Publié le 06.08.2017 par Amnesty International.
Si l’accord de paix signé le 24 novembre dernier entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le gouvernement de Juan Manuel Santos, prix Nobel de la paix 2016, au bout de six ans de longues négociations, est historique, il reste encore un long chemin à parcourir.
Là où les bombardements et les affrontements des FARC avec l’armée ont cessé, les populations civiles revivent. Mais le pays n’est malheureusement pas encore complètement pacifié : il reste d’autres acteurs armés – paramilitaires, autres guérillas, trafiquants de drogue, d’or ou d’armes – prêts à investir les territoires abandonnés par les FARC. La Colombie doit ensuite panser ses plaies après les crimes de ce demi-siècle de guerre : déplacements de populations, massacres, assassinats, tortures, disparitions forcées, violences sexuelles… Une « justice transitionnelle » va être chargée durant les dix prochaines années, d’élucider ces crimes et de juger leurs responsables.
Communiqué d'Amnesty International
La libération d'Ingrid Betancourt est-elle liée à la remise d'une rançon ? C'est ce qu'affirme la radio suisse romande ,reprise par une élue de Colombie . Franchement, rançon ou pas, cela ne change pas grand'chose . Elle est libre, et les FARC subissent une défaite cuisante : que ce soit un succès de l'armée ou des billets verts importe peu .