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argonne - Page 11

  • CCAA

    BR-2C2A-recrute.gif?0.1446385134632029Lundi aura lieu à la salle des fêtes de Vouziers à 20 h le conseil de communauté de la CCAA . Vous aurez le soir même les premiers éléments importants de cette réunion sur ce blog .

    A l'ordre du jour on trouve l'installation des commissions, la création d'un poste de directeur des services , etc .

    Il s'agit du premier conseil où le président et les vice-présidents fraîchement élus vont commencer à mettre en place leurs projets . 

  • Les défis de la 2c2a

    nocturnia.JPGLa foule présente lors du premier conseil de communauté de l'Argonne ardennaise était aussi un indice : l'importance des enjeux n'échappe à personne . D'une manière générale, les communautés de communes sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important au sein de l'emboîtement des différentes collectivités . Si une réforme de l'Etat voit le jour à ce niveau, on peut prévoir que ce sont les communautés de communes qui en sortiront gagnantes .

    Localement, les défis sont plus identifiables, et plus urgents à résoudre :

    Il y a déjà la somme des projets en cours ou à mener à bien : zones industrielles et commerciales,(dont celle de Vouziers), nouvelle piscine, terrain pour les gens du voyage, ...

    Il y a bien sûr le gros point d'interrogation de Nocturnia : comment prendre ce problème en compte, et proposer des solutions pour transformer ce qui est vécu comme un boulet en un atout pour le territoire . 

    Il ya encore les problèmes internes : il faut reconstruire une équipe de personnel communautaire, et finir de réparer les erreurs comptables et de gestion qui ont marqué la fin du précédent mandat .

    Résoudre tous ces problèmes en même temps n'est pas évident, et demande un soutien ou au moins une compréhension de la part des délégués communautaires, et au-delà, des communes du territoire et  de ses habitants .

    Construire une véritable communauté avec toutes ces communes n'est pas le défi le plus simple à relever, mais il est probablement un préalable nécessaire au succès possible pour les autres défis . 

  • conseil de communauté 2C2A

    comcomune.jpgDemain à 20h se tiendra le premier conseil de communauté de la 2C2A depuis les élections . Les nouveaux responsables de cette assemblée devraient y être élus .

    Cette réunion est publique, comme celle des conseils municipaux . Des réunions précédentes avaient attiré de nombreuses personnes, comme lors d'une motion de soutien aux petits collèges, ou lors du débat sur un terrain pour les gens du voyage . Cette soirée est également importante, puisque les responsables seront en charge de la collectivité pour tout le mandat .

    Si vous avez cependant mieux à faire, un compte rendu sera en ligne sur ce blog dès la fin du conseil. 

  • L'Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait dû fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »).

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Preuve de l'utilisation multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

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