
Dessin de Aurel pour Politis
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Dessin de Aurel pour Politis
En France, on n'a pas de constance, mais on a de l'humour.
C'est probablement ce qu'ont voulu prouver le Président et le Gouvernement en renonçant à l'encadrement des salaires des patrons. En effet ils souhaitent remplacer le vote d'une loi en ce sens par une "autorégulation exigeante" et le "dialogue". Les grands patrons vont donc continuer à fixer le montant de leur rémunération, puisqu'ils "se sont engagés à présenter rapidement un renforcement ambitieux de leur code de gouvernance".
Quand on connaît les montants qu'ils se sont versés jusqu'alors, il faut vraiment une foi immense dans leur respect du lien social, ou bien un sens de l'humour très développé pour miser sur une baisse significative et spontanée de leur salaire.

Dessin de Aurel pour Politis
En cherchant, il est possible de trouver des "extrémistes" un peu partout. En pleine campagne électorale interne, les candidats à la présidence du MEDEF se lâchent.
Voici un article repris du blog de la CGT du Conseil Général des Ardennes :
Le projet ANI a peine validé par le parlement, les candidats à la présidence du Medef envisagent déjà un acte II de ce qu'ils qualifient de « flexisécurité ». La course au toujours plus de précarité pour les salariés continue !
La campagne pour l'élection à la tête du Medef bat son plein. le plus prolixe dans les média, est Geoffroy Roux de Bézieux qui vient de présenter son programme, repris par Le Figaro. On y trouve pêle mèle : « (...) un moratoire de trois mois sur les charges sociales (...) la fixation dans l'entreprise de la durée de travail (...) l'allégement du coût du travail, la baisse de la fiscalité des entreprises, la simplification administrative ou la limitation des délais de procédure (...) »
 l’accomplissement d’un projet (sur le modèle du « contrat de chantier » dans le BTP).