Communiqué de Greenpeace le 31.08.2021
Quelques semaines après la publication du sixième rapport du GIEC alertant sur la difficulté croissante des forêts, des océans et des sols à faire rempart contre le dérèglement climatique, la France a un rendez-vous à ne pas manquer pour protéger ces écosystèmes.
Du 3 au 11 septembre, elle accueille le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Des négociations cruciales pour la protection de la biodiversité s’y tiendront en amont de la COP 15 de la diversité biologique qui s’ouvrira en octobre en Chine et dont les décisions sur les futures politiques de préservation de la nature pour les décennies à venir seront prises en 2022. Pour Greenpeace France, le gouvernement français doit saisir cette ultime chance pour changer de braquet avant la fin de ce quinquennat en s’engageant fermement en faveur de la biodiversité.
Le gouvernement doit s’opposer à l’extraction minière en eaux profondes
Les océans seront au cœur des discussions à Marseille, où les scientifiques de l’UICN réaffirmeront le besoin de relever le niveau de protection et d’ambition des aires marines protégées (AMP) et de mettre en place un moratoire interdisant l’exploitation minière en eaux profondes, une technique d’extraction de minerais précieux qui déstabiliserait les écosystèmes marins. Or, sur ces enjeux majeurs, la France est à la traîne.