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Fumer ou instruire, il faut choisir.

Il est possible de considérer que la santé des citoyens (et  le fait de leur donner un maximum de chances de vivre longtemps), constitue une préoccupation majeure des élus locaux comme nationaux. En fait, cet objectif se heurte fréquemment à des intérêts économiques très puissants. Et les dirigeants  de ces groupes n'hésitent pas à utiliser tous les moyens de pression possible auprès des élus.

Ainsi, la loi Evin qui limite la publicité pour les boissons alcoolisées est souvent l'objet de tentatives de modifications, dans un sens moins restrictif bien entendu.

De même les mesures prises pour faire baisser le tabagisme entrainent des protestations systématiques des producteurs et marchands de tabac. Ils jugent très souvent que ces mesures mettent en danger leur activité, tout en laissant entendre qu'elles sont inefficaces. Les deux arguments sont d'ailleurs contradictoires, mais c'est malgré tout moins grave que de vendre un produit que l'on sait toujours toxique et parfois mortel.

Car les buralistes ne considèrent pas que de faire le commerce d'un produit dangereux les obligent à faire le maximum pour que leurs clients s'en détournent. Au contraire, ils veulent des conditions privilégiées, comme si leur profession était d'utilité publique.

Ainsi à Vouziers, une buraliste s'est adressée au Maire pour obtenir des facilités de stationnement en faveur de sa clientèle.

Dans la rue Bournizet, deux places de stationnement "parking minute" ont été créés récemment en face du bureau de tabac, et d'autres emplacements sont très souvent libres depuis le transfert de la Caisse d’Épargne. De plus, la place Carnot avec sa zone bleue est à moins de 2 minutes à pieds.

Mais cela ne suffit pas à la buraliste : elle écrit au Maire pour  lui signaler que le "problème" du parking Dodeman n'est pas réglé. Des voitures stationnent de manière prolongée, d'après elle, en particulier lors des  jours de classe. Elle suggère donc que les enseignants, ainsi que les élèves motorisés, stationnent leurs véhicules à l'intérieur des établissements scolaires.

Et la conclusion insiste : "Il faut impérativement trouver des solutions,(...) C'est indispensable."

Le Maire réagit dans les huit jours, en adressant un courrier au Directeur de l'école Dodeman. Après avoir fait état de la demande et "des problèmes  de stationnement pour la clientèle du bar-tabac", il écrit : "Afin de pérenniser les activités commerciales de centre-ville, je vous demanderai de bien vouloir sensibiliser votre personnel scolaire pour trouver d'autres emplacements de stationnement (Champ de Foire)."

Pierre Mendes-France déclarait en juin 1953 "Gouverner, c'est choisir, si difficiles que soient les choix."

Pourtant, dans ce cas présent, le choix de soutenir ou de ne pas soutenir un commerce de produit toxique, dont la consommation est directement responsable de problèmes graves de santé ou du décès de nombreux Vouzinois ne semble pas très difficile à faire.

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Information de l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)

 

 

Commentaires

  • Je ne partage pas le point de vue de ce billet .Les enseignants et les élèves peuvent stationner ailleurs que sur le parking Dodeman . Ce parking sert aussi pour les autres commerçants et le cabinet vétérinaire . J'ai constaté que beaucoup de personnes ou de travailleurs avec leurs camionnettes se rendaient sur le parking Leclerc ou l’accès était plus facile . Après vous pleurerez que les commerces ferment dans le centre ville . Fumer ou boire est de la responsabilité individuelle de chacun . Des personnes se déplacent en Belgique ou au Luxembourg pour leur achat de tabac à cause des taxes. Combien de lycéens fument devant leur établissement , avez-vous abordé ces jeunes pour les mettre en garde sur les dangers du tabagisme . Et puis ce bureau de tabac est aussi débit de boissons, partenaire de la Française des jeux, vend des cartes de pêche . Les enseignants qui devraient montrer l'exemple seraient-ils des privilégiés ?

  • Marcher, un tout petit peu!
    Pour soutenir le commerce de centre ville, une zone bleue a été créée simultanément à la réalisation du parking du Champ de foire. Chacun peut le constater, aujourd'hui il est facile de stationner en centre ville. Et pourtant....
    chaque jour on peut voir stationner sur les trottoirs des automobilistes qui retirent de l'argent dans un distributeur, qui vont acheter des cigarettes ou leurs journaux. Vous pouvez aussi constater que la place réservée aux handicapés près des boulangeries est souvent occupée par des automobilistes pressés "qui "en n'ont que pour 1 minute"! L'handicapé peut bien attendre un peu! Au delà du commerce de proximité c'est bien de civisme dont il faut parler. Le client stationné "facilement" sur le parking du grand magasin, parcourt souvent à pied une distance plus longue que celle qu'il est prêt à parcourir en ville! Il est curieux ce paradoxe! En ville, 100mètres c'est plus lointain que 100mètres sur le parking de Leclerc!!! Les voitures ventouses (souvent celles d'employés du commerce, d'ailleurs), encombraient le stationnement Place Carnot. Le problème a été résolu. Faudra-t-il chasser de la ville tous les automobilistes pour que le commerce de centre ville se porte mieux? Comme dans la Nature, tous les usagers de la ville,peuvent harmoniser leurs pratiques. À chacun de consentir une petit effort pour ne pas empiéter sur la liberté ou l'espace de l'autre. Il doit être possible de se partager l'espace équitablement à condition de consentir à marcher quelques fois, un tout petit peu!

