Il y a quelques années, le débat économique en France tournait autour des nationalisations . L'union de la gauche voulait que les secteurs clefs de l'économie soient sous contrôle de l'état, ce que contestaient la droite et les milieux économiques .
Ironie de l'histoire, les bourses mondiales saluent ce jour, par une hausse brutale, une nationalisation . Ceci se passe aux Etats-Unis :
"Et voila maintenant que la prise de contrôle par l'Etat de deux établissements privés, qui se traduit par l'injection de 200 milliards de dollars par le Trésor, le renvoi des dirigeants, et l'expropriation de fait des actionnaires privés (qui se voient priver de leurs dividendes), est saluée par le temple du capitalisme financier. Sacré changement!" (extrait de Libération )
Ces deux établissement( Freddy Mac et Fannie Mae ) contrôlent la majorité du crédit immobilier par le biais des hypothèques . Ils étaient en
grande difficulté depuis la crise du crédit immobilier américain .
Ceux qui investissent en bourse ne s'embarrassent pas trop d'idéologie : si une nationalisation risque de leur faire perdre des profits, ils sont contre . Mais si un état injecte 200 milliards de dollars pour prendre le contrôle d'établissement qui menaçaient en s'effondrant d'entraîner toute les autres valeurs, ils sont pour .
L'argent n'a pas d'odeur, il n'a pas d'idée préconçue non plus : tant que cela rapporte !
Le Tagezeitung consacre sa une au problème du stockage de déchets radioactifs en Allemagne. Le rapport sur un site qui servait de test, dans
une ancienne mine de sel à Asse, dans le nord de l'Allemagne, dévoile des conditions catastrophiques. Pour le journal, il s'agit de « l'installation nucléaire la plus problématique d'Europe. » 126.000 tonneaux, dont la plupart sont rouillés et abîmés. Neuf kilogrammes de plutonium ont été trouvés, de l'eau s'infiltre dans l'installation, il y a des fuites de matières radioactives et l'ensemble risque de s'effondrer d'ici 2014. Le journal invite donc la classe politique, qui parle toujours d'énergie sûre, propre et économique, à faire preuve de moins d'hypocrisie et de plus de responsabilité dans le traitement des déchets nucléaires.













