L'association pour la sauvegarde du patrimoine vouzinois (ASPV) a représenté pendant plus de 40 ans la référence locale pour "découvrir, inventorier, valoriser, protéger, restaurer, animer le patrimoine sous toutes ses formes".
L'assemblée générale qui s'est tenue le vendredi 31 janvier dernier a montré la diversité des actions menées et les retombées positives qui en découlent. Les conférences et les voyages de découverte ont attiré un public nombreux. La fête des lavoirs a été un temps fort de l'année 2024, mêlant la visite de ce petit patrimoine local à la rencontre d'artisans et artistes locaux. Parmi ces lavoirs, celui de Chestres avait fait l'objet d'une restauration complète par des membres de l'association.
Dans son rapport moral, Michel Coistia, le président de l'association, a souligné notamment plusieurs difficultés : le manque de renouvellement au sein du conseil d'administration et la confusion du rôle de président avec celui d'animateur et personne ressource. Ces deux points n'ont pu être réglés, malgré des appels répétés lors des assemblées précédentes. Ils sont à l'origine directe de la décision de dissolution. Un autre regret a été souligné, c'est la non-reconnaissance de l'association par les collectivités locales. Si un soutien, notamment financier, a bien existé, les compétences de l'association n'ont pas été sollicitées de la part de ces collectivités, lors de réalisations concernant le patrimoine.
Le rapport financier présenté par Denise Carles, la trésorière de l'ASPV, a monté un équilibre entre les recettes et les dépenses. Le travail des bénévoles a été comptabilisé dans ce bilan, à hauteur de 13 000 euros, mettant en valeur le nombre d'heures passées au service de l'association.
Ces bilans ont été adoptés à l'unanimité, ce qui clôt cette AG, puisqu'il n'y avait pas lieu de renouveler le conseil d'administration ou de voter le montant de la cotisation : en effet, une assemblée générale de dissolution s'est tenue dans la continuité de cette AG ordinaire.