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Cette photo du paysan avec sa fourche devant son champ de blé me rappelle l'époque des bleuets , des coquelicots , des rendements de 40 quintaux à l'hectare, des gerbes de blé , alignées en"cavaliers" dans les champs puis stockées dans des granges jusque sous les toits , de la batteuse actionnée par un tracteur qui pétaradait, des sacs de blé transportés avec un diable dans une poussière aveuglante .....et tout ceci se faisait dans la bonne humeur générale , les uns entraidant les autres ...... pas de suicide , pas d'emprunts, pas de manifs quel changement!!!!!
C'était aussi l'époque des risques climatiques : pluies et blé germé rendant le grain quasiment invendable, des incidents mécaniques dus au bourrage de "mauvaises herbes" et des déchirures des toiles de lieuses, etc.
Si on remonte vers 1920/30, c'était l'époque des incertitudes commerciales avec les blés restés dans les greniers invendus. Pour certains agriculteurs, les difficultés financières les ruinaient.
N'oublions pas ces temps très difficiles.
Les grandes réformes de 1936, avec l'ONIB (office national des blés) devenu ONIC (des céréales) avec constitution considérable de coopératives et avec constructions de silos régulant dans le temps les stocks, ont largement assaini les marchés des céréales.
C'était une forme de "régulation" comme le réclament certaines organisations agricoles actuelles.
Daniel
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Cette photo du paysan avec sa fourche devant son champ de blé me rappelle l'époque des bleuets , des coquelicots , des rendements de 40 quintaux à l'hectare, des gerbes de blé , alignées en"cavaliers" dans les champs puis stockées dans des granges jusque sous les toits , de la batteuse actionnée par un tracteur qui pétaradait, des sacs de blé transportés avec un diable dans une poussière aveuglante .....et tout ceci se faisait dans la bonne humeur générale , les uns entraidant les autres ...... pas de suicide , pas d'emprunts, pas de manifs quel changement!!!!!
C'était aussi l'époque des risques climatiques : pluies et blé germé rendant le grain quasiment invendable, des incidents mécaniques dus au bourrage de "mauvaises herbes" et des déchirures des toiles de lieuses, etc.
Si on remonte vers 1920/30, c'était l'époque des incertitudes commerciales avec les blés restés dans les greniers invendus. Pour certains agriculteurs, les difficultés financières les ruinaient.
N'oublions pas ces temps très difficiles.
Les grandes réformes de 1936, avec l'ONIB (office national des blés) devenu ONIC (des céréales) avec constitution considérable de coopératives et avec constructions de silos régulant dans le temps les stocks, ont largement assaini les marchés des céréales.
C'était une forme de "régulation" comme le réclament certaines organisations agricoles actuelles.
Daniel