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Le Rainbow Warrior au large du Cotentin pour dénoncer la pollution des déchets nucléaires et le fiasco de Flamanville

Vendredi 16 août, le navire amiral Rainbow Warrior et les militant-e-s de Greenpeace ont quitté le port de Cherbourg tôt dans la matinée en direction du cap de la Hague, l’une des zones les plus nucléarisées au monde.

Vers 9h00, le navire a fait une première étape devant l’usine Orano de la Hague, au niveau du tuyau d’évacuation de l’usine de retraitement de déchets nucléaires pour protester contre les rejets en mer de substances radioactives. Les militant-e-s ont déployé plusieurs banderoles : « pollution nucléaire » et « déchets nucléaires : ça déborde ».

« La filière nucléaire produit des déchets radioactifs en masse, mais ce que l’on sait moins c’est qu’elle déverse aussi les rebuts de ses activités radioactives et chimiques le long des côtes françaises. C’est une énergie sale qui contamine aussi les océans », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires pour Greenpeace France.

Alors que deux filiales d’Orano ont récemment obtenu une décision de justice visant à interdire à Greenpeace d’approcher d’un convoi radioactif, l’ONG continue de s’impliquer dans le débat public sur les déchets nucléaires et à alerter la population sur les risques liés au retraitement.

« Durant ce débat nous n’avons cessé de mettre à jour l’absurdité du retraitement des déchets nucléaires. Retraiter n’est pas recycler, loin s’en faut ! Moins d’1% des déchets retraités sont finalement ré-utilisés … Aujourd’hui, nous rappelons que cette politique a un coût, y compris pour l’environnement et les océans », poursuit-il.

Lors de cette virée en mer, le Rainbow Warrior fera une deuxième étape devant le site de Flamanville pour rappeler les déboires de l’EPR de Flamanville :

« Avec un prix qui a triplé et une mise en service sans cesse reportée (à minima à 2022), l’EPR de Flamanville est le symbole de l’échec industriel du nouveau nucléaire français et la preuve vivante que le nucléaire est une énergie du passé », souligne Yannick Rousselet.

Greenpeace France demande :

  • l’arrêt du retraitement pour réduire la production de déchets nucléaires
  • l’arrêt immédiat du chantier de l’EPR de Flamanville

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Crédit photo : Delphine Ghosarossian / Greenpeace

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