Soulagement à Calais, la situation des 750 réfugiés connaît une issue heureuse puisqu’une solution a enfin été trouvée : l’installation de cinq robinets. Ajoutons à cela une dizaine de latrines puisqu’il est possible de faire sa toilette avec l’eau des cabinets.
Rappelons que jusqu’à la mi-août, il était encore interdit de donner de l’eau aux réfugiés, le progrès est donc notable. Et pourtant, malgré cela, tous ces gens ne rêvent que d’une chose : gagner l’Angleterre ! Mais il leur faut quoi pour rêver de la France ? Qu’on leur fourgue des écrans plasma ?
L’installation de ces robinets est le résultat d’une longue bataille judiciaire entre les associations et l’État, jusqu’au Conseil d’État qui a confirmé l’ordonnance du tribunal administratif de Lille…
Ce qui donne une idée du coût global de la robinetterie pour nos finances publiques. L’installation du point d’eau provoque des rixes pour y avoir accès. Les esprits grincheux y noteront un problème, alors que les réfugiés se voient offrir une opportunité de vivre une situation similaire à ce qui se passe dans la région qu’ils ont fuie : ça leur évite le mal du pays (le migrant étant généralement attaché aux traditions).
Là aussi, l’État a apporté une solution : il propose que l’accès à l’eau soit fourni en priorité aux migrants « les plus précaires ». Ce qui prouve qu’ils ne le sont pas tous. Et c’est bien là la magie du camp de réfugiés : une simple ablution dans la cuvette des toilettes peut faire de vous un nanti.
Commentaires
Dommage que cela n'a jamais été fait avant pour nos SDF également.