  • Juste pour rire...
    Madame la buraliste stationne son véhicule sur ledit parking 7j/7 et 24h/24...

  • Le ridicule ne tue pas il parait!!!!

  • Oui je confirme une personne handicapée peut attendre et même longtemps.

    Je me suis adressée au maire par écrit il y plus de 18 mois à propos du stationnement des voitures sur les trottoirs qui empêche le passage en autre des personnes à mobilité réduite , aucune réaction , il ne peux rien ou plutôt il ne veux rien faire , la cause ne l'intéresse pas.

    Il est vrai qu'il y a plus de fumeurs , de joueurs que de personnes à mobilité réduite dans le centre ville , ceci explique cela je pense.

    J'ai remarqué aussi la présence de 5 ou 6 places 15 mn en haut de la rue Gambetta , il va donc être encore plus difficile de se garer par exemple pour se rendre au cabinet médical , à moins que le cabinet médical demande lui aussi comme le buraliste un privilège , pourquoi pas ?

  • Mais pourquoi adresser un courrier au Directeur de l'école ? C'est pourtant simple, si les élus considèrent que le stationnement "tampon" est gênant sur le parking de l'école Dodeman, qu'ils prennent les mesures qu'ils considéreront comme adéquates. C'est un choix politique. Il n'est ni logique ni régulier de demander aux salariés ou habitants du secteur de se garer ailleurs et de leur faire porter un poids qui n'est pas le leur. La zone bleue ou le stationnement payant ne sont pas très populaires, mais la politique c'est ça aussi, on ne pas plaire à tout le monde, c'est juste une question de courage !
    Pour la petite histoire, à 7 h 30, alors que le parking n'est pas encore pris d'assaut par l'équipe pédagogique de l'école Dodeman, je suis régulièrement empêchée de sortir de chez moi par des véhicules garés devant mon portail... Pour les clients du bistrot, faire 5 mètres pour se garer plus loin c'est difficile aussi on dirait^^ Peut-être faut-il penser aussi à privatiser le stationnement de toute la rue...
    Pas simple de satisfaire tout le monde c'est évident, parce que moi aussi je pourrais avoir des revendications sur le stationnement des clients du "Sanglier" de la rue Bournizet, car ce n'est pas toujours simple, voire dangereux de sortir de ma cour avec les fourgons des artisans garés sur l'arrêt minutes qui me bouchent la visibilité... Je préférerais que le stationnement soit interdit à proximité, c'est une question de sécurité non ??? :) :)

  • La vente de tabac, alcool et jeux est légale en France. Donc, mon commerce est légal.

    De plus, exercer mon métier n'est pas permis à tous : il faut se soumette à des contrôles administratifs de toutes sortes et satisfaire à une enquête poussée des Renseignements Généraux, garantie de la bonne moralité des buralistes. Oui, je vends des produits toxiques, voire mortels, mais dans les limites toujours plus contraignantes de la loi et avec conscience et mesure.

    Qui êtes-vous donc (qui n'avez pas signé votre article) pour vous faire le pourfendeur des buralistes ? Si vous estimez que la loi actuelle n'est pas assez répressive à notre égard, c'est l'affaire du Parlement et pas celle des conseillers municipaux (car je suppose que tel est votre statut). Adressez-vous à votre député. Chacun à sa place.

    La loi est telle qu'elle est et nous devons tous la faire respecter, sans aller au-delà ou en-deçà pour des raisons personnelles, ça serait trop facile ! Donc mon commerce existera tant que la loi le permettra, ne vous en déplaise et j'en suis désolée pour vous.

    Par conséquent, mon commerce étant légal, je dois pouvoir bénéficier des mêmes prérogatives que les autres. Je ne vois pas pourquoi, je ne devrais pas faire tout ce qui est en mon pouvoir pour en améliorer les conditions d'existence, parce que mon négoce ne vous plaît pas.

    Par ailleurs, je ne commercialise pas uniquement des produits toxiques, mais aussi des jeux de la FDJ et du PMU et des cartes de pêche, entre autres. Avez-vous aussi quelque chose à redire à celà ? Peut-être avez-vous aussi l'intention, après avoir banni le tabac et l'alcool, d'interdire les jeux ? Et le sucre ? N'est-il pas aussi toxique ? N'allez-vous pas aussi demander la fermeture des boulangeries (commerces ô combien utiles), épiceries et grandes surfaces, au prétexte qu'elles vendent du sucre qui fait des milliers de diabétiques, eux aussi en danger de mort ? J'attire votre attention sur le fait que ces magasins (sauf les boulangeries à ma connaissance) vendent aussi des cigarettes électroniques et des accessoires de tabac (feuilles et tubes) en dehors de tout contrôle, contrairement à moi.

    A qui vous en prendrez-vous après cela, vous qui jouez les pères (ou les mères) la vertu ? N'avez-vous jamais fumé une cigarette, bu un verre de vin, joué à un jeu, une partie de cartes, un tiercé ? Jamais un seul ? Et vous voudriez interdire tout cela aux autres ? Celà ne ressemblerait-il pas à une forme d'intégrisme ?

    Heureusement, nous sommes en France, un pays où l'on jouit , encore, mais pour combien de temps ? de la faculté de fumer, boire et rigoler dans les limites de la loi et du respect des autres. Cela fait même partie de nos traditions et de notre culture.

