La Coordination des opposants (plus de 50 groupes - associations, collectifs, syndicats et mouvements politiques) a décidé, après discussion lors de sa réunion exceptionnelle du 31 mars 2016, de dénoncer haut et fort la mascarade que représente cette consultation mais d'appeler aussi les citoyens à aller voter massivement NON pour ne pas laisser le champ libre aux porteurs du projet.
La Coordination a toujours su s'adapter et réagir aux différentes turpitudes de ce dossier, aussi bien sur le terrain que sur les volets juridique et politique. Les fortes mobilisations de janvier et février 2016 autour de Nantes ont démontré la détermination et la cohésion de l'ensemble du mouvement.
Nous sommes dans un simulacre de démocratie. Ce thème de la Démocratie sera d'ailleurs l'objet central du rassemblement des 9 et 10 juillet : NDL 2016 "Semailles de Démocratie". Comme les années précédentes, il sera un temps fort de notre lutte, après les semaines de mobilisation intense qui l'auront précédé.
La consultation prévue le 26 juin n'est qu'une étape supplémentaire dans notre long combat pour l'arrêt définitif de ce projet.
On a tous une bonne raison de voter NON !
La Coordination a décidé de faire une campagne très active sur le terrain, pour informer le public sur les véritables enjeux liés à ce projet : 24 réunions publiques dans tout le département du 44 sont prévues à cet effet. L'ensemble des militants du département et ceux des départements périphériques sont déjà mobilisés pour distribuer 200 000 tracts d'information, dont ils assurent eux-mêmes le financement. Ils s’emploieront aussi à discuter directement avec la population le plus souvent possible.
D’autres actions ponctueront les 5 semaines de campagne, toujours dans un esprit de sereine détermination.
Mais la Coordination tient à réaffirmer que cette consultation citoyenne, que nous n’avons pas demandée, ne saurait en aucun cas légitimer un projet d'aéroport parfaitement illégal à Notre-Dame-des-Landes, ruineux et destructeur.
La Coordination rappelle que :
- les conditions d'un réel débat démocratique ne sont pas réunies ;
- le périmètre choisi élimine du vote des citoyens de collectivités territoriales directement concernées par le financement ;
- la question est biaisée ;
- aucune garantie de traitement équitable des parties en présence n'a été apportée.