Communiqué d'Amnesty International le 01/12/2014
Scott Panetti est un homme de 56 ans atteint d'une grave pathologie mentale qui a contribué au double meurtre qu’il a commis en 1992 et pour lequel il a été condamné à mort. Il doit être exécuté au Texas le 3 décembre.
Sa maladie mentale a eu des répercussions sur son procès et persiste encore aujourd'hui. Il a passé près de 20 ans dans le couloir de la mort.
ENCORE UNE CHANCE D'ÉVITER L'EXÉCUTION
Au 21e siècle, une nette majorité de pays a cessé de procéder à des exécutions, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de personnes atteintes de graves troubles mentaux. Amnesty International estime que la peine de mort n’est jamais juste, mais les partisans de ce châtiment eux mêmes devraient percevoir l’injustice qui saute aux yeux dans cette affaire ».
Rob Freer, chercheur sur les États-Unis à Amnesty International.
Il n’est jamais trop tard, tant que l’injection létale n’a pas été administrée. Le Comité des grâces et des libérations conditionnelles peut voter la commutation. Le gouverneur peut stopper l’exécution, même si le Comité n’émet pas de recommandation en ce sens. Choisir de tuer Scott Panetti ajouterait un nouveau chapitre à l’histoire sombre de la peine de mort aux États-Unis. »
Scott Panetti (photo ci-dessous) avait déjà été hospitalisé plus d’une dizaine de fois en raison de ses troubles mentaux, notamment pour schizophrénie, lorsque, peu après sa dernière hospitalisation en 1992, il a abattu ses beaux-parents.

DES TROUBLES MENTAUX QUI ONT EU DES RÉPERCUSSIONS SUR LE BON DÉROULÉ DU PROCÈS
Comme l’ont noté cinq juges de la Cour suprême des États-Unis en 2007, de nombreux éléments étayent la conclusion selon laquelle Scott Panetti souffre de « graves hallucinations ». Le juge fédéral à qui ils ont renvoyé l’affaire a conclu que Scott Panetti était « gravement malade mentalement » et « était sous l'influence de cette grave pathologie mentale » lorsqu'il a perpétré le double meurtre et assuré sa propre défense au procès.
Scott Panetti a en effet insisté pour assurer sa défense lors de son procès en 1995 ; il s'est présenté déguisé en cow-boy et a tenu des propos incohérents. De nombreuses personnes présentes ont décrit ce procès comme une « farce », une « blague », un « cirque » et une « parodie ».
Selon ses avocats actuels, la maladie mentale de Scott Panetti persiste, comme l’indiquent les rapports de l'administration pénitentiaire. Ils ont également souligné que le condamné dit « entendre des voix » et affirme que l'administration pénitentiaire a implanté un « dispositif d'écoute » dans sa dent et veut l'exécuter pour qu'il se taise « au sujet de la corruption » et qu'il arrête de « prêcher l'Évangile ».
Agissez pour d’autres handicapés mentaux condamnés à mort dans le monde. SIGNEZ
LE TEXAS RESPONSABLE DE 40% DES EXÉCUTIONS AUX ÉTATS-UNIS
La maladie mentale de Scott Panetti et les questions connexes de " compétence " émaillent cette affaire depuis le début. Qu’il soit apte à être jugé, capable de se défendre lui-même et qu’il comprenne véritablement la réalité et le motif de sa sentence, sont des éléments très contestables. Que le Texas continue ou non de défendre, avec succès, cette condamnation à mort devant les tribunaux, le Comité des grâces et le gouverneur doivent recommander de ne pas procéder à cette exécution honteuse, dans l’intérêt de la décence, de la compassion et des droits humains »; Rob Freer, chercheur pour A.I.
Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception. À ce jour, 140 États dans le monde l’ont abolie en droit ou en pratique. Les États-Unis sont l’un des neuf pays seulement à avoir procédé à des exécutions chaque année entre 2009 et 2013. Le Texas représente près de 40 % des exécutions aux États-Unis, depuis que les homicides judiciaires ont repris dans cet État en 1977, à la faveur de la révision des lois relatives à la peine capitale.

par les républicains, et mène une politique très modérée sur le plan social et économique. Sa chance de réélection pourrait venir des Républicains eux-mêmes, tellement leur programme vire à la droite la plus libérale sur l'économie et la morale plus rétrograde sur la société.
Ils se résigneront alors au choix, habituel aux Etats-Unis, entre le mal et le pire. Leur verdict ne sera toutefois pas sans conséquence ailleurs : la victoire d’un Parti républicain déterminé à anéantir l’Etat social, indigné par l’« assistanat », installé à la remorque des fondamentalistes chrétiens et porté à la paranoïa par la haine de l’islam galvaniserait une droite européenne déjà démangée par de telles tentations.
Les Démocrates n'ont jamais été pour une "révolution" que ce soit dans le domaine économique, social ou autre. Ils ont un regard plus équilibré sur la société américaine, à l'inverse des républicains qui sont au service des classes les plus aisées (et aux États-Unis cela veut dire les plus riches, en général blancs et très individualistes).
bord annonce que les autorités américaines interdisent à l’appareil le survol de leur territoire – où il n’est nullement prévu qu’il atterrisse. Parmi les voyageurs, figure une personne qui pose problème « pour des motifs de sécurité nationale ». Le Boeing 747 est dérouté. Son nouveau trajet étant beaucoup plus long, l’avion se pose à Fort-de-France pour refaire le plein de carburant.
Cela se passe en 2006, à New-York, un jeune Noir enterre sa vie de garçon dans une boite de nuit . A la sortie , il est pris en chasse par des policiers, qui le croient, à tord, armé ; ils le rattrapent, et tirent plus de 50 coups de feu sur son véhicule : bilan un mort, le futur marié, et deux blessés qui l'accompagnaient ; une bien triste bavure ? Même pas, vient de décider la justice américaine . Les trois policiers sont innocentés ; Il auraient cru que les passagers étaient armés . Tirer 50 balles sur un véhicule pour une suspicion de personne armée, cela ne peut être de la légitime défense, pas plus qu'une façon d'arrêter un suspect .