    Utilité publique, disiez-vous ? Oui, je le crois, sous une certaine forme en tout cas. Mon établissement est ouvert de 7h à 20h (je ne favorise pas l'éthylisme de soirée). Après la fermeture du bureau de poste, à 17h et pendant midi, où trouvez-vous des timbres poste ? Si vous n'êtes pas disponible en semaine et le matin entre 9h et 12h, où trouvez-vous les timbres fiscaux et timbres-amendes ? Et où vous procurez-vous vos journaux, si ce n'est chez mon collègue de la Civette ? Il vend des journaux parce qu'il vend du tabac, sans quoi il n'y aurait pas de journaux. Tout cela s'appelle du service public et est reconnu officiellement par le ministère du budget qui est notre ministère de tutelle, car, je vous le rappelle en passant, nous sommes également collecteurs d'impôts, et pas des moindres (81 % de taxes sur le tabac). Je vous encourage à consulter notre contrat d'avenir, où vous pourrez constater que la partie service public est largement mise en avant.

    J'ai une autre utilité publique, sociale, celle-là : l'animation du quartier. On vient chez moi pas seulement pour acheter un paquet de tabac, mais aussi pour passer un bon moment, se délasser, oublier ses problèmes, voire confier ses soucis car on sait qu'on y trouvera une oreille compatissante. Et rigoler. Oui, je le revendique : chez moi on rigole et ça fait du bien à des tas de gens. Vous voudriez peut-être aussi voir disparaître tous les troquets de Vouziers où l'on rigole ? Est-ce que cela vous rendrait personnellement plus heureux(se) de voir les autres plus malheureux qu'ils ne le sont déjà ?

    Au titre de l'animation, et je vous remercie de m'avoir donné cette occasion de me faire un peu de publicité : j'organise prochainement deux concours de belote, les dimanches 18 octobre et 8 novembre à 14h. C'est peu de chose, mais ce n'est pas négligeable quand tout le monde se plaint qu'il n'y a plus rien à Vouziers.

    J'ai environ 300 clients par jour au tabac. Ces gens-là, qui ne sont pas une quantité négligeable, n'ont donc à vos yeux droit à aucune considération ? Souvent pressés, rentrant du boulot ou s'y rendant, ils ont besoin d'un parking proche et pratique. Faire trois fois le tour du pâté de maisons ne les intéresse pas et on les comprend bien. Même vous j'en suis sûre. Et que dire des petis papys qui fréquentent encore le PMU ? Ah ! vous avez des difficultés pour marcher ? Eh bien tant pis pour vous, pour vous punir de fréquenter cet établissement, vous irez vous garer au Champ de Foire et vous marcherez ! Réjane, vous qui vous souciez des handicapés, les petits papys qui ont du mal à marcher ne trouvent pas grâce à vos yeux ?

    Encore une fois, pour qui vous prenez-vous à juger du bien-fondé de la fréquentation de mon établissement par des gens qui ne vous ont rien fait et qui, à priori, ne vous veulent pas de mal ? Cela vous dérange tant que çà qu'ils puissent se garer à proximité ? C'est de la jalousie parce que vous n'avez pas cette chance ? Je vous rappelle que si vous êtes élu, c'est pour prendre en considération les besoins de la population, c'est-à-dire des autres que vous même, de tous les autres, même ceux qui ne vous plaisent pas.

    Alors oui, par souci du confort de ma clientèle et pour la pérennité de mon affaire, je demande une amélioration des conditions de parking en centre ville.

    Mais je croyais de bonne foi, que la vitalité du centre ville et par conséquent de son commerce était une priorité du Conseil Municipal. Me serais-je trompée, ou feriez-vous exception ?

    Puisque mon commerce est légal et respectueux du voisinage, il a clairement le droit d'exister. D'ailleurs, je paie des impôts locaux et autres (de toutes sortes en fait) dont la ville profite. Chez moi, il y a trois salariés, ce qui représente quatre emplois avec le mien. Et je ne parle pas de ceux de mes collègues buraliste ou limonadiers de Vouziers, tous établissements que selon votre logique il faudrait aussi mettre à bas. A ce titre, j'ai donc parfaitement le droit, et il n'y a rien à redire à cela, de demander des aménagements en vue de faciliter le parking dans mon quartier.

    Et cela ne serait pas utile que pour moi. Les habitants se gareraient plus facilement, et cela profiterait également aux collègues commerçants de mon voisinage : le kébab à côté, le traiteur asiatique en face, le magasin Pulsat, l'assureur MMA, la Pharmacie des Feux et enfin la coutellerie à côté. Coutellerie ? Couteaux ? Dangereux çà. Faudra peut-être aussi le supprimer ?

    Mais demander ne signifie pas automatiquement obtenir. D'où ma lettre de remerciements de la semaine dernière. Je n'imaginais pas qu'elle allait soulever un tel tollé, d'autant que ma lettre de demande de l'an dernier est passée totalement inaperçue. Pourtant j'y évoquais déjà les problèmes de parking qui nous occupent aujourd'hui. J'ajoute que tous mes courriers sont adressés à l'ensemble des conseillers municipaux et jamais au maire seul. Vous aviez donc tous connaissance de mon courrier de l'an dernier.

