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climat - Page 20

  • Climat : le scandale n'en était pas un

     

    Le réchauffement climatique est un enjeu capital pour les années à venir.


    Avant de prendre des décisions, il est donc très important de posséder des données fiables en ce domaine.

    Un rapport international qui concluait dans le sens d'un réchauffement important, avec des conséquences très sensibles a été publié  en 2009.

     

    Ce rapport a été attaqué par certaines personnes, dont Claude Allègre en France. Des courriers L__ours_polaire_et_le_r_chauffement_climatique_1.jpgélectroniques ont été rendus publics, dans le but de démontrer une tricherie de la part des experts.

    Il faut rappeler que les conclusions de ce rapport étaient partagées par la très grande majorité des spécialistes du climat dans le monde entier.

     

    Malgré tout une expertise a été demandée, et elle conclut à une absence de tricherie.

    Le Monde revient sur les supposées erreurs ou tromperies :

     

    L'essentiel de ces allégations est fantasmatique ou très exagéré. En réalité, selon l'agence néerlandaise, il n'existe, dans le "Résumé à l'intention des décideurs" du rapport examiné, "aucune erreur significative". "Notre travail ne contredit en rien les principales conclusions du GIEC sur les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité au changement climatique, écrit l'agence néerlandaise. Il y a d'amples preuves observationnelles que les systèmes naturels sont influencés par le changement climatique à des échelles régionales. Ces impacts négatifs présentent dans le futur des risques substantiels dans la plupart des régions du monde, les risques augmentant avec une plus haute température moyenne globale."

    Cependant, l'agence néerlandaise formule quelques critiques. Elle réclame plus de transparence sur la provenance de certaines affirmations du "Résumé". Et explique avoir détecté une troisième erreur significative dans les quelque 1 000 pages du corps du rapport. Il s'agit d'une erreur d'estimation de la réponse au réchauffement, des stocks d'anchois au large de l'Afrique de l'Ouest.

  • plusieurs dizaines de milliers à Copenhague

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    Une foule dense dans les rues de Copenhague

  • Copenhague : Festival de Cannes, ou Yalta du climat ?

    Le sommet de Copenhague fait beaucoup parler de lui avant même d'avoir commencé.

     

    Il existe un risque que les vrais enjeux soient masqués par des opérations de communication des grands (et petits) de ce monde.

    Copenhague%20-%20Petite%20Sir%C3%A8ne.jpgOn peut aussi assister à un marchandage plus ou moins visible, au détriment de l'objectif qui est de préserver le climat

    La Fédération des associations de protection de la Nature et de l'Environnement (FNE) à établi une liste de revendications concrêtes, qui doivent être négociées à Copenhague.

     

    • La création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui soit le siège de négociations démocratiques et continues et dont les décisions prévalent notamment sur celles de l’OMC ;
    • La rédaction d’un accord juridiquement contraignant, fondé sur le principe de responsabilité et dont le contrôle soit assuré de manière démocratique ;
    • La traduction juridique des conclusions du GIEC et, notamment, un objectif de réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 40% en 2020 et de 80% en 2050 ;
    • Des objectifs de réduction des émissions par secteur d’activité (transports, agriculture…) ;
    • Une politique de lutte contre la crise écologique dans sa globalité, qui ne soit pas exclusivement centrée sur le carbone, de manière à éviter les effets pervers du carbo-centrisme ;
    • Des moyens concrets, sous forme de subventions et non de crédits ou de prêts, pour le financement de l’aide à l’adaptation climatique des pays pauvres, à hauteur d’au moins 100 milliards d’euros par an ;
    • Un fonds et un plan mondial pour le climat qui comporte notamment des investissements massifs dans les économies d’énergie, la protection des puits naturels de carbone, le développement des énergies renouvelables ;
    • L’abandon des fausses solutions : stockage industriel de carbone, agro carburants, compensation marketing de CO2.
  • Climat , rien ne presse

    Le réchauffement climatique n'est pas un problème si urgent que cela.

     

    spip.php?action=acceder_document&arg=7524&cle=b7f22207ded9a2c71e54e0010787186b&file=gif%2Frecto-brochure-2.gifOn avait cru comprendre que le sommet de  Copenhague était une étape très importante, et que les menaces de changements climatiques exigeaient des réponses fortes et rapides.

    On  a du se tromper, et il semble de plus en plus probable que ce sommet ne débouchera sur pas grand'chose. Pour sauver les banques, le grand jeu a été sorti, pour sauver la planète on va réfléchir encore un peu.

    Voici ce que rapporte "Le Monde" sur la préparation du sommet de décembre :

    La diplomatie américaine a laissé entendre qu'elle souhaitait cependant obtenir des avancées à Copenhague, mais qu'elle privilégiait désormais une stratégie en deux temps. Début décembre, elle souhaite obtenir un accord entre les 191 pays concernés sur un cadre de négociation, qui comporterait notamment un volet sur le financement de la lutte contre le réchauffement. La discussion sur un accord contraignant de réduction des émissions de carbone serait reportée à une date indéterminée

  • Signez l’appel pour le climat !

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    Lundi 25 mai, à l’occasion de l’ouverture du Forum des grandes économies, qui rassemble durant deux jours les représentants des 17 économies les plus riches mais aussi les plus émettrices de gaz à effet de serre, Greenpeace et 10 ONG françaises ont lancé l’appel “Ultimatum climatique” lors d’une conférence de presse.

    Signez l'appel pour le climat ! (cliquez ici)

     

     

     


     

     



    Œuvrant dans des domaines aussi variés que l’action humanitaire, le développement, la défense des droits de l’homme et la protection de l’environnement, c’est une coalition inédite d’organisations qui lance un grand appel qui vise à rassembler 1 million de signatures d’ici le début du mois de décembre pour que la France, au sein de l’Union Européenne, prenne la tête du combat contre les changements climatiques et contribue à la conclusion d’un accord ambitieux sur le climat à Copenhague en décembre.

     

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    la forêt amazonienne en train de disparaître
  • Si le climat était une banque...

    Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

    Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

     

    110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

    Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

    Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
    Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
    Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?