Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

marche de solidarité

  • Marche pour la solidarité et contre les expulsions à l’école

    logo_resf_chaine2-2020.png?1618147926

    Madame N. est enseignante. Comme tant d’autres, elle a été recrutée dans les Ardennes avec un contrat précaire de professeure contractuelle pour pallier les suppressions de poste dans l’éducation nationale. Madame N. originaire du Gabon vit depuis deux ans en France. Elle avait un titre de séjour qui lui permettait de travailler. En janvier 2020, elle a porté plainte contre son mari qui la violentait. Au lieu de lui proposer une aide médicale et de constater ses blessures, elle a été placée dans un foyer destinée aux jeunes et aux familles immigré.es. A ce jour, sa plainte n’a toujours pas été traitée. Aujourd’hui, c’est son titre de séjour qu’on lui retire, lui interdisant désormais de travailler et l’assignant à quitter le territoire français. 
     
     Elle n’est malheureusement pas la seule à subir ce type de traitement cynique et injuste dans les Ardennes. Isabel est une collégienne de 15 ans, arrivée il y a un peu plus d’un an et scolarisée à CharlevilleMézières, à qui l’on ordonne de repartir avec ses petit·es frères et sœurs vers l’Angola, alors qu’elle a appris le français en un temps record. C’est également N., un élève mineur de Terminale, scolarisé depuis deux ans à Revin, à qui la Préfecture interdit de passer le baccalauréat pour le renvoyer en Géorgie avec sa petite sœur, alors même que tout·es leurs enseignant·es soulignent les efforts et les progrès extraordinaires réalisées depuis leur arrivée. 

    Lire la suite