    Pourquoi je demande aux enseignants et élèves motorisés, pas seulement de l'école Dodeman, mais de tous les établissements scolaires, lycées, etc. à la ronde de se garer à l'intérieur des dits établissements ? Pour la simple raison, et je l'ai déjà citée dans mon courrier de l'an dernier, que ceux-ci disposent soit de place, soit directement de parking inutilisés dans leur enceinte, pendant que les parkings publics sont saturés de véhicules qui ne bougent pas de la journée. C'est un gâchis de place insupportable quand il en manque pour les autres. Il ne s'agit, évidemment, pas de ma part d'une attaque délibérée contre la noble institution qu'est l'Ecole.

    Car, de mon point de vue de commerçante, je le répète, le problème numéro un du centre ville à Vouziers, c'est le parking. Et un parking de proximité. A part quelques courageux, personne ne veut aller se garer sur la Champ de Foire qui est trop loin. La place Carnot, malgré son passage en zone bleue ne résout rien hélàs, M. Coistia. Elle continue à être cannibalisée par les employés des commerces, administrations, banques etc. En effet, ceux-ci profitent de la pause cigarette (tiens, ils fument aussi), pour changer le disque, de sorte que leur voiture ne bouge pas de la journée. Les places libérées devant la Caisse d'Epargne ? Qui en veut ? Elles sont loin de tout commerce. Et à votre avis, pour quelle raison la Caisse d'Epargne s'est-elle rapprochée du centre ville ?

    Pour en revenir à l'article de l'An vert, il ne s'agit pas de soutenir un commerce de produits toxiques, mais tout simplement de de soutenir LE commerce dans le centre ville de Vouziers. Ne vous trompez pas de combat. A force de vouloir être systématiquement dans l'opposition, vous finissez par être en opposition avec les habitants de la ville même. Hors, n'est-ce pas ceux-ci que vous vouliez défendre ? Je ne fais pas de politique politicienne, je vous demande simplement de travailler de concert avec ceux qui veulent vraiment faire avancer Vouziers, quelle que soit leur couleur politique. Je pense qu'il y a du bon à prendre dans chaque bord.

    M. Jonval, Réjane, je reconnais que je gare ma voiture sur le parking Dodeman, faute de disposer d'un emplacement particulier. Mais si vous avez un garage à me proposer, à un prix abordable, voire une simple place de parking privé chez vous, je vous le louerai volontiers. Merci de me faire offre. Vous savez où me trouver.

    Réjane, nous pouvons supposer que les places en haut de la rue Gambetta concernent les commerces qui y font face. Quant au cabinet médical, auquel je me rends personnellement à pied, je ne serai pas contre une demande similaire à la mienne, elle serait même justifiée, bien que la circulation dans la rue des Marizys et la place pour s'y garer n'aient rien de comparable avec la rue Bournizet.

    Mme Cambier-Jonval, je regrette beaucoup que mes clients stationnent devant votre portail et vous empêchent de sortir librement de chez vous. Il est vrai que pour certaines personnes un petit peu de civisme ne ferait pas de mal...

    Enfin, je voudrais terminer par une proposition. Elle vaut ce qu'elle vaut, et elle n'engage nullement l'intéressé qui n'est pas au courant de ma démarche, mais elle mérite peut-être d'être examinée : il y a en face de chez moi un immense local désaffecté et qui pourrait offrir un grand nombre de places de parking, couvert de surcroît. Il s'agit des bâtiments de M. Toulouze. Si la commune acceptait de s'y employer, ce serait une bonne chose pour tout le monde.

  • Etant moi-même commerçante, je soutiens à 200% Madame Lambert!!!
    Hélas l'égoïsme et l'individualisme deviennent monnaie courante. Nous vivons malheureusement dans un monde de délation et de jalousie.
    Il devient inquiétant de voir à quel point une simple demande de stationnement-minute peut provoquer bêtise et médisance. Effectivement, Madame Lambert vend alcool, tabac etc, mais ces produits ne sont-ils pas légaux? N'appartient-il pas à chacun de les consommer ou non? Sommes- nous en mesure d'interdire à tout un chacun de consommer ce que bon lui semble dans la limite du respect de la loi et d'autrui? Moi-même vends sucreries et autres douceurs pouvant malheureusement provoquer diabète, surpoids etc et entraîner des complications médicales. Dois-je me considérer également dans la catégorie des "vendeurs de malheur"?
    Les débitants de tabac et boissons font intégralement partie de ce que l'on appelle le "commerce de proximité"; étant lui-même une denrée en voie de disparition!!!
    Faciliter le stationnement en centre-ville ne relève pas du favoritisme ou de l'incitation à consommer des "produits toxiques", pour reprendre la formule employée, mais encourage la fréquentation d'un centre-ville, la fréquentation des commerces de proximité. Beaucoup se plaignant déjà d'un centre-ville "mort" où "l'on ne trouve rien" et où il n'y a pas de "facilité de stationnement". Et encore une fois malheureusement, ce genre de débat ne fait avancer en rien. Il contribue uniquement à démoraliser des gens qui s'investissent, donnent de leur temps afin de satisfaire la population, et essaient de créer une dynamique commerciale cohérente et attrayante.
    Madame Lambert payant ses charges et impôts comme tout commerçant dans son bon droit peut prétendre aux mêmes avantages que nous tous.
    Sa clientèle mérite tout autant les mêmes avantages que les clients des boucheries, boulangeries et assureurs entre autres.
    C'est pourquoi Dominique : ne baisses pas les bras, ne prêtes pas attention aux médisances, continues à faire ton travail comme tu sais le faire: c'est à dire très bien. Ne changes pas, continues à apporter de la bonne humeur à ta clientèle c'est pour cela qu'ils viennent chez toi et c'est pour cela que l'on t'aime.
    Ne changes rien.

