Un moment proposé par la Ligue des droits de l’Homme - section de Vouziers
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis et leurs alliés déportèrent une grande partie de la population Rom dans des camps de concentration et d’extermination. Environ 500 000 y moururent.
Ceija Stojka (1933-2013) est une rescapée de ces camps. Elle naît en Autriche dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovata-Roma. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille et elle sont victimes du nazisme. Son père est le premier de la famille à être arrêté et assassiné. Ceija n’a qu’une dizaine d’années lorsqu’elle est déportée avec sa mère, ses frères et sœurs : d’abord à Auschwitz-Birkenau, puis Ravensbruck et enfin Bergen-Belsen. Son plus jeune frère meurt rapidement du typhus, mais sa mère et quatre de ses frères et sœurs survivent. Elle attend les années 1980 pour témoigner de ce qu’elle a vécu, par la mise en récit orale et écrite, la peinture et la chanson. Il semblerait que trois raisons l’aient poussée à témoigner : la mort d’un de ses fils, sa rencontre avec une documentariste, Karin Berger, et la montée du négationnisme en Autriche.
Juliette Cheriki-Nort, art-thérapeute et accompagnante en art transformationnel, vous fera découvrir l’univers artistique et l’histoire de cette rescapée des camps de concentration nazis, par le biais d’objets symboliques, de projections, de lectures de textes (de Ceija Stojka et d’autres rescapé.es comme Germaine Tillion, Boris Cyrulnik, etc.)
Ceija Stojka