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Pour la Confédération paysanne la bataille pour le revenu paysan ne fait que commencer

Communiqué de la Confédération Paysanne le 03.02.2024

Nous dénonçons le choix du gouvernement de traiter différemment les mobilisations et les organisations syndicales. Les dirigeants de la FNSEA* ont obtenu du gouvernement des réponses liées à leurs intérêts personnels d'agri-managers spéculateurs. Ces derniers ont ainsi permis au gouvernement de s'exonérer de répondre à la question centrale de cette mobilisation : le revenu.

Partout où elle s'est mobilisée, la Confédération paysanne a porté la défense du revenu pour tous les paysan·nes, et pas seulement pour une fraction déjà nantie, qui savent au quotidien que vivre de leur métier grâce à un revenu digne est urgemment nécessaire.

Sur les blocages et les actions, où nous ont rejoint beaucoup de paysan·nes, souvent non syndiqué·es, nous avons constaté à quel point cette question du revenu était centrale pour toutes et tous. La levée forcée de nos blocages n'arrête donc rien. La preuve, aujourd'hui encore des actions ont lieu et vont continuer la semaine prochaine.

Le combat ne fait que commencer et le rapport de force se construit dans la durée avec tous nos collègues pour qui ce combat est fondamental. Les dynamiques sont fortes sur le terrain et ouvrent un horizon pour l'avenir de l'agriculture et des paysan·nes. Pour la Confédération paysanne, il n'est pas question d'abandonner la lutte légitime et indispensable du revenu paysan.

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Deux blocages de la Confédération paysanne au péage de Saint-Quentin Fallavier, en Isère, et à la centrale d'achat E. Leclerc SCA Ouest à Saint-Etienne de Montluc, en Loire-Atlantique, ont dû être levés après l'intervention des forces de l’ordre au petit matin.

Commentaires

  • Nos impôts financent la concurrence déloyale avec l'Ukraine . Les grands groupes Anglo-Saxons et les fonds de pension Américaines détiennent 60% des terres agricoles , l es poulaillers géants de 10 à 20.000 poules . L'importation de ses denrées alimentaires sans taxes douanières et sans normes assurant la santé des consommateurs mettent en péril notre agriculture .
    La cour des comptes préconise la réduction de 30% du cheptel bovin pour tenir les engagements climatiques nationaux .
    Devrons nous manger des insectes et de la viande synthétique en perdant encore une liberté ?

  • Une projection en avant-première
    Après un premier épisode révélant que les actionnaires du projet contesté d'autoroute A69 ont contribué au financement de la carrière politique de Emmanuel Macron (voir l'épisode 1). Clarisse Feletin s'intéresse à l'économie derrière les mégabassines : symbole ultime des dérives de l'agrobusiness qui ne cesse pourtant d'obtenir le soutien du gouvernement.

    Ce documentaire est une co-production Off Investigation et Reporterre.

    La projection sera suivi d'un débat avec la réalisatrice Clarisse Feletin, Jean-Baptiste Rivoire (Off Investigation), Laury-Anne Cholez (Reporterre) et d'autres invité.es prochainement annoncé.es...

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