  • Et pour clore un petit post-scriptum : n'oublions pas que ces deux places ne bénéficierons pas uniquement au bar-tabac mais également aux commerces à proximité.

  • Je suis également commerçante et je soutiens bien évidemment Dominique, cet article, en voulant critiquer la mairie, pourrait faire du tord à son commerce ce qui est regrettable. Nous nous battons actuellement pour garder un centre-ville dynamique.
    Je souffre moi-même d'un manque de stationnement devant mon magasin, bien qu'il y est des arrêts 15 minutes à proximité, ils sont souvent occupés plus d'une heure, voire toute la journée. Résultat que font les clients? Ils vont ailleurs, où il y a de la place... Que les gens ne veulent pas faire 10 mètres à pied est un problème certes, mais en attendant, ils ne rentrent pas dans les commerces et c'est cela notre problème à nous, commerçants!
    La démarche entreprise par Madame Lambert est légitime et nous sommes en droit de réclamer des facilités de stationnement pour nos clients afin de préserver nos commerces!

    Il est bien facile de dénoncer la vente de tabac pour faire de la politique, mais comme dit plus haut, le commerce cité, ne vend pas que du tabac.

    Amicalement

  • J'ai lu l'ensemble des commentaires , il me semblait que la zone bleue devait aider les commerces du centre ville , il semble donc que cette zone ne donne pas satisfaction , chaque commerce voulant avoir les clients devant sa porte

    Si tel est le cas il est à mon avis contre productif d'avoir un nombre aussi important de places de stationnement bloquées , vides en plein centre ville


    Madame Lambert je ne peux vous proposer un garage , j'habite sur la place Carnot et j'ai une voiture sans garage , inutile de vous préciser que c'est pas simple pour les riverains de la zone bleue, mais il faut faire avec .

    Par contre je peux vous confirmer qu'il y a toujours la possibilité de se garer sur la place , ce jour un vendredi un tiers de la place est vide idem pour la place de la Paix derrière la mairie , je peux le constater chaque jour mes fenêtres donnent sur la place Carnot.

    à propos du cabinet médical , je parle du 22 rue Gambetta , difficile la consultation en étant garer sur une place 15 mn et la Place Carnot est loin , là ce sont en général des malades ou mêmes les papys , mamys.

    Autres précisions je ne me soucie pas des personnes handicapées ou à mobilité réduite , je pousse moi même un fauteuil roulant , il est vrai que je ne passe pas dans la Rue Bournizet certains commerces occupant les trottoirs , il est très difficile de passer si ce n'est à se mettre en danger , mais là il faut faire avec aussi , il faut même trouver cela normal .

    Sauf que pour la circulation sur les trottoirs c'est comme pour les bureaux de tabac il y des lois , normalement un fauteuil roulant ne doit pas se retrouver sur la chaussée seulement parce que une personne décide de coller en plein milieu du trottoir une pub , un tableau , des bacs à fleurs .....

    Je partage l'avis de M Coistia il doit être possible de partager l'espace mais il faut que chacun pense un peu aux autres , le centre ville , les trottoirs et les parkings sont un bien collectif , il faut donc partager équitablement

  • L'article intitulé " fumer ou instruire " reflète-t-il la pensée de l'ensemble des membres du collectif qui publie l'An vert ou seulement l'opinion d'une seule personne qui, je le souligne, n'a pas signé son article.

    Question subsidiaire : pourquoi les articles ne sont-ils pas signés par leur auteur ?

    J'espère une réponse à ce message. Merci d'avance.

  • La question de santé publique doit-elle nécessairement être abordée dans ce cas précis ?
    Oui, le tabac fait beaucoup de victimes. Il est logique de l'encadrer avec précaution et minutie; ce qui est d'ailleurs le cas. Empêcher les jeunes de fumer, protéger les non-fumeurs de la fumée des fumeurs "j'm'enfoutistes", cela va de soi. Empêcher les gens de fumer ou même de boire de l'alcool (qui est aussi un sujet sensible), ne va pas de soi. Leur interdire de fumer, de boire, de jouer leur argent, c'est attenter à leurs Libertés. En France, pays de liberté, nous avons le droit de faire ce que nous voulons tant qu'une tierce personne n'est pas mise en danger.
    Est-ce juste d'imposer aux autres vos propres choix ? Ne serait-il pas plus logique de dire : " je ne fume pas, ou je ne bois pas, ou je ne joue pas aux jeux d'argent parce que j'ai le droit de choisir et que je décide de ne pas le faire ? "
    Actuellement, nous avons le droit de faire tout cela. Et c'est bien ! La loi dit : vous avez la possibilité de le faire ou non. Elle dit aussi que le buraliste est le seul agréé à vendre le tabac. Heureusement que les buralistes sont là pour s'en occuper. Qui le ferait ? La réponse est simple : pour se procurer du tabac il faudrait passer par la contrebande et des trafiquants exactement de la même manière que pour les diverses drogues. Les plus chanceux s'approvisionneront exclusivement à l'étranger : Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne, et à moindre frais !!
    Pour vous situer un peu, plus de 81% du prix du tabac en France sont des taxes. Chaque paquet acheté en France rapporte de l'argent à L'Etat Français et une somme rondelette. Fermer les bureaux de tabac équivaut a amputer une partie non négligeable du Budget de L'Etat Français. Celui-ci se retrouve coincé entre deux feux et décide de se montrer hypocrite et de faire sans cesse augmenter les prix du-dit produit au risque que les hausses deviennent contre-productives : en effet, les recettes fiscales baissent au lieu d'augmenter avec le prix du tabac, faute au marché parallèle, qui, lui augmente en même temps que le prix du tabac !
    Dans votre article, vous dîtes que les buralistes se plaignent que les politiques de santé publique nuisent à ce commerce et que, parallèlement, ils disent que ces mesures sont inefficaces. Mais c'est bien le cas !! Cela nuit aux commerçants et au commerce Français, mais pas aux commerces des pays frontaliers qui eux explosent !! Les gens qui veulent fumer le feront toujours, grand bien (ou mal) leur fasse. La France fait travailler les économies de ses voisins et se tire une balle dans le pied !! Touche le fond et creuse encore.

