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ècologie - Page 102

  • FEST'Nef à Attigny

     

    La Nef en quelques mots


    La Société financière de la Nef collecte de l'épargne et accord des prêts pour des projets à fortes plus-values sociale et environnementale. Véritable outil de transformation sociale depuis plus de 30 ans, le projet de la Nef a pour objectif de se mettre au service des initiatives novatrices et responsables pour que « l'argent relie les hommes ». La Nef (ré)affirme la place essentielle des projets favorisant un développement social et économique, local et durable.

     

     

    la-nef.jpgLe mois de l'ESS


    Chaque année en novembre, les Chambres Régionales d'Économie Sociale et Solidaire et les Conseils Régionaux invitent les structures de l'ESS à organiser des manifestations en direction du grand public. Derrière cet objectif de sensibilisation, l'événement est un moyen de donner un écho national aux initiatives respectueuses de la personne et de l'environnement.

     

     


    Les sociétaires de la Nef de Champagne-Ardenne sont heureux de vous convier à un Fest'Nef au coeur du « Pays où l’on n’arrive jamais » pour fêter ensemble l'Économie Sociale et Solidaire ! Au programme : une journée festive et conviviale, la découverte de réalisations concrètes et de nombreuses rencontres avec des sociétaires de notre coopérative et des porteurs de projets de la région tels que Enercoop ou la SCIC Eco- Territoires.

     

     

    • Siège d’Enercoop Ardennes -

    23A rue André Dhôtel, 08130 Attigny

    Samedi 21 novembre

    À partir de 17h

     

     

    • Contact : Francis Levasseur - francis.levasseur@laposte.net

    03 26 07 76 57

     

  • Algues vertes : le rapport du préfet

    Nous vous avons parlé du phénomène des algues vertes en Bretagne, et du rapport du préfet des Côtes d'Armor.

     

    Vous pouvez lire les notes précédentes de septembre et du mois d'août derniers.

    540619_5921689-algueshillion2-t114a.jpgCe texte met en évidence le rôle important, voire essentiel, des pratiques agricoles locales dans cette prolifération qui devient inquiétante.

    Ce qui est plus grave, c'est que le rapport souligne le fait que la profession agricole ne souhaite pas modifier ses pratiques, l'intérêt général semblant disparaître devant les intérêts particuliers.

     

    Un degré est encore franchi dans l'aspect consternant de ce rapport, quand on voit  que les services de l'Etat ne souhaitent pas mettre en oeuvre les moyens nécessaires à l'amélioration de la situation. Manifestement le préfet ne veut pas prendre des décisions qui iraient à l'encontre des souhaits d'une profession bien structurée et bien pensante (les éleveurs de porcs bretons dans leur grande majorité).

     

    Nous vous donnons donc un lien vers ce rapport pour que vous puissiez le lire  et vous faire votre propre idée. Il est écrit "confidentiel" sur la première page, mais vous pouvez le lire malgré tout, on vous couvre !

  • Algues vertes : l'Etat affiche son impuissance

    Depuis des décennies, l'Etat laisse se développer en Bretagne une pollution des cours d'eau, qui aboutit à la prolifération d'algues vertes.

     

    Le préfet des Côtes d'Armor, informe ses supérieurs dans un rapport qui se voulait confidentiel (des choses à cacher ?). Il confirme que les5071238.jpg

    pratiques agricoles sont la cause principale du phénomène, et constate qu'au niveau où les choses sont arrivées, il devient difficile de faire marche arrière.

    Avec un cynisme total, il en conclut que l'Etat doit mener une politique d'affichage, c'est à dire basée sur la communication et non pas sur l'action.

    Avec de tels choix, le problème risque d'empirer très rapidement, et d'atteindre des niveaux qui seront intolérables pour les Bretons.

    La FNE réagit à ce rapport, et conteste les solutions "radicales" et irréalistes du préfet, qui mènent  par leur excès caricatural à proposer finalement de ne rien faire:

     


    Pourtant des solutions existent

    La responsabilité du phénomène des marées verte est collective, partagée entre agriculture, assainissement urbain et tourisme, industrie, particulièrement agroalimentaire et politique conduite par l’Etat. La solution ne pourra donc être que collective. Tout comme le préfet nous considérons que seule une révolution des pratiques agricoles permettra d’endiguer le phénomène. Mais au-delà de la stigmatisation d’une profession en particulier c’est bien l’ensemble du modèle économique et social qu’il faudra revoir en profondeur pour réussir à réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer d’ici 2012, engagement pris par l’ensemble des parties prenantes, y compris les organisations professionnelles agricoles, lors du Grenelle de la Mer.


    Si l’action doit être drastique pour être efficace il faut se méfier des solutions radicales au point d’être caricaturales. Dans son rapport, le Préfet des Côtes d’Armor évoquerait par exemple « l’arrêt total de l’agriculture sur le bassin versant avec une conversion totale des terres en prairies fauchées mais non fertilisées ».


    Pour Jean-Claude Bévillard, secrétaire national de FNE : « Il n’est pas question de stopper l'activité agricole ! La résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l'agriculture bretonne, comme l'agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE), caractérisée par une faible dépendance aux intrants (engrais, énergie, aliments du bétail,...) et une place laissée à la nature (prairies naturelles, haies, bosquets,...). Dimensionnée en cohérence avec les capacités d'absorption du milieu, cette agriculture, liée au terroir, impacte faiblement l'environnement et permet le maintien de l’agriculture, de l’activité et du tissu social. FNE renouvelle sa demande d’une concertation entre les acteurs politiques, économiques, sociaux et environnementaux pour élaborer un plan global. »

    CorepigSuede2009.jpgPar ailleurs, il nous semble réducteur de focaliser uniquement sur la contribution de l’agriculture, minimisant de fait celle liée à la fréquentation touristique et aux pratiques de certaines collectivités et de certains habitants (assainissement, produits lessiviels et effluents organiques) ou celle de l’industrie.


