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accord de paix

  • Colombie : Les plaies béantes d'un conflit .

    Publié le 06.08.2017 par Amnesty International.

    Si l’accord de paix signé le 24 novembre dernier entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le gouvernement de Juan Manuel Santos, prix Nobel de la paix 2016, au bout de six ans de longues négociations, est historique, il reste encore un long chemin à parcourir.

    Là où les bombardements et les affrontements des FARC avec l’armée ont cessé, les populations civiles revivent. Mais le pays n’est malheureusement pas encore complètement pacifié : il reste d’autres acteurs armés – paramilitaires, autres guérillas, trafiquants de drogue, d’or ou d’armes – prêts à investir les territoires abandonnés par les FARC. La Colombie doit ensuite panser ses plaies après les crimes de ce demi-siècle de guerre : déplacements de populations, massacres, assassinats, tortures, disparitions forcées, violences sexuelles… Une « justice transitionnelle » va être chargée durant les dix prochaines années, d’élucider ces crimes et de juger leurs responsables.

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  • Accord de paix en Colombie : le vrai travail commence

    LC-Colombie-Bogota_0_600_284.jpgCommuniqué d'Amnesty International

    Mercredi 30 novembre, le Congrès a ratifié l’accord de paix conclu entre le gouvernement colombien et les FARC, après que l’accord initial a été rejeté à l’issue d’un référendum le 2 octobre. Le début d’un nouveau chapitre porteur d’espoir dans l’histoire de la Colombie, mais c’est maintenant que le vrai travail commence.

    Cette ratification prépare le terrain à la démobilisation et au désarmement des FARC dans le cadre d’un processus qui se déroulera sur une période de six mois. L’accord révisé offre plus de clarté sur un certain nombre de points, notamment :

    • sur la forme que prendront les sanctions imposées aux responsables de crimes de droit international
    • Il force par ailleurs les FARC à livrer leurs avoirs, ce qui pourrait renforcer le droit des victimes à des réparations.

    Depuis 1985, près de sept millions de personnes ont été forcées à fuir leur domicile, plus de 267 000 ont été tuées, quelque 46 000 ont été victimes de disparition forcée, et environ 30 000 ont été prises en otage. Des milliers d’autres ont été victimes de torture, de violences sexuelles et de mines antipersonnel, tandis que 8 000 mineurs ont été recrutés de force par des groupes de guérilla et des groupes paramilitaires. Rares sont les responsables présumés qui ont été traduits en justice.

     

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