    Nonobstant, le problème dont vous parlez dans votre article semble être ailleurs.
    Vous évoquez une lettre dont vous semblez faire grief à Mme L. et pourquoi ? Depuis au moins deux ans une commerçante de Vouziers, rue Bournizet, demande la création d'emplacements à durée limitée dans le but de libérer de la place pour ses clients et ceux des commerces alentour. Ayant remarqué que la place manquait de façon récurrente, Madame L. s'est concertée avec les commerçants en question à ce sujet. Ils ont convenu que l'idée de créer deux places minute en face du Kebab était bonne et leur serait utile à tous. Mauvaises langues, s'abstenir.

    Attendu que, les dites-places minutes on été acceptées par la mairie et mises en place, Madame L. écrit donc une lettre de remerciement à l'attention de Monsieur le Maire (ce que les gens polis et aimables font pour montrer leur reconnaissance).
    Dans cette lettre, elle en profite pour dire que le problème du parking Dodeman, bien que moins important existe toujours. Ce qui, en regardant la rue Bournizet aux horaires d'entrées et de sorties d'écoles, est pour le moins inratable !! Madame L. fait son devoir en argumentant ledit problème de parking. Et c'est là, que survient réellement le petit truc qui vous chagrine de façon surdimensionnée.
    Madame L. propose, dans cette même lettre, que les enseignants et les élèves motorisés se garent sur les parkings des établissements scolaires et laissent ainsi, civiquement, des places libres pour les autres ( des parents n'ayant pas le temps de chercher pendant des longues minutes de la place pour déposer à l'école leur enfants légèrement en retard, par exemple).
    La chose est-t-elle choquante ? Il est vrai que peu de personnes ont le courage de dire les choses comme elles sont et c'est fort dommage. Dire ce que l'on pense est aussi un de nos droits fondamentaux ; au même titre que la Liberté et la Solidarité dont s'enorgueillit votre journal.
    Si dire ce que l'on pense est un droit, donner une opinion dans un but constructif est, si ce n'est un devoir, une nécessité. Les simples citoyens ont le droit de participer à l'avenir de leur commune. Ou faut-il obligatoirement être élu pour avoir le droit de parler ? Bien sûr que non. Le hic ne vient pas de là. Après tout, n'importe qui peut demander n'importe quoi, le seul juge est Monsieur le Maire ainsi que le Conseil.

    Ce n'est pas Madame L. qui est incriminée mais Monsieur le Maire pour sa décision de donner droit à sa demande en vue de" pérenniser les activités commerciales de centre-ville" .
    N'ayant pas lu moi-même la lettre de Madame L., je ne sais si elle écrit seulement : "des problèmes de stationnement pour la clientèle du bar-tabac", mais je doute fort que quelqu'un qui a été pendant des années conseillère municipale (douze ans exactement) écrive seulement pour son propre compte.

    Ce qui vous gêne en réalité, c'est que le maire ait accepté la requête d'une commerçante souhaitant améliorer le confort de tous les utilisateurs desdits parkings.

    Où est le mal là-dedans ? Est-ce de la frustration parce que vous n'aviez pas envisagé cette éventualité ? Ou alors, vous ne tolérez pas que le maire accepte sans préjugés de donner une réponse favorable et en adéquation avec la réalité du terrain à une idée fournie par un "marchand de produits toxiques" ? Si c'est le cas, vous vous fourvoyez. Les buralistes existent parce que les lois le permettent. Si la vente de tabacs vous déplaît autant, il ne vous reste plus qu'à agir et envoyer une lettre aux députés, aux sénateurs, aux ministres, voire même au Président de la République. Agissez donc de façon entière et nette. Parce que mettre tout sur le dos d'une commerçante travaillant dur pour gagner sa croûte est dénué de tout intérêt et limite infamant.

    A contrario, si vous souhaitez vous entretenir sur la question et discuter de tout ceci vous pouvez demander à la voir, Madame L. en sera ravie.