    Agir maintenant.

    Pour Christian Garnier, vice président de FNE, « FNE a mis sur la table du Grenelle de la mer la nécessaire réduction des rejets agricoles industriels et urbains, et notamment des produits lessiviels des ménages et des entreprises. Le temps n’est plus aux tergiversations, au renoncement, ni à « l’affichage d’une politique volontariste », mais à l’action. S’il faut inventer « un nouveau modèle économique », il est plus que temps de s’y engager effectivement, en s’appuyant au besoin sur les propositions réalistes portées depuis des années par les associations de défense de l’environnement ! La question des algues vertes doit être un chantier exemplaire de la concrétisation du Grenelle de la Mer. »

  • plutonium perdu

    Le scandale du Plutonium perdu par le CEA : l'analyse de Greenpeace :

     

    Plusieurs dizaines de kilos de plutonium ont été perdus sur un site du Commissariat à l’Energie Atomique de Cadarache. L’Autorité de Sûreté Nucléaire vient d’ordonner l’arrêt des opérations de démantèlement en cours sur ce site, estimant que « la situation présente un risque grave et imminent ». Greenpeace dénonce l’une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps.

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    Que s’est-il passé exactement à Cadarache ? Le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) y démantèle actuellement une usine de fabrication de combustible Mox, un mélange d’uranium appauvri et de plutonium. Le 6 octobre, elle informe l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qu’elle a découvert l’existence de plusieurs dizaines de kilos de plutonium perdus dans l’usine. En réalité, le CEA Cadarache est au courant depuis le mois de juin, mais a attendu plusieurs mois avant de prévenir l’ASN !

    Mercredi 14 octobre, celle-ci exige l’arrêt des opérations de démantèlement de l’usine. Elle  affirme que « la situation présente un risque grave et imminent » et qu’Areva, qui exploite ce site, « n’est pas en mesure de démontrer l’exactitude des inventaires comptables de matières fissiles présentes ». L’ASN estime que la quantité totale de plutonium en question pourrait s’élever à près de 40 kilos !

    Pour Greenpace, cela signifie qu’Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu’ils laissent traîner par kilos. Rappelons que quelques microgrammes suffisent à déclencher un cancer mortel des poumons ou des voies respiratoires et que 7 à 8 kg de plutonium permettent de confectionner une bombe nucléaire de la puissance de celle utilisée à Nagasaki en 1945, trois jours après Hiroshima. Comment est-il imaginable que l’on découvre dans un vieil atelier de quoi fabriquer environ cinq bombes nucléaires ?

    « Nous estimons que la découverte, à Cadarache, de plusieurs kilos de plutonium ayant échappé à tout inventaire constitue une des situations les plus graves et les plus critiques que l’on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps. C’est tout simplement hallucinant », déclare Yannick Rousselet, responsable de la campagne Énergie/Nucléaire à Greenpeace France.
    Après les révélations sur l’uranium de retraitement abandonné en Russie, ce nouveau scandale montre l’urgence à abandonner le nucléaire. Il représente une menace pour l’humanité. Nous le répétons depuis près de quarante ans. Qu’attend l’Etat français pour en prendre acte ?

  • Le tabou des déchets nucléaires

    La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs.

     

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    Diffusion le mardi 13 octobre 2009 à 20h45 sur Arte.




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    Quelques liens utiles :

     


     

    Interview des auteurs


    Interview de Michèle Rivasi

     


    > Des repères, des liens, des dossiers en ligne

    et des livres pour "En savoir plus".

     

    > Les débats sur le sujet sont rares.

    Venez en discuter sur notre forum.

     

     

     

    • Le livre de Laure Noualhat est en librairie depuis le 8 octobre 2009.
    • Le film est disponible en DVD depuis le 6 octobre 2009.

     

  • Bure : 5 ans de résistance

    Samedi 28 novembre 2009 à 14H30
    BZL invite à fêter les 5 ans de la Maison de Bure, dans la Meuse en Lorraine !

    "Réservez votre samedi 28 novembre 2009 pour venir fêter les 5 ans de la maison de la résistance de Bure.
    Rendez-vous dès 14 h 30 devant les grilles du site de l'Andra (situé à environ 3 km de la maison de Bure)
    pour y faire du bruit (les boites de conserve de déchets feront une belle musique).
    Ensuite, on fera la teuf à la maison pour fêter dignement les 5 ans de l'obtention de la clé de la maison.
    Apportez pétards + confettis (pour l'Andra) et gâteaux d'anniversaire pour la soirée (possibilité de dormir au frais, dans le dortoir)
    Couvrez-vous bien car l'an passé, c'est sous une tempête de neige qu'on a balancé des fusées chez l'Andra.

    Pour en savoir plus, pour avertir de votre participation..... contactez :
    Françoise Maréchal >
    marechal.francoise@cegetel.net

    get.aspx?iMedia=10941580


  • Nos enfants nous accuseront


    ATTAC fait son cinéma

     

     

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    NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT

    un film de Jean-Paul Jaud

    le mardi 13 octobre 2009 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     


    A l’issue de la projection, un débat sera proposé

    avec Marc Dufumier, professeur, titulaire de la chaire d'agriculture comparée et de développement agricole à l'Institut national agronomique Paris-Grignon.