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ècologie - Page 98

  • Conférence : économies d'énergie


    Conférence débat avec l'agence locale de l'Energie

    logo%20ALE%2008.gifMardi 23 février à 18h30 au CPR, rue de l'Agriculture.


    Thème : les économies d'énergie au quotidien : énergie, eau, nourritures, produits d'entretien, cosmétiques

     

    Des questions pratiques seront abordées :

     


    • Par où commencer pour bien isoler sa maison ?
    • Que consomment mes appareils électriques dans la cuisine ?
    • Des recettes de cuisine favorisant l'économie d'énergie.
    • TV, audio : les vrais chiffres de la consommation d'énergie
    • Comment économiser l'énergie dans l'écairage ?
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  • Thon rouge : Leclerc en flagrant délit de manipulation publicitaire !

     

    L'écologie étant à la mode, les grands groupes tentent de surfer sur la vague verte.


     

    Les grands groupes commerciaux et industriels ont comme morale une priorité : le profit. Si la tendance est à la préservation de la nature et àferme-thon.jpg la protection des espèces, il  savent utiliser cet argument, mais sans oublier l'essentiel de leur finalité, vendre. S'il faut un peu tordre le cou à la vérité, ou proférer de gros mensonges, ce n'est pas grave : il y a des publicitaires pour écrire des slogans "efficaces".

     

    Ainsi, les centres Leclerc mènent une campagne qui s'associe à la protection des poissons menacés, dont l'emblématique thon rouge.

     

    Mais quand on lit bien leur engagement, il est tout simplement ridicule. Il exclue de son engagement 28 bateaux senneurs, alors que la flotte française compte justement 28 bateaux industriels de ce type. C'est un peu comme s'il s'engageait à ne plus couper d'arbres, sauf ceux des forêts.

     

    pub-leclerc.pngVoici un extrait du communiqué de Greenpeace sur ce sujet :

     

    Là où Leclerc fait le plus fort, c’est que l’enseigne a décidé « de ne proposer que du thon rouge provenant exclusivement de la pêche artisanale » en précisant, en note de bas de page, marquée par un astérisque et écrite en tout petit : « excepté les 28 senneurs »… La flotte française comptait en 2009 effectivement 28 thoniers senneurs, bateaux industriels de pêche qui sont précisément les principaux prédateurs du thon rouge de Méditerranée ! Après avoir clamé qu’elle veut soutenir la pêche artisanale, l’enseigne de la grande distribution nous dit donc, en note de bas de page et en petits caractères, qu’elle fera exception pour tous les bateaux industriels français ! Plus c’est gros, plus ça passe, ont dû se dire les communicants de Leclerc…

  • La cohabitation Homme-Loup est possible !

    Décembre 2009 : battue au sanglier sur la commune d’Esparron dans les Hautes-Alpes. Surpris par l’arrivée d’une jeune louve, un chasseur l’abat. Surpris en flagrant délit, il sera jugé le 18 février prochain à Gap pour avoir détruit un individu d'une espèce protégée.



    Ces faits poussent les associations de protection de la nature à se constituer partie civile et à rappeler le caractère emblématique du loup, symbole d'une nature sauvage et libre.

    loup.jpgSans nier ou minimiser les difficultés qui subsistent pour le monde de l'élevage, notamment liés aux systèmes d’élevage et surtout au contexte économique de la filière ovine, nous voulons rappeler que les pertes subies par les troupeaux ne sont de loin pas le seul fait du loup (maladies, chiens errants, dérochements…).

    FNE, URVN et les associations de terrain SAPN, le CRAVE, Arnica Montana, conscientes des contraintes apportées à l'élevage extensif par le retour naturel des loups, ne sont pas opposées à des tirs exceptionnels résultant d'attaques répétées sur des troupeaux efficacement protégés ; elles l'ont affirmé et assumé par le passé.

    Elles condamnent par contre tout acte de braconnage de loups, car la destruction d'un individu d'une espèce protégée n'est jamais anodine.

    Il faut comprendre que les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer : les évolutions des milieux et des espèces, depuis des décennies, ont créé chez nous comme partout dans l'arc alpin les conditions d'une présence permanente des prédateurs. La présence du loup est un fait durable, dans les Hautes Alpes comme dans d'autres territoires alpins ; l'objectif numéro un doit être d'aider la filière ovine à faire face à cette difficulté et à s'adapter.

    Car le loup n’est pas qu’une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l’écosystème entier :

    • il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations,
    • il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (les troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato – conjonctivite),
    • il élimine les chiens errants,
    • il constitue un vecteur d'image sur la qualité des milieux naturels, support d'un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.

    Aussi en cette année de la biodiversité, le loup devrait pousser tous les acteurs, professionnels de l'élevage, Etat, collectivités et associations loup-gris_940x705.jpgde protection de la nature, à faire évoluer les pratiques vers des modes d'élevage adaptés au territoire, à ses capacités et contraintes, vers un tourisme plus respectueux des activités agricoles et d'élevage en montagne et plus respectueux de la nature.

    Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d'une cohabitation entre le loup et l'homme. Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales dont le loup, c'est bien que la conception du rôle de l'homme dans la nature a changé. Ce dont le pastoralisme a besoin, c'est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions anti-prédateurs venues du 19e siècle !

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  • Combien tu touches ?

    Le ton toujours modéré et consensuel de L'An Vert serait-il lié à des ressources occultes?

     

    La question mérite d'être posée, suite au dossier que notre (insubmersible) confrère "L'Union" a consacré au barrage de Savigny.