  • Je rejoins Mme Lambert sur son indignation quant au jugement de son commerce. Un café est aussi un lieu de vie et de rencontres et je pense qu'il a tout à fait sa place dans un centre ville. Une fois encore, c'est une question de responsabilité personnelle et de mesure de chacun. Le débat n'est pas là . La question est de savoir si oui ou non la collectivité est d'accord pour mettre à disposition des espaces publics pour pérenniser des commerces privés. Si l'enjeu est vérifié, pourquoi pas ? Je suis sceptique... d'autant que la place Carnot n'est quand même pas au bout du monde !

  • En tant que président de l'UCIA, je soutiens à 100% Dominique Lambert. Il est facile de se cacher derrière un ordinateur pour tirer à boulets rouges sur son commerce en publiant un article non signé.

    Le maire a mis en place 2 stationnements minutes face à son commerce en son âme et conscience. Pour le parking Dodeman, il a demandé au directeur une sensibilisation auprès des instituteurs et non pas une interdiction de se garer.

    Oui le tabac tue et alors ? Chacun est libre de faire ce qu'ils veut de son corps. Je ne suis pas fumeur, mais la présence de commerce de tabac ne me dérange pas. Les fumeurs connaissent les risques, c'est bien indiqués sur les paquets. Chacun est libre de fumer ou pas.

    Elle ne vends pas non plus que des produits de tabacs.

    Si l'auteur est contre le choix du maire c'est son droit, tout comme celui-ci est libre de s'exprimer, mais je trouve que c'est trop facile.

    Dans ce cas, retirer les stationnements minutes près des boulangeries car le gras et le sucre tuent, retirons les stationnements minutes près de La poste qui vendent des téléphones dont les ondes seraient néfastes, retirons les accès des grandes surfaces qui vendent des produits qui tuent, etc. Pourquoi cibler que le commerce de Madame Lambert ?

    Celle-ci n'est pas responsable non plus du manque de civisme des personnes qui ne se garent pas correctement. Nous le avons tous, il y a des gens qui pourraient rentrer avec leurs voitures dans un commerce, ils le feraient (regarder devant les boulangeries, le nombre de stationnement gênant).

    Vous voulez quoi ? Tuez le commerce dans le centre-ville ? Tout le monde a le droit de travailler. Madame Lambert travaille, fais vivre des famille avec ses employés, vends du service et participe à l'animation de la ville. Nous sommes dans une ville où les gens feraient mieux de travailler et de trouver des solutions main dans la main en toute intelligence que de se tirer dans les pattes.

    En tant que groupe Écologique, vous devriez inciter les instituteurs à venir à pied ou à vélo plutôt qu'en voiture....plus toxique au final qu'une cigarette !

  • PS : Pour un site ayant dans son titre "Solidarité", votre article démontre le contraire !

  • Mon soutien total aux commerçants de Vouziers!!

  • Echanger des avis, des opinions, c'est cela aussi la démocratie.
    Le blog de l'Anvert aborde chaque jour une question, un problème, une situation. Ce qui est original c'est qu'il permet à chacun, à chacune de contester, de critiquer, de dénoncer, sans aucune censure cet avis. Il y a peu de moyens d'information qui s'ouvre ainsi au débat.Tous les avis sont respectables et lorsqu'ils s'expriment avec retenue, comme c'est le cas pour cet article, ils sont susceptibles de faire évoluer les opinions de chacun. Le blog peut être, volontairement ou non, provocateur. Il peut aussi exprimer un point de vue "discutable" c'est à dire qui prête à discussion. L'important c'est qu'en fin de compte chacun puisse s'exprimer librement. Nous ne sommes pas dans un combat, dans une lutte mais simplement dans une confrontation de points de vue.Le blog ne détient pas "la vérité", il met une ou des idée(s) en débat. La participation de nombreux blogueurs est un signe réconfortant.

  • M. Coistia, je vous trouve bien indulgent vis à vis de votre collègue du comité de rédaction auteur de l'article qui me conspue. Je vous invite à le relire attentivement et vous y trouverez des atteintes à mon honneur et ma personne bien plus graves que vous voulez bien l'admettre. On y trouve notamment : "les buralistes ne considèrent pas que de faire le commerce d'un produit dangereux les obligent à faire le maximum pour que leurs clients s'en détournent. " Autrement dit, je devrais refouler mes clients, leur interdire ma porte, ou au minimum les décourager de la franchir, laisser péricliter mon affaire, et enfin crever. Si je comprends bien le français, c'est cela que ça veut dire. Reportez-vous ensuite au paragraphe de conclusion : " le choix de soutenir ou de ne pas soutenir un commerce de produit toxique... ne semble pas très difficile à faire. " Il est évident que cette personne veut ma mort ou en tout cas celle de mon commerce. Et pendant ce temps, il y en a qui rigolent parce que je me gare sur le parking. Ouvrez les yeux, c'est très grave. Les mots utilisés ont un sens et ne sont pas employés par hasard. On n'est pas là dans le domaine de l'échange de point de vue et de bavardage de bon aloi entre personnes de bonne compagnie. L'auteur de cet article ne badine pas et est manifestement animé de mauvaises intentions à mon égard. Son avis n'est nullement exprimé " avec retenue " comme vous dites. Nous sommes donc bien dans le cadre d'un combat.

    Par ailleurs, j'attends toujours de connaître l'identité de l'auteur de l'article qui ne s'est pas (encore ?) dévoilé. Et j'attends toujours de savoir si l'article engage toute la rédaction de l'An vert ou seulement cette personne.

