communication incohérente (l'incident devient une preuve de transparence au lieu d'une preuve de danger), et nous rend encore plus méfiant pour l'avenir .

  • areva : audit interne

    33-29-pastiche-areva.jpgVoici un communiqué d'AREVA ,suite à la fuite de Tricastin :

    Comme suite à l'incident de niveau 1 survenu à l'usine SOCATRI du Tricastin le 7 juillet dernier le groupe AREVA a diligenté une enquête interne.

    Cet incident est intervenu à l'occasion d'une vidange sur une installation de traitement des eaux, en aval de l'usine d'enrichissement et sans rapport avec les centrales nucléaires du site. Le rejet dans l'environnement résulte d'un défaut d'étanchéité d'une cuve de rétention.

    Ce rejet, involontaire n'a eu de conséquence ni sur la santé des personnels et des riverains, ni sur leur environnement.

    L'étude de la chronologie des faits (PJ1) indique que les procédures techniques de sécurité ont rapidement été mises en œuvre (mobilisation des équipes, arrêt de l'installation, obstruction du réseau d'eaux pluviales, prélèvement dans l'environnement…).

    Le débordement est intervenu à 22 heures. Il n'aurait pas eu de conséquence si l'étanchéité du bac de rétention n'avait pas été défaillante, ce
    9842_Une-Areva.jpgqui a été constaté à 4h45 le 8 juillet. SOCATRI a prévenu les autorités à 7h30 (PJ2a & PJ2b).

    Un manque de coordination évident entre les équipes en charge des travaux et celles responsables de l'exploitation est à l'origine de cet incident.

    L'erreur de l'exploitant est aussi d'avoir attendu les résultats des mesures complémentaires pour prévenir les autorités, près de 3 heures.

    Les équipes de SOCATRI comprennent l'émotion et les inquiétudes suscitées par l'incident. Elles ont clairement sous estimé cette dimension.

    Les équipes d'AREVA se sont rapprochées des voisins ainsi que des maires des communes concernées en leur donnant toutes les informations disponibles en temps réel.

    AREVA décide de nommer un nouveau directeur général de SOCATRI avec pour mission de faire un revue globale du fonctionnement de l'établissement et de sa sécurité. Il conduira avec l'aide du groupe un retour d'expérience approfondie de l'évènement et sera chargé de la mise en œuvre des conclusions.

    Des mesures d'accompagnement vont être proposées aux Chambres d'Agriculture du Vaucluse et de la Drôme à destination des agriculteurs touchés par l'interdiction temporaire d'arrosage.

    Dans une logique de précaution, le plan de surveillance renforcé est maintenu. Ses résultats sont communiqués au fur et à mesure de leur disponibilité. Ils sont consultables en Mairie et sur www.areva.com.

     

     Nous avons souligné deux passages de ce rapport interne : manque de coordination, sous-estimation des inquiétudes suscitées par l'incident .

    Le débordement a eu lieu à 22 h, les autorités ont été prévenues le lendemain à 7 h 30 .

    Si c'est eux qui le disent !

    329475.jpg
    la PDG d'AREVA

     

  • nouvelle fuite nucléaire

    drome.gifUne nouvelle fuite nucléaire vient d'être découverte, cette fois ci à Romans sur Isère . L'autorité de sûreté nucléaire affirme qu'il n'y a pas de conséquences pour la santé, tout en reconnaissant que le tuyau défaillant fuit depuis une date indéterminée .

    Voici la dépêche de l'agence Reuters à ce sujet :

     

    vendredi 18 juillet 2008, mis à jour à 10:46

    Une nouvelle fuite d'uranium signalée dans la Drôme

    Reuters

    Une nouvelle fuite d'uranium, dont l'ampleur n'est pas encore connue, a été signalée jeudi à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) par une usine franco-belge du groupe Areva, à Romans-sur-Isère (Drôme), annonce l'ASN.

    L'usine FBFC a fait état de la rupture d'une canalisation enterrée rejetant "des effluents liquides uranifères".

    "Les inspecteurs ont relevé que la rupture de cette canalisation enterrée daterait, selon l'exploitant, de plusieurs années", dit l'ASN dans un communiqué.

    Cette tuyauterie n'est pas conforme aux exigences de la réglementation, ajoute-t-on.