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Le Japon ferme définitivement 5 réacteurs nucléaires

Le Japon n'est pas la France, même si les deux pays ont été parmi les plus développés pour l'installation de centrales nucléaires.

Mais le Japon a connu, et connaît encore, une catastrophe nucléaire avec Fukushima. Depuis la population et les responsables politiques ne voient plus du même œil la présence de centrales nucléaires sur leur sol. Toutes ont été fermées petit à petit après la catastrophe, et très peu ont pu réouvrir. Les plus anciennes ne fonctionneront plus jamais. Cette décision vient d'être prise en raison de la vulnérabilité des centrales anciennes, en cas de catastrophe naturelle

Le lobby nucléaire français, dont Nicolas Sarkozy, se bat pour maintenir ouverte la centrale vieillissante de Fessenheim. Faudra-t-il un accident majeur pour leur faire prendre conscience des risques liés à exploitation de cette centrale ?

Voici le compte-rendu du site lematin.ch sur cette actualité japonaise.

Trois réacteurs nucléaires japonais vont être désactivés en raison de leur vétusté et du coût trop élevé de leur mise en conformité avec les nouvelles normes de sécurité fixées après le désastre de Fukushima, ont annoncé ce mardi 17 mars leurs exploitants.

La fermeture définitive de deux autres réacteurs devrait être annoncée mercredi.

Le gouvernement souhaite depuis longtemps que l'industrie nucléaire abandonne les réacteurs considérés comme les plus vulnérables en cas de catastrophe naturelle, dans l'espoir de rallier l'opinion publique à la réouverture progressive des autres réacteurs. Depuis la catastrophe du 11 mars 2011 à Fukushima, les 48 réacteurs nucléaires du Japon sont à l'arrêt.

Kansai Electric Power a déclaré mardi qu'il fermait ses réacteurs n°1 et n°2 sur son site de Mihama et Japan Atomic Power qu'il mettait hors service le réacteur n°1 de Tsuruga. Kyushu Electric Power et Chugoku Electric Power devraient annoncer mercredi l'abandon de deux autres unités.

Limitation à 40 ans

Ces cinq réacteurs d'une durée de vie comprise entre 39 et 44 ans figurent parmi les plus vieux du parc japonais. Leur capacité est relativement faible, atteignant un maximum de 559 Megawatts.

Selon les nouvelles règles fixées après Fukushima, la durée de vie d'un réacteur est limitée à 40 ans à moins que l'installation soit conforme aux normes beaucoup plus sévères instaurées depuis la catastrophe.

La date butoir pour une demande de prolongation est fixée à juillet 2015. Pour l'instant, seule la centrale de Sendai et deux réacteurs sur le site de Takahama ont passé avec succès les premiers tests de sécurité.

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