Finalement, il y avait un plan B pour le convoi de déchets nucléaire.
La mobilisation était importante, et le train avait déjà été bloqué à Caen. Les autorités ne voulaient surtout pas faire durer l'exposition médiatique, et donner une image négative de l'industrie nucléaire. Le train a donc été dévié par Reims et Chalons, pour finalement passer la frontière à Stasbourg. Mais les gros ennuis ont commencé en Allemagne, où des dizaines de milliers d'écologistes sont mobilisés.
Ils ont réussi à ralentir considérablement le convoi, qui n'arrivera au plus tôt que lundi à sa destination : un entrepôt de stockage. Cette forte mobilisation montre le renouveau du mouvement anti-nucléaire allemand, qui reprend vigueur en particulier depuis l'annonce de la prolongation de la durée d'utilisation des centrales atomiques existantes.
Des militants de Greenpeace suspendus sous un pont au passage du train