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La France en 2050 selon le nouveau scénario négaWatt

Extraits de l'article de Bastamag

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Pour négaWatt : aucun réacteur prolongé au-delà de 50 ans, aucun nouveau réacteur

Le lendemain de la publication de RTE, l’association négaWatt a elle aussi présenté son nouveau scénario de transition écologique pour la France. L’horizon temporel est le même : 2050. Mais la vision diffère. NégaWatt dessine une France sans fossiles et sans nucléaire. Dans son scénario, aucun des 56 réacteurs nucléaires actuellement en activité n’est prolongé au-delà d’une durée de fonctionnement de 50 ans, certains sont arrêtés dès 40 ans. Aucun nouveau réacteur n’est mis en service. « Couplé à la réduction de la demande d’énergie, le développement des énergies renouvelables permet d’envisager la quasi-disparition des énergies fossiles d’ici 2050 et l’arrêt progressif de la production nucléaire d’ici 2045 ». Selon l’association, la part des énergies fossiles pourraient déjà être réduite de moitié (par rapport à 2020) dès 2030. Soit dans huit ans...

Pour y parvenir, négaWatt préconise de multiplier par trois la production d’énergies renouvelables. L’éolien deviendrait la première source d’énergie en France. L’essor du photovoltaïque s’appuierait à la fois sur les petites installations sur les maisons individuelles, les installations de taille moyenne sur des bâtiments plus importants, les ombrières de parkings et les grands parcs au sol sur des friches industrielles ou des terrains impropres à l’agriculture.

Pour y parvenir, négaWatt préconise de multiplier par trois la production d’énergies renouvelables. L’éolien deviendrait la première source d’énergie en France. L’essor du photovoltaïque s’appuierait à la fois sur les petites installations sur les maisons individuelles, les installations de taille moyenne sur des bâtiments plus importants, les ombrières de parkings et les grands parcs au sol sur des friches industrielles ou des terrains impropres à l’agriculture.

Au-delà des choix de production énergétique, la démarche de négaWatt mise sur la sobriété, avec une réduction par deux de la consommation d’énergie en 30 ans. Cela signifie une vaste transformation des modes de transports, de production agricole - la fabrication d’engrais chimiques dépend par exemple des énergies fossiles – et industrielle. NégaWatt préconise ainsi une redevance kilométrique sur le fret routier afin de financer le fret ferroviaire. Pour les déplacements individuels, il faudrait selon l’association investir massivement dans les transports en commun et les pistes cyclables, abandonner tout nouveau projet routier ou d’aéroport, augmenter le prix de l’aérien par une écocontribution sur les billets d’avion ou par la fiscalité du kérosène, arrêter progressivement l’ensemble des vols intérieurs lorsqu’une alternative ferroviaire existe, ou encore bannir la publicité pour l’aérien. NégaWatt reprend ici certaines des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

Côté agriculture et alimentation, les mesures envisagées vont de la réduction des gaspillages alimentaires au basculement vers l’agriculture biologique et l’agroécologie, un doublement des élevages en pâturage, la fin des importations de soja…

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par Rachel Knaebel pour Bastamag

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