Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le 14 mars, la veille des élections municipales, réclamons le droit à notre avenir.

Communiqué d'Alternatiba le 12.02.2020.

Les élections municipales vont renouveler les maires des 35000 communes de France, les 15 et 22 mars 2020. Un an après les marches historiques du 15 et 16 mars pendant lesquelles nous étions plus de 550 000 dans la rue partout en France, nous marcherons pour le climat le samedi 14 mars à la veille des municipales. Car face à l’inaction et aux reculs, nous ne n’attendrons plus. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.

En 2018, par dizaine de milliers dans la rue, nous avons tiré la sonnette d’alarme. Jeunes, familles, habitant·es des quartiers populaires, gilets jaunes, syndicalistes, femmes, nous avons manifesté et agi pour dire haut et fort notre volonté de changer le système et pas le climat. 

En 2019, plus que jamais nous avons vu avec nos yeux les effets dramatiques du changement climatique : inondations et sécheresse en France, l’Amazonie ravagée par la main de l’homme, l’Australie et sa biodiversité sombrer dans les flammes. Mais en plus de l’aggravation du dérèglement, nous avons vu aussi à quel point l’Etat peut être cynique face à la souffrance de nos millions de concitoyen·nes vivant les catastrophes écologiques causées par des décennies d’industrialisation aveugle sur le dos des plus démunis. De la catastrophe de Lubrizol aux écroulements d’immeubles à Marseille, en passant par la pollution de l’air qui s’élève à première cause de mortalité dans notre pays, nous voyons bien que le système est à bout de souffle et celleux qui ont gouverné jusqu’ici sont impuissant·es voire méprisant·es vis à vis du danger qui pèse sur nos vies. 

Il y a presque un an, la Marche du Siècle du 16 mars et les grèves de la jeunesse ont montré au monde la lucidité et le courage dont nos générations sont capables face au présent et à cet avenir si incertain. 

Partis, élu·es, décideurs·ses, doivent prendre leur responsabilité car le 15 et 22 mars c’est nous qui déciderons qui va pouvoir changer les choses ou poursuivre dans l’inaction. Iels savent que les citoyen·nes sont de plus en plus nombreux·ses à être mobilisé·es et motivé·es. Les élections municipales du 15 et 22 mars arrivent et nous pouvons en faire les municipales du siècle. Car le calcul est simple: 50 % des émissions de gaz à effet de serre sont issues des décisions prises par les décisionnaires territoriaux, les collectivités ont les compétences pour mettre en œuvre la transition sur les territoires. Nos territoires sont donc une échelle incontournable pour enclencher la transition nécessaire.

Tou.te.s les candidat·es et aspirant·es maires doivent en prendre conscience. Le climat n’est pas un enjeu des “écolo” mais une question de survie pour nous tou·tes. Témoins du réchauffement, victimes des pollutions, acteurs·trices des alternatives, (grands-)parents inquiets, jeunes concerné·es au premier chef, soyons des nombreux·ses à le dire partout en France le 14 mars pour la marche de l’avenir et pour lancer les derniers mandats pour le climat.

2019-03-16-marche-siecle-paris-Guenole-Le-Gal-3261_800px.jpg

Marche du 19.03.19 à Paris – Crédit photo : Guénolé Le Gal

 

Commentaires

  • M. L. King Jr disait, en effet, que si les profits et les droits de propriété sont plus importants que les personnes, alors le trio de géants - racisme, matérialisme et militarisme - est impossible à vaincre. (Discours prononcé en 1967 à New York).

    Ce mot de ce célèbre orateur militant doit convaincre tous les dirigeants du Monde à agir de telle façon qu'aucune espèce de végétaux, d'animaux, de toutes tailles, de tous âges, ne disparaissent de notre planète par nos erreurs. La disparition d'une seule espèce constitue une perte sèche qui pourrait être considérable à un moment donné crucial.

    Lorsque l'Homme est attaqué par un grand danger, généralement, il trouve la parade : des précautions physiques afin d'éviter des accidents par exemple, des procédés matériels, des procédés médicaux et des solutions médicamenteuses pour les agressions biologiques atteignant son corps d'une façon ou d'une autre.

    Les petits comme les grands ennemis de l'Homme peuvent parfois se révéler d'une certaine utilité. Les éradiquer de notre planète viendrait à nous priver de réels bienfaits non mis clairement en évidence.

    Protéger notamment les animaux, les végétaux et même les microbes, qui paraissent de sombres ennemis, du plus gros au plus petit, me paraît être d'une précieuse exigence de précaution pour l'avenir.

    Daniel.

  • C'est toujours un réel plaisir de vous lire M. DOYEN.

    Sincères salutations

Les commentaires sont fermés.