    Les opposants au projet écrivent que le barrage serait un attentat contre la nature, mais que on peut expliquer "la relative discrétion des associations de protection de la nature par leur nécessité de percevoir des subsides des collectivités".


    Nature et avenir a donné sa réponse, publiée dans le journal en date du 12 février.

    Les arguments de fond qui sont exposés nous paraissent fort pertinents, l'association appelant à une réunion le 2 mars prochain à la mairie de Rethel pour débattre du sujet.

     

    729871-0111.jpg?t=6867Nous profitons de cette note pour continuer notre combat afin de remettre les choses à l'endroit : le dessin de Nature et Avenir étant publié de travers sur le site de "L'Union", nous vous le donnons à voir redressé.

     

    Quant aux subventions touchées, même en fouillant très loin dans sa riche trésorerie, L'An Vert n'en a pas trace. D'ailleurs, nous avons parlé depuis bien longtemps de l'entente Aisne-Oise, par des articles sur les casiers de surstockage, avant même qu'il soit question du site de Savigny.

    Le classement Natura 2000 a également été présenté plusieurs fois dans notre publication, en particulier dans sa version imprimée.

     

    Finalement, étions nous visé par la remarque sur les associations? Ce n'est pas du tout sûr.

    Malgré tout, si la commune de Savigny souhaite subventionner L'An Vert, elle peut le faire : le petit canard s'engage à continuer à mordre à pleines dents dans l'actualité.

  • Journée nationale de mobilisation: Le thon rouge ne peut pas attendre !

     

    Greenpeace organise demain une journée de mobilisation pour la survie du thon rouge

     

     

    « Carpaccio de thon rouge », « thon rouge façon tatali » : certaines cartes de restaurants ou étals de poissonniers proposent encore cette thons-rougesespèce. Les militants de Greenpeace seront mobilisés dans 25 villes de France le samedi 13 février, pour dialoguer avec les commerçants, leur demander quelle sorte de thon ils vendent, l’origine de leur marchandise, et les inciter à prendre l’engagement de ne plus servir de thon rouge de Méditerranée, espèce menacée, en signant une lettre d’engagement.

     

    Rappelons que certains acteurs économiques sont déjà engagés dans cette démarche : deux associations de grands restaurants, comme Eurotoques (3.800 membres en Europe) ou les Relais & Châteaux (450 enseignes dans le monde), ont décidé de ne plus servir de thon rouge. Des enseignes de la grande distribution comme Auchan ou Carrefour ne commercialisent plus de thon rouge depuis le début de l’année. La mobilisation des citoyens et des commerçants ce samedi doit rappeler au gouvernement l’urgence de la menace qui pèse sur le thon rouge. C’est maintenant qu’on doit agir, pas dans 18 mois !

     

    Signez la pétition pour demander un moratoire sur la pêche industrielle à Bruno Le Maire

  • Thon rouge : 18 mois de sursis

    La France veut laisser 2 saisons de pêche au thon rouge avant  de l'interdire. Greenpeace réagit .

     

    La France a enfin arbitré pour le classement du thon rouge en annexe 1 à la Cites en mars prochain, en demandant un délai de mise en œuvre deart_large_428844.jpg 18 mois, ce qui sape toute la portée de sa position déclarée, cela revient à nous dire : sauvons le thon, mais pas tout de suite! Ces 18 mois permettent encore deux saisons de pêche et autorisent les industriels à ponctionner toujours plus l’espèce ! Pourquoi ce délai? Le gouvernement achète ainsi la paix sociale avec les industriels de la pêche, dans une période d’élections régionales.

     

    Suite aux différentes prises de position du gouvernement, l’arbitrage devait être fait par Nicolas Sarkozy. Ce sont pourtant les ministres qui ont fait l’annonce officielle aujourd’hui. Après sa déclaration en juillet dernier pour l’interdiction du commerce international, le Président ne pouvait que laisser cette annonce aux membres de son gouvernement…

     

    Rappelons que le classement en annexe 1 entraîne l’arrêt de la pêche en haute mer, et toucherait donc les 28 thoniers senneurs que comptait encore la flotte française en 2009. les thoniers senneurs, ces industriels de la pêche, ne pourront donc plus pêcher. En revanche, les pêcheurs artisanaux doivent pouvoir continuer à pratiquer une pêche durable et millénaire dans une ZEE qui serait étendue à des zones où on peut pêcher le thon en quantité suffisante, plus au large.

  • Il faut diminuer radicalement les pesticides

    FNE se félicite des résultats de l'étude Ecophyto R&D, présentés par l'INRA le jeudi 28 janvier 2010. Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE, l'a rappelé dans son intervention en table ronde.

    pesticides_620x465.jpgCe rapport vient confirmer ce que soutient FNE depuis de longues années : l'objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides est plus que jamais d'actualité, à condition de faire évoluer en profondeur les systèmes agricoles. Dès à présent, une baisse de 30 % est possible sans bouleversement majeur des systèmes de production.

    Le temps n'est plus à la réflexion mais à l'action, afin de mettre en oeuvre au plus vite cet engagement majeur du Grenelle, désormais inscrit dans la loi Grenelle I et dans le plan Ecophyto 2018.

    Le rapport de l'étude coordonnée par l'INRA est disponible ici.
    Pour en savoir plus sur la position de FNE sur les pesticides, cliquer ici.

     

     

    Signez la pétition
    pour l'interdiction du Cruiser
    et l'application immédiate du plan Ecophyto 2018 !