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régie directe

  • Rythmes scolaires : à Paris, c'est le ministre qui décide; à Vouziers c'est nous qui payons.

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que les élus n'ont pas montré un grand enthousiasme pour adopter le projet éducatif territorial présenté ce soir au conseil municipal de Vouziers.

    Ce projet constitue la déclinaison locale de la nouvelle organisation de la semaine scolaire, qui sera mise en place à la rentrée 2014.

    Ces nouveaux rythmes scolaires ont fait déjà couler beaucoup d'encre, et le débat est  loin d'être clos. L'équipe municipale sait qu'elle va devoir appliquer la loi , même si elle le fait à contre-cœur.

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    L'adjointe en charge des affaires scolaires, Françoise Cappelle, a donc effectué un gros travail avec les services de la ville et en particulier leur directrice Catherine Lemoine. Ce travail s'est traduit par le texte présenté ce soir aux conseillers, après une concertation au sein de la commission municipale ad hoc,  dans les conseils d'école, avec les partenaires potentiels et également en direction des parents d'élèves par un questionnaire s'adressant directement aux familles.

    La proposition retenue pour les primaires serait de mettre en place, pour le temps d'activités péri-scolaires, des périodes de 1 h 30  deux fois par semaine, et non pas 45 minutes tous les jours. Ce choix est motivé par trois arguments :

    -Avoir un temps suffisant pour se rendre sur les équipements de la ville où les activités auraient lieu.

    -S'adapter à la diversité des situations (dérogations scolaires, regroupements d'écoles, ...) qui nécessite des transports scolaires à la fin des activités.

    -Faciliter le recrutement d'animateurs qualifiés en réduisant le morcellement de leur horaire d'activités.

    Cette proposition n'est pas celle qui est proposée par les responsables de l'Education Nationale, et elle a du être négociée fermement auprès des responsables de l'administration. Les élus de Vouziers pensent avoir présenté des arguments solides et espèrent obtenir une dérogation auprès du DASEN ( oui, ce sont toujours les mêmes que l'on revoit !).

    Mais le plus difficile à faire passer, c'est le volet financier. Le chiffrage du coût pour la ville se monte entre 60.000 et 70.000 € : C'est très très lourd a souligné Claude Ancelme, le Maire de Vouziers. L'aide attendue serait de 50 € par élève, on est loin du compte.

    Des questions ont été posées après cette présentation. Le problème de la gratuité a été soulevé. Françoise Cappelle a répondu que ce point n'était pas encore tranché, mais qu'il faudrait d'une manière ou d'une autre responsabiliser les parents et futurs usagers de ces services (engagement signé avec ou sans contribution financière).

    Yann Dugart a insisté pour qu'un délai soit accordé, afin de pouvoir travailler plus sur ce projet et ses implications financières. Le Maire lui a fait une réponse qui allait plutôt dans son sens, mais les prochaines élections municipales et l'obligation d'appliquer la loi ne permettaient pas de temporiser beaucoup plus.(La ville avait refusé d'appliquer la réforme pour la rentrée 2013).

    Finalement Claude Ancelme mettait le texte au vote, et il était adopté moins deux votes contre et une abstention.

    Les autre points du conseil ont soulevé moins de discussions. Les rapports sur la qualité du service de l'eau et du service de l'assainissement ont été approuvés à l'unanimité.

    affermage-photo-e1298213997250-224x300.jpgIl restait à valider le choix de gestion du service d'assainissement après le 31 décembre 2014, date à laquelle l'affermage avec Véolia se termine.

    Le Maire a souligné que la ville ne pouvait mettre en place les moyens techniques et les équipes humaines nécessaires à la gestion d'un tel service. Il a insisté sur le fait qu'une régie municipale mettait les élus en responsabilité directe en cas de problèmes.

    Pour ces raisons il a préconisé un affermage sur une durée de 12 ans plutôt qu'une gestion en directe de la ville. Plusieurs intervenants dont Françoise Cappelle ont rappelé que la ville devra être vigilante sur les termes du futur contrat, l'épaisseur d'un tel document technique le rendant plutôt opaque.

    Le choix de l'affermage a été validé par le conseil, malgré trois votes contre et une abstention.

    Question rythme, il était encore temps pour les supporters d'aller voir quel tempo les joueurs aller pouvoir donner pour le match de qualification.