    Il me semble en effet particulièrement intéressant, surtout à l'approche des élections régionales qui arrivent, de savoir si tous vos collègues partagent le même point de vue. Allez-vous oui ou non soutenir le commerce dans le centre ville ? Si oui allez-vous soutenir tous les commerces ? Et si non sur quels critères baserez-vous vos choix de sélection ?

    J'attends vos commentaires sur ces importantes questions.

  • Le commerce de centre ville est vital pour la cité.
    Nous avons toujours défendu le commerce de centre ville en disant que la vie de la cité et donc de ses habitants en dépend. Si les règles économiques et la concurrence entre les territoires ont rendu, dans les années 70/80, l'implantation des grandes surfaces inévitable, nous avons toujours milité pour en limiter leur taille et pour éviter l'installation de galeries marchandes dont le type de commerces concurrencent directement les commerces de centre ville. Pour ma part, je défends tous les commerces, sans exception, considérant que chacun d'eux remplit plusieurs fonctions, dont certaines sont indiscutablement utiles à la cohésion sociale et à l'animation de la cité. Je comprends par ailleurs, puisque vous m'interpellez Madame Lambert à ce sujet,que vous ayez pu être choquée, froissée par les propos de l'article d'origine. Je le regrette sincèrement et vous assure qu'aucune intention malveillante n'existe à votre égard. Pour ma part, ayant fait preuve de mesure dans mes propos, je n'écrirai plus de commentaire sur le sujet. J'ai lu, j'ai écouté, j'ai entendu et je crois qu'il est impossible d'aller plus loin.

  • M. Coistia, j'accepte bien volontiers vos excuses. Vous reconnaissez implicitement par là être allé trop loin et vous faites machine arrière, ce qui est tout à votre honneur, tant il vrai qu'il est difficile de reconnaître ses torts.

    Cependant, elles n'engagent que vous et vous seul. Vous ne parlez qu'en votre nom propre et en aucun cas au nom de l'ensemble de la rédaction de l'An vert. On ne sait pas ce qu'en pensent les autres membres du comité de rédaction. Ou plutôt si : ce lourd silence gêné en dit long. Car depuis trois jours maintenant que nous échangeons sur ce blog, j'attends toujours de savoir qui m'en veut à ce point.

    Pour la bonne compréhension des lecteurs qui nous suivent, s'ils ne se sont pas lassés de ces vaines paroles, sachez qu'en dehors de ce blog j'ai adressé un mail au comité de rédaction de l'An vert en lui demandant de répondre aux questions que je pose depuis trois jours sans désemparer : qui est l'auteur de cet article, le bien courageux qui se planque derrière ses petits camarades, et est-ce qu'il a le soutien du reste de la rédaction ? Je me suis dit que s'ils ne lisaient pas leur propre blog (à part M. Coistia) ils devaient ignorer que j'attends des réponses. Eh bien, je n'ai pas davantage de succès...

    M. Coistia, vous semblez être le seul à avoir compris qu'il en allait de la crédibilité de votre groupe Ecologie et Solidarité de sortir de cette grave crise la tête haute. Les Vouzinois apprécieront et, s'ils n'ont pas la mémoire trop courte, s'en souviendront lorsque vous solliciterez à nouveau leurs suffrages.

    Je vais moi aussi me retirer de cette discussion stérile. Mon temps et mon énergie seront plus utiles à mon commerce qu'ici. Sauf, si, bien sûr, un fait nouveau apparaissait.

    Je ne vous quitterai pas sans remercier les personnes qui m'ont soutenue au cours de cette épreuve, car c'en est une : Vanessa dont l'amitié me touche, Clémence qui a bien compris le sens de mon combat (je le répète), M. Villani président de l'UCIA qui a aussitôt relayé mon appel auprès de ses adhérents, même s'il y en a peu qui se soient manifestés, et enfin Jean-Jacques. Cher Jean-Jacques, je ne vous connais pas mais vos interventions toutes en retenue, elles et pour de vrai, m'ont été d'un réel réconfort. Bonsoir.

  • Fumer ou instruire est-ce incompatible ?
    Je me souviens de mon instituteur qui fumait la pipe , du service militaire OBLIGATOIRE avec la distribution tous les quinzaines de cigarettes . Après les jeux olympiques d'hiver nous avons eu des paquets avec les noms de Grenoble et Isère. Certaine ration individuelle contenait un paquet de " Troupe " avec des allumettes et une petite bouteille de rhum .Pour tenir un bureau de tabac il y a enquête fiscale et de moralité de la part des douanes .
    Pour quelle raison ,cette charge de la part de l'An vert contre MME Lambert ? Avez-vous oublié la tolérance ?
    Nous sommes loin des publications des droits de l'homme en demandant aux Vouzinois de choisir entre 2 professions et mettre le commerce de la buraliste à l'index .

  • Absent pendant près d'un mois, je découvre un vrai débat, authentique. Une personne qui dirige une entreprise avec toutes les tâches à effectuer ou à résoudre (approvisionner, tenir une comptabilité, répondre aux exigences sociales, fiscales, accueillir une clientèle variée, moderniser et éventuellement investir. Et j'en oublie) échange des idées, des propositions, des arguments avec des lecteurs, qui pour certains, ne se rendent pas tout à fait compte des réalités de l'engagement total qu'exige justement une entreprise.
    Ce débat par moment poignant doit apporter beaucoup aux lecteurs.
    Merci sincère à la rédaction et aux commentateurs.
